Avril 2006
Revis notre aventure en live !
Alors qu'il fait bien moche et bien froid ici bas, quoi de plus agréable que d'aller faire un tour à Madrid, capitale du soleil, des température au-dessus des 20° et de la Sangria ? Sauf que pour le coup, à part la Sangria, on n'a pas eu le reste… on n'a même pas eu la nouveauté 2006 de Parque de Atracciones, un énorme Maurer qui ne demandait qu'à être conquis !
Enfin, on a tout de même eu du B&M, du Maurer et, plus rare encore, un bon Vekoma qui n'était même pas en panne, du moins, pas quand on était dessus… Et puis aussi une bonne dose de bonne humeur (comme quoi, y a pas qu'au Parc Astérix que ça se trouve) grâce à une équipe constituée en majorité de vieux briscards : Baloo, Scherzie et moi-même à laquelle s'est greffé un petit nouveau que nous nommerons Djoul parce que môssieur a eu le bon goût de se faire prénommer Julien ! Comme si on n'en avait pas déjà assez sur ce site…
Sur ce, fue mi kiki, ça veut dire let's go my coco dans la langue de Cervantes !
Revis notre aventure en live !
Alors qu'il fait bien moche et bien froid ici bas, quoi de plus agréable que d'aller faire un tour à Madrid, capitale du soleil, des température au-dessus des 20° et de la Sangria ? Sauf que pour le coup, à part la Sangria, on n'a pas eu le reste… on n'a même pas eu la nouveauté 2006 de Parque de Atracciones, un énorme Maurer qui ne demandait qu'à être conquis !
Enfin, on a tout de même eu du B&M, du Maurer et, plus rare encore, un bon Vekoma qui n'était même pas en panne, du moins, pas quand on était dessus… Et puis aussi une bonne dose de bonne humeur (comme quoi, y a pas qu'au Parc Astérix que ça se trouve) grâce à une équipe constituée en majorité de vieux briscards : Baloo, Scherzie et moi-même à laquelle s'est greffé un petit nouveau que nous nommerons Djoul parce que môssieur a eu le bon goût de se faire prénommer Julien ! Comme si on n'en avait pas déjà assez sur ce site…
Sur ce, fue mi kiki, ça veut dire let's go my coco dans la langue de Cervantes !
Chapitre 1 : Un Maurer c’est bien, deux ça aurait été mieux...
Parc visité : Parque de Atracciones
Dans la collection « on aurait bien aimé le faire mais c’était pas ouvert », après Half Pipe, Sky-Wheel, California Screamin et quelques trop nombreux autres, je suis très malheureux de vous annoncer que nous n’avons pu ajouté Abismo, le nouveau méga-gros-grand-huit-Maurer-qui-fait-vachement-envie de Parque de Atracciones, à cette liste. En gros on est venu, on l’a vu et on n’est pas monté dessus… Je sais que ce genre de nouvelles fait plaisir à certains jaloux et fourbes parkfans dont le nom commence par B, se finit pas S et possède les lettre A, R, R et A au milieu, mais nous, on était plutôt déçu ! Enfin, la vie ne s’arrête pas là et, heureusement, la liste des attractions non plus donc sans plus attendre, passons en revue celles de Parque de Atracciones en commençant, comme il est coutume, par les grands huit, aujourd’hui au nombre de deux vu que le troisième à préféré attendre une semaine après notre visite pour ouvrir au public (je n’ai pas les nerfs, non non non) Politesse oblige, on débute par l’aîné : Tornado. Comme à Särkänniemi, derrière ce patronyme qui aurait très bien pu désigné un toboggan aquatique très foune en forme d’entonnoir géant se cache un Inverted signé Intamin, ici possédant trois inversions (dans l’ordre : 2 Loopings et un Flat Spin), quelques virages relevés et une spirale. Dans l’ensemble c’est pas trop mal, très gentil, voire un peu trop lors du passage de la spirale qui manque cruellement d’intensité. Bref, pas l’Inverted du siècle, la version finlandaise est beaucoup plus stimulante ! Mais c’est toujours mieux qu’un SLC… D’un niveau beaucoup plus élevé, voici Tarantula, le plus haut, le plus rapide, le plus intense, le presque plus mieux s’il n’y avait pas Winjas Spinning Coaster Maurer. Et là mes amis, c’est du grand art. Le début du parcours est une vraie tuerie : descentes énormes, virages de dingues, Camelback en virage de folie et sans doute le meilleur changement de direction du monde, à des milliards de kilomètres devant le déjà très stimulant EGF Turn. Ensuite vient l’élément perturbateur : le gros trim brakes qui freine à fond… Du coup, la fin du circuit (les deux derniers blocs en fait) manque cruellement de piquant et tient plus du retour en gare que du fantastique festival de sensations qui a précédé. Au final, Tarantula n’en demeure pas un excellent coaster, un bon gling qui fait bien aaaaah et faire aaaaah, nous on adore ça ! Après les coasters viennent les manèges arroseurs ! Je passe sur le Flume et le Splash qui ne sont pas d’un grand intérêt pour en arriver directement à la descente en bouées : Los Rapidos de Europa. C’est la seule attraction du genre du continent construite par Hopkins, les géniteurs des déjà excellents et très humides Menhir Express, Niagara (Mirabilandia) ou Tidal Wave (Thorpe Park). Donc celui-ci ne déroge pas à la tradition : ça mouille à tout va et même si aucun des jets d’eau ne fonctionnaient, l’eau qui rentrait par tous les côtés de la bouées a largement suffit pour plus que nous rafraîchir ! Toujours au rayon « arrosage », citons aussi le délicieux ciel madrilène qui a eu la bonne idée de nous pondre un orage digne de ceux de Floride en plein milieu de la journée. Une drache comme je n’en avais pas vu depuis longtemps, qui a d’ailleurs bien surpris les employés du resto où nous avions trouvé refuge en inondant toute une salle située sous une véranda. Enfin, après cela, le temps s’est dégagé et le soleil a même montré le bout de son nez, idéal pour continuer la suite de ce compte rendu ! Où nous étions nous arrêté ailleurs que dans ton cul ? Ah oui, les attractions dites « autres ». Vu que la Mine était fermée pour cause de transformation en Piou Piou the Ride, le seul Dark Ride restant était Fantasia, un ersatz de Small World avec une musique tout aussi chiante, qui reste bien dans le crâne toute la journée ! Vite fait, vite oublié (sauf la musique donc). Bien plus foune : El Viejo Caseron, une ballade à pied dans une maison plutôt mal fréquentée, autrement dit un Walk Through bien terrifiant à la rencontre de Freddy, Frankenstein et de quelques autres de leurs potes. Le tout est très très bien réalisé, avec des acteurs au top niveau, des décors du tonnerre, bref du Hotel Gasten en puissance, payant en supplément mais à ne rater sous aucun prétexte ! Ensuite, ensuite… La grande roue, idéale pour faire quelques photos aérienne, la tour de chute libre Intamin la plus molle de la guibolle que j’ai jamais faite, d’énormes auto tamponneuses remplies de djeuns espagnols en survet’, une petite ballade dans la jungle sans grand intérêt, pas mal de machines à gerbe, une zone dédiée aux enfants avec un crédits interdit aux grands (nul ça !) et je crois que ça doit être tout ! A midi, sur les conseils toujours très avisés de ce bon vieux Baloo, nous avons évité les burgers paraît-il immangeables et nous nous sommes rabattus sur les pizzas qui n’étaient d’ailleurs pas très fantastiques non plus… Mais la Cerveza était fraîche, c’était déjà ça… Ainsi se conclue notre visite à Parque de Atracciones. Il n’y avait pas foule en ce samedi de fin avril et nous avons donc pu faire et refaire toutes les attractions malgré la mollesse affichée des employés qui ne sont pas trop du genre à ce bouger le cul en deux temps trois mouvement… Enfin la journée n’en fut pas moins très agréable, le parc était propre et même si on n’a eu qu’un seul Maurer sur les deux escomptés, il était déjà suffisamment fantastique pour faire oublier que l’autre était fermé (j’ai toujours les nerfs cela dit). |
Chapitre 2 : Deux B&M c'est bien, avec un bon Vekoma, c'est encore mieux !
Parc visité : Parque Warner Madrid
Deuxième jour, deuxième parc et pas le plus pourri : Warner Bros Movie World Madrid, récemment rebaptisé Parque Warner Madrid. Pour y aller, on prend le train, on roule dans une sorte de no man’s land bien désertique, y a pas un arbre à 20 kilomètres à la ronde et puis, paf (le chien) apparaît une grosse tour S&S, puis un gros Vekoma pas caca, puis des B&M tout jolis… Hmmmm des B&M… Le parking est immense et pour bien coller avec l’environnement des alentours, il est quasi désert… Pas grave ça, on saura très bien s’en accommoder ! Ensuite l’entrée est très jolie, bien chiadée, avec des couleurs des plus chamarrées (j’adore ce mot). Bref, c’est chatoyant de partout (j’adore aussi ce mot) et je sens qu’on va s’amuser comme des petits fous ! Première étape, le Vekoma faisant des siennes, Superman la Atraccion comment qu’elle est bonne (et de Acero accessoirement). Niveau taille, c’est raisonnable : 50 mètres de hauteur, 1200 mètres de long (mètres hun, pas pieds de chevaux ailés je sais pas quoi), sept inversions mais pas de plancher. Niveau founomètre ? 10/10, que du bonheur ! Tous les éléments s’enchaînent parfaitement, sans aucun à-coup, y a le Zero G Roll indispensable à l’affaire, des G bien positifs et bien négatifs, bref mégajouissifs, on adore, on en veut encore et encore ! Hélas on en peut pas rester indéfiniment dessus puisque juste à côté nous appelle un autre monstre d’acier : Batman la Fuga, le deuxième coaster Bolliger & Mabillard du parc, modèle Inverted cette fois-ci. Passé la file absolument sublime et totalement vide, on arrive au quai et on prend place à bord du train pour les deux minutes parmi les plus intenses que vous pourrez vivre sur une montagne russe. Vraiment ce truc, c’est machine à essorer the Ride, on est tellement plaqué sur le siège qu’on finit par croire qu’on va le transpercer ! Enfin, je dis ça, moi j’aime beaucoup hun… Et puis c’est fluide, mais fluide, vous pouvez pas savoir ! Ils sont pas humains ces messieurs B. et M., c’est pas possible… Histoire de se remettre les idées en place et de se rappeler que les grand huit merdiques ça existe aussi (et c’est très répandu en plus, faisez gaffe), un petit tour de Coaster Express. Pour vous décrire le tableau, il s’agit d’un énorme Wooden bien colossal, construit par les rois de la montagne russe en bois pourrie, j’ai nommé RCCA ! C’est bien simple, ces gars là sont aux Wooden ce que Vekoma est à l’acier. Et encore, Vekoma a quand même fait quelques bonnes machines (voir un peu plus bas) alors que RCCA, nada ! Donc comment vous résumer le calamiteux parcours de ce truc ? Ben ça accélère un peu puis ça ralentit, ralentit, ça va s’arrêter… ah, ça raccélère et puis ça ralentit à nouveau… Une bosse ? De l’airtime ? Du tout ! Conclusion : un gros tas d’allumettes qui serait plus utile comme bois de chauffage que comme soit disant machine à sensations. Curieusement, c’est le grand huit le plus populaire du parc, les Espagnols en raffolent ! C’est pas la même culture… Au tour du Vekoma maintenant, Stunt Fall qu’il s’appelle ! Enfin un bon Vekoma à inversions, une véritable usine à gaz certes, et ce n’est pas les couillons qui sont restés coincés ¾ dessus l’après midi qui me contrediront, mais un bon Vekoma ! C’est suffisamment rare pour qu’on le souligne ! Que je vous explique le concept. Alors c’est comme un Boomerang, sauf que c’est beaucoup plus gros, que c’est en mode suspendu et que surtout, ça ne fout pas la gerbe, voire c’est même très amusant, au contraire de ces merdes hélas répandues à plus de 50 exemplaires dans le monde et dont l’intérêt est proche de celui d’un Foune Coaster Mack (ou de l’Atlantica, c’est vous qui voyez). Le train commence son circuit par une montée à la verticale en arrière méga flippante, tracté par un câble dont le fonctionnement ferait frémir le plus téméraire des physiciens nucléaire ! Ensuite ça lâche, chute libre, ouaaaais, trois inversions et la même chose en arrière. Excellent, un peu éprouvant (je ne ferais pas cinq tours d’affilé), mais digne d’un bon gling aaah ! Je zappe le dernier coaster, un Zierer Tivoli grand modèle comme tout le monde en a déjà fait 50.000 pour en arriver aux attractions aquatiques. Le Splash, pas fait, faisait pas super beau et comme l’attraction est elle-même pas super belle, ça faisait trop de facteurs négatifs pour qu’on tente l’expérience ! Passons derechef à la Fabrica Acme, le Rapids Ride du parc. Le parcours est assez simple, très rapide, mais surtout terriblement foune grâce à un impressionnant nombre de jets d’eau répartis tout du long. Du coup, on passe toute la descente à se moquer gentiment de nos voisins qui s’en prennent un coup de flotte en pleine poire jusqu’à ce que notre tour arrive ! Au final, on ressort de l’attraction trempé mais c’est pas grave, on s’est bien marré ! On enchaîne alors avec l’autre gros Water Ride du parc : Rio Bravo, un Flume Ride signé Intamin avec deux belles descentes et à peu près autant d’éclaboussures que dans la Fabrica Acme ! Ensuite il y a le seul et unique Dark Ride du parc : Scooby Doo by Doo oooo, une chasse aux fantômes avec pisto blaster dans l’univers coloré du célèbre cartoon. L’attraction est assez réussie, du niveau de Bouse l’éclair je dirais (tout en lumière noire aussi) et semble être très populaire puisque, alors que les autres manèges n’avait jamais plus de cinq minutes de file voire moins, pour Scooby Doo, on a du à chaque fois attendre plus de vingt minutes… Pour les autres attractions, c’est du classique… La Mad House était HS, ben oui, fallait bien que quelque chose soit fermé ! Après cela, la tour S&S est bien haute et en programme Combo c’est un vrai bonheur, le Top Spin est mou au possible, le simulateur Batman fout bien la gerbe et les tacots à côté de Stunt Fall ont disparu… Gross malhère ça ! Niveau show, on n’en a fait qu’un : les effets spéciaux. Sans grand intérêt ce truc, pas plus enrichissant sur les techniques employées pour les créer qu’Armageddon… Et quand en plus on ne comprend rien à la langue, ça devient vite très chiant… On finit avec la bouffe : assez chère, assez bof et servie dans des proportions très menues. C’était les tapas chez McDo quoi. Ah oui, et puis grand moment de rigolade : il est interdit de mélanger les parfums des glaces en boules à Parque Warner ! Pas la même culture que je vous dis… Conclusion sur le parc : ben c’est très bien… Tout d’abord, très jolie déco, un peu grossière si on regarde dans les détails, mais on va pas chipoter parce que l’ensemble c’est vraiment nickel. Le tout est en plus très bien entretenu, y a pas de papiers qui traînent par terre, bref, de ce côté-là, c’est tout bon ! Niveau attractions, si en ce qui concerne les grands huit et les Water Rides, y a rien à redire, il manque tout de même un peu quelques attractions relaxantes. C‘est assez marrant de voir que le public du parc, en grand majorité des familles, reste cantonné à la zone Cartoon Village car c’est la seule à proposer des attractions pour tous les âges. Peut être y aurait-il quelque chose à améliorer de ce côté-là… On termine avec les employés qui sont à peu près aussi dynamiques de ceux de Parque de Atracciones. Entre ceux qui font du zèle qui sert à rien (aux autos tamponneuses, un passagers adulte à été prié de mettre les deux ceintures, puis de retirer sa casquette) et ceux qui ne foutent tout simplement rien, ben faut pas être pressé ! Heureusement qu’il n’y a jamais personne dans les files ! Enfin, Parque Warner Madrid reste un parc à faire absolument, ne serait-ce que pour ces trois excellentes montagnes russes, pour ses chouettes water rides, pour sa jolie déco, bref, pour plein de choses et d’autres encore ! |
Chapitre 3 : Parqués à Madrid
Parc visité : -
La dernière journée de notre petit séjour madrilène a été consacrée à la visite de la belle capitale espagnole. Ok, ça ne vaut pas Barcelone mais c'est quand même très joli, y a de chouettes monuments, des parcs bien ombragés et pleins de bons restos (très important ça). Je ne vais pas vous raconter tout en détail, les photos parlent d'elles-mêmes ! A noter que pour cette visite, nous avions rendez-vous avec une connaissance de Mister Baloo : Aude, Lilloise de son état et expatriée à Madrid qui était accompagnée par Elena, future parisienne, ne lui en déplaise ! |