Août - septembre 2005
Revis notre aventure en live !
Alala mes enfants ! Trois semaines sous le soleil californien à faire des putains de parcs, des bordels de merde d'attractions, des fatch de canyons et pleins d'autres trucs fantastiques que je pourrais qualifier avec plein de gros mots pour tenter de battre le record de Pulp Fiction. Trois semaines… 18 parcs, 65 grands huit, plus de 5000 kilomètres parcourus et autant de tonnes de hamburgers ingurgitées ! Trois semaines, ça va en faire des choses à raconter, faudra que je pense à regarder combien de mots j'aurai tapé à la fin (merci de me le rappeler si j'oublie). Enfin, commençons par le commencement, présentation de l'équipe.
Déjà saluons les initiateurs du tour : Mathias, mon Scherzie quoi, et Marco qui ont eu cette bonne idée d'aller voir un peu au-delà de l'Europe, parce que l'Europe, c'est pas qu'on commence à en avoir fait le tour, mais quand même un peu. Un petit coucou à Tatjana qui a quand même tenu à venir malgré son aversion pour tout ce qui va vite et haut et qui s'est très vite rendue compte que les journées dans les parcs n'étaient rien comparées aux soirées à l'hôtel où Mathias et moi nous chargions de l'animation… des bruitages quoi. Et puis je me salue aussi moi-même, salut Juju, le pauvre Juju qu'on a presque forcé à venir, vous savez ce que c'est. Et puis il fallait bien que quelqu'un se sacrifie pour pouvoir ensuite tout vous relater par écrit, oui parce qu'avec Scherzie ça aurait encore été du Schwizer Dütsch et je ne suis quand même pas méchant au point de vous infliger ça !
Bref, après presque un an de planification, de recherches en partenariat avec l'organisme des trips réussis, nous étions dans l'avion, direction San Francisco. Je vous passe les détails du vol, déjà moi ça m'a bien fait chier, alors vous qui n'étiez pas là…
Donc nous y voici, c'est ici que le méga trip report commence, j'espère que vous avez pas mal de temps libre devant vous parce que ça risque d'être assez long. Pour une meilleure compréhension et surtout pour faire des jeux de mots à deux balles inspirés du Seigneur des Anneaux, j'ai décidé de diviser le trip en trois parties qui ne sont pas trop dans l'ordre chronologique, mais vous verrez, on ne s'en rend pas trop compte.
Je vous préviens, ceux qui arriveront jusqu'au bout sans s'endormir ne gagneront rien si ce n'est peut être mon estime et, s'ils en font la demande, une photo excitante de Scherzie (je précise que moi ça ne m'excite pas trop, par contre Léo ne s'en est pas encore remis).
Sur ce, bonne lecture à tous !
Revis notre aventure en live !
Alala mes enfants ! Trois semaines sous le soleil californien à faire des putains de parcs, des bordels de merde d'attractions, des fatch de canyons et pleins d'autres trucs fantastiques que je pourrais qualifier avec plein de gros mots pour tenter de battre le record de Pulp Fiction. Trois semaines… 18 parcs, 65 grands huit, plus de 5000 kilomètres parcourus et autant de tonnes de hamburgers ingurgitées ! Trois semaines, ça va en faire des choses à raconter, faudra que je pense à regarder combien de mots j'aurai tapé à la fin (merci de me le rappeler si j'oublie). Enfin, commençons par le commencement, présentation de l'équipe.
Déjà saluons les initiateurs du tour : Mathias, mon Scherzie quoi, et Marco qui ont eu cette bonne idée d'aller voir un peu au-delà de l'Europe, parce que l'Europe, c'est pas qu'on commence à en avoir fait le tour, mais quand même un peu. Un petit coucou à Tatjana qui a quand même tenu à venir malgré son aversion pour tout ce qui va vite et haut et qui s'est très vite rendue compte que les journées dans les parcs n'étaient rien comparées aux soirées à l'hôtel où Mathias et moi nous chargions de l'animation… des bruitages quoi. Et puis je me salue aussi moi-même, salut Juju, le pauvre Juju qu'on a presque forcé à venir, vous savez ce que c'est. Et puis il fallait bien que quelqu'un se sacrifie pour pouvoir ensuite tout vous relater par écrit, oui parce qu'avec Scherzie ça aurait encore été du Schwizer Dütsch et je ne suis quand même pas méchant au point de vous infliger ça !
Bref, après presque un an de planification, de recherches en partenariat avec l'organisme des trips réussis, nous étions dans l'avion, direction San Francisco. Je vous passe les détails du vol, déjà moi ça m'a bien fait chier, alors vous qui n'étiez pas là…
Donc nous y voici, c'est ici que le méga trip report commence, j'espère que vous avez pas mal de temps libre devant vous parce que ça risque d'être assez long. Pour une meilleure compréhension et surtout pour faire des jeux de mots à deux balles inspirés du Seigneur des Anneaux, j'ai décidé de diviser le trip en trois parties qui ne sont pas trop dans l'ordre chronologique, mais vous verrez, on ne s'en rend pas trop compte.
Je vous préviens, ceux qui arriveront jusqu'au bout sans s'endormir ne gagneront rien si ce n'est peut être mon estime et, s'ils en font la demande, une photo excitante de Scherzie (je précise que moi ça ne m'excite pas trop, par contre Léo ne s'en est pas encore remis).
Sur ce, bonne lecture à tous !
Livre I : La communauté du crédit
Chapitre 1 : Insaisissable Invertigo
Parc visité : Paramount's Great America
Premier parc du tour, il en fallait bien un et ce fut donc Paramount's Great America. Pas trop le temps de se remettre du décalage horaire, mais on n'avait pas le choix, il fallait directement le visiter le dimanche de notre arrivée, sinon c'est prout, puisqu'en semaine, il n'était plus ouvert. Donc on prend sur nous, c'est dur tout ça, mais curieusement, la motivation d'aller faire du B&M nous a maintenus éveillés toute la journée ! Arrivée devant les grilles du parc, une bonne baffe nous attend ! C'est cher ! ! ! 10 dollars de parking et 50 pour l'entrée, wow ça fait mal (mais ça réveille, c'est déjà ça). Donc après avoir passé les portillons de sécurité avec fouille des sacs, fouille au corps, en rang et à poil… Non, là, j'exagère un peu, les sacs ça suffit, le reste c'est réservé au contrôle au passage de l'immigration à l'aéroport. Donc nous voilà dans le parc, devant le bassin avec ses fontaines, et juste derrière, le grand carrousel à double étage. Tiens, j'ai déjà vu ça quelque part … Mais oui, dans le Flic de Beverly Hills 3 ! C'est Wonder World ! Wonder World, lalalalala, Wonder World, lalalala… j'adore cette chanson, c'est presque aussi horripilant que Small World et il suffit de l'avoir chanté une fois pour l'avoir dans la tête toute la journée ! Enfin, voilà, l'info est passée, c'est ici qu'ils ont tourné les extérieurs du film curieusement produit par la Paramount. C'est sacrément bien pensé tout ça ! Bon, trêve de blabla, passons aux attractions et, soyons original, commençons, pour ne pas changer, avec les montagnes russes. Le parc en compte huit, petites, moyennes ou grandes (mais pas immenses en même temps) et dont la qualité est assez variable. Donc passons tout cela en revue : Top Gun Un Inverted B&M avec un circuit court mais bien intense comme je les aime et qui bénéficie d'un final très réussi où s'enchaînent une Flat Spin et une spirale au ras de l'eau. Le tout a beau dater de 1993, ça reste doux comme de la soie, bref, le genre de truc agréable à faire, refaire et rerefaire. Vortex Le second B&M du parc, hélas, nettement pas au niveau du premier. Le parcours est pas mal, ponctué de nombreux changements de direction mais le problème, c'est que ça fait mal ce truc, je dirai même plus que ça baffe à tout va ! Dommage, dommage… Demon Un vieux grand huit Arrow avec quatre inversions. C'est violent, douloureux, bref tout sauf agréable. Franchement, ce genre de merdes ne devrait plus être tolérées par les services sanitaires ! Grizzly LE wooden du parc. Oui, c'est pas qu'il est bien, non non, c'est juste qu'il y n'en a qu'un seul. Et dans le genre gros truc pourri, il se place dans le peloton de tête ! Vraiment aucun intérêt : parcours lent, mou et malgré tout, ça vibre ! Allez on n'y pense plus et on passe au suivant. Psycho Mouse Une Wild Mouse signée Arrow. C'est ni mieux, ni moins bien qu'une autre, c'est toujours la même chose, quoi, les virages à plat, une fois à droite, une fois à gauche, les petites descentes, un semblant d'airtime sur la bosse et puis c'est fini. Vite fait, vite oublié. Runaway Reptar Un grand huit pour enfants court mais assez sympathique. Enfin, rien de très palpitant, mais c'est quand même mieux qu'un vieux Zierer qui fait un bruit de F16 ! Taxi Jam Voici une de ces montagnes russes où il faut être muni d'un chiard, euh pardon, d'un morveux, non, je voulais dire, d'un adorable chérubin pour pouvoir faire le tour. Donc, on a adopté la technique d'Elissa, on kidnappe un gosse et on le menace de lui détruire toute sa collection de cartes Yu Gi Ho s'il ne fait pas le tour avec nous ! Généralement ça marche assez bien. Concernant le grand huit, pas grand-chose à dire, c'est assez poussif, sans grand intérêt, si ce n'est que ça fait +1 au compteur. Et puis en plus c'était mon 200ème !!! C'est sûr, fallait que je maintienne le cap après avoir fait comme 10ème montagne russe la Chenille de Nigloland ! Invertigo Dire que j'avais osé écrire des lignes et des lignes d'éloges sur ce truc et son fabricant hollandais. Non, mais qu'est-ce qui m'a pris ! Bref, pour me punir, le dieu des grands huit m'en a interdit l'accès toute la journée. A peine on était sur le point d'embarquer, que paf, ça tombait en panne ! Trois fois on a fait la file et trois fois il nous a fait le coup ! Saloperie de machine, saloperie de Vekoma, ce qui de toute façon est un pléonasme ! Les trucs qui font plouf Paramount's Great America dispose du trio standard, à savoir bûches, bouées et splash. Concernant les bûches, c'est très très bof, une descente avec bosse et basta, intérêt très limité donc, et c'est encore pire pour le Splash, qui, comble de l'horreur, mouille encore moins que celui d'Europa Park (si si, je vous assure, c'est possible). Le seul à tirer un peu son épingle du jeu, c'est le Raft Ride. Le parcours n'est pas exceptionnel, mais il y a suffisamment de jets d'eau bien vicieux pour qu'on en ressorte bien trempé. Et comme moi, dès que ça mouille je suis content, ben voilà, j'étais content ! Ensuite le reste des attractions. Quelques Flat Rides tout d'abord : Entreprise, bateau, Afterburner, Free Fall Intamin toujours aussi foune, Break Dance, chaises volantes, etc... Un truc que j'avais envie d'essayer aussi depuis pas mal de temps, le Eagle's Flight de Larson. Ce sont de petits avions dont vous pouvez contrôler l'inclinaison en faisant pivoter la dérive avant. C'est assez marrant comme manège, mais à force de tourner dans tous les sens, ça fout un peu la gerbe. Sinon, en terme d'attractions plus familiales, c'est un peu la dech. Pas de Dark Rides, assez peu de trucs gentils, mis à part le carrousel et une tour panoramique. Pour les enfants par contre, y a toute une zone thématisée sur les personnages de Nickelodeon très bien foutue, avec notamment un labyrinthe aquatique des plus humides. Et puis, on finit ce tour d'horizon de Paramount's Great America avec le Water Park, qui, et c'est une très bonne chose, ne nécessite pas de payer un supplément. On n'a pas été se baquer dans la piscine à vagues, on n'avait pas trop envie de se changer juste pour une demi-heure. Par contre, on a essayé les trois toboggans en bouées que l'on peut faire sans passer de maillots de bain. On a particulièrement apprécié celui avec le half pipe suivi d'une petite bosse, les deux autres (bouées quatre personne et bouées deux personnes fermé) étant plus classiques. Voila, je pense qu'on a fait le tour. Au final, Paramount est un parc assez agréable à visiter, même si ça ne casse pas trop des briques. En fait, le problème majeur, c'est qu'il manque d'attractions qu'on peut faire et refaire, surtout niveau grands huit. Ok, il y a Top Gun, mais à part ça… Invertigo peut être, mais vu que c'est sans arrêt en panne… Enfin, sinon c'est plutôt propre et correctement thématisé, et y a suffisamment de manèges pour qu'on puisse passer une journée sans trop se tourner les pouces. |
Chapitre 2 : Le radeau de la Medusa
Parc visité : Six Flags Discovery Kingdom
La visite d'un parc Six Flags, c'est toujours un peu la roulette russe, quelles attractions que l'on rêve de faire seront fermées aujourd'hui ? Une, deux, toutes ? Le mystère reste entier jusqu'à l'arrivée devant les grilles du parc. Enfin pour l'instant, on est encore sur la route, et ce qui se profile à l'horizon a l'air pas mal du tout ! La Skyline du parc est en effet très imposante, surtout que tous les grands huit sont construits dans le même coin, c'est-à-dire à droite et à gauche de l'entrée. S'entassent donc pêle-mêle du B&M, du Schwarzkopf, du GCI, de l'Intamin et, un peu moins réjouissant, du Vekoma. On arrive finalement devant l'entrée… le suspens est à son comble… Ah ben Zonga kaputt, pas de Schwarzkopf. Faut dire qu'on s'y attendait un peu vu que la bête n'a pas beaucoup fonctionné depuis le début de saison et de manière générale depuis qu'elle a été rachetée par Six Flags à Oscar Bruch. Sinon, quelques Flat Rides, mais ça, c'est pas trop grave. Mission 1, faire tous les crédits le plus vite possible avant qu'il y ait la chiée de monde en commençant bien sûr par ce qui débite le moins. Oui parce que Six Flags, c'est pas franchement la référence en matière de motivation chez les employés, on se demande parfois même si y en a pas qui seraient des anciens du Mille Miglia ! Vertical Velocity De dehors, le truc a l'air vraiment sympa. Catapulte, vrille en montée, tour verticale, Intamin, bref, ça s'annonce plutôt très bien. On prend place, devant vu qu'il n'y a personne, la tension monte… Et ça part. Je dis bien ça part, et pas ça paaaaaaaart parce que l'accélération, franchement, bof bof, c'est assez molasson ! Ensuite montée sur le Heartline Roll incliné, petit hang time la tête en bas (assez rigolo ça). Retour en arrière, re accélération, tour verticale … Mouais c'est toujours pas tip top. Encore deux fois l'aller retour et c'est fini. Conclusion : de l'extérieur, ça semblait bien foune, une fois dedans, c'est bien mais sans plus. Faudrait voir avec un modèle plus grand, mais en tout cas, là, on reste sur notre faim ! Medusa Afin de mettre fin à notre faim (c'est fin ça), direction Medusa. Là aussi, ça s'annonce bien : un gros, énorme plutôt, B&M Floorless avec plein d'inversions, thématisé parking comme seul Six Flags sait le faire ! Et là au moins, on n'a pas été déçus ! Le parcours est un régal, c'est moins intense que Dragon Khan mais plus varié avec pas mal de spirales au ras du bitume sur la fin, c'est doux, confortable, excitant, bref on en veut encore, encore et encore. Aaaaaaah ça fait du bien ! Kong Arf, allez, assez profité du B&M, retour à la dure réalité des choses : un SLC Vekoma… Super, youpi, ouaaaais ! Je précise pour les crétins qui n'auraient pas compris, c'est totalement ironique, hun ? Vekoma c'est caca ! Bon, enfin là, ça allait encore, je ne sais pas comment ça se fait, mais le train était tout lent. Du coup, pas trop de baffes, mais aussi pas beaucoup de G, on ne peut pas tout avoir me direz vous. Bon allez, +1 et on passe à la suite ! Cobra Ouah, un Tivoli Zierer grand modèle, j'en n'avais encore jamais fait (pour nos lecteurs fans de Vekoma ou pour les imbéciles heureux qui ne comprennent rien à rien, je le re précise, c'est encore de l'ironie. Je ne ferai plus de rappel, mais faisez gaffe, y en a plein partout sur le site !). Concernant le coaster, y en a encore qui n'ont pas fait de Tivoli Zierer ? Un … deux, ah, j'en compte un troisième … Ben faut un peu se secouer mes braves gens ! Enfin, en même temps, vous ne ratez pas grand-chose ! Suivant ! Boomerang Est-ce que pour une fois, je vais dire du bien d'un Boomerang ? Non mais ça va pas la tête ! Et pourquoi pas m'inscrire à un stage de Maîtresse Bernard du temps qu'on y est ! C'est de la merde ces machins, de la bonne grosse merde bien pourrie ! Et dire qu'il y en a plus de 50 exemplaires dans le monde … Ca ne me rassure franchement pas quant au futur de l'humanité. Roar Mon premier Wooden GCI. J'étais assez curieux de tester ça. Alors c'est pas mal, mais si vous recherchez de l'airtime, c'est pas ici que vous en trouverez ! En effet, le parcours a beau être chouette, très tordu avec pleins de virages dans tous les sens, les secousses pas désagréables, etc… , on n'a pas une seule fois les féfesses qui décollent du siège ! C'est d'un triste ! Road Runner Express Encore une montagne russe pour laquelle il faut kidnapper des gamins. Enfin, les parents ont toujours l'air bien contents de pouvoir se débarrasser de leurs rejetons, surtout quand il s'agit de les emmener sur un grand huit, aussi petit soit-il ! Niveau expérience, comme vous devez vous en douter, c'est pas vraiment l'extase, en plus on n'a droit qu'à un seul tour de circuit. Renseignement pris, c'est parce que ça s'appelle Road Runner Express. Ils poussent quand même la thématisation vachement loin chez Six Flags ! Et bien voilà, fini les grands huit, on passe aux attractions qui mouillent. Le parc en compte deux mais on n'a pu en essayer qu'une seule vu que l'autre, les bouées, ne semblait pas trop décidée à fonctionner. On s'est donc contentés du splash qui est tout ce qu'il y a de plus classique, humide comme il faut. Pour le reste, pas grand-chose à signaler … Pas mal de flat rides et comme souvent dans les parcs américains pour djeuns, assez peu d'attractions pour la famille. Enfin pour la famille, il n'y a peut-être pas beaucoup d'attractions, mais il y a toute la partie parc animalier. Oui, parce que Marine World, comme son nom l'indique, n'est pas seulement un Six Flags banal avec la chiée de montagnes russes, mais aussi un parc dédié à la faune, essentiellement marine. On trouve donc divers spectacles assez classiques : orques, otaries, dauphins, dans l'ensemble plutôt bien fichus, une partie zoo avec pas mal d'animaux d'Afrique et, assez rare, des tigres blancs, ainsi qu'une zone toute récente qui permet aux visiteurs d'approcher de plus près dauphins, raies ou pingouins. J'avoue que ce genre de truc, ce n'est pas trop ma tasse de thé mais faut bien reconnaître que c'est bien fait, bien présenté et donc intéressant, même pour des personnes qui, comme nous, sont plus attirées par les monstres d'acier que par les bébêtes à nageoires. Alors conclusion sur le parc. Ben pour un premier Six Flags US, ça nous a plutôt bien plu. Ok, y avait quand même pas mal de trucs fermés, mais le parc était propre, bien entretenu et tout tournait comme il fallait. Exemple, Medusa et Kong roulaient à deux trains toute la journée alors que le parc était désert. Niveau coasters, rien de bien exceptionnel si ce n'est Medusa qu'on a quand même fait une bonne douzaine de fois. Après Vertical Velocity et Roar sont pas mal… pas mal mais pas top quoi. Et puis je ne mentionne pas les V*****, ils ne le méritent même pas ! |
Chapitre 3 : Glings prout dans petits parcs
Parcs visités : Scandia Amusement Park, Adventure City, Castle Amusement Park, Pharaoh's Lost Kingdom
Alors pour les mécréants, les cuistres, les phallocrates, que dis-je, les mous du bulbe qui n'ont pas suivi TnP Live (et je leur en veux à fond), je ré explique le concept des glings ! Ce coup-ci, vous avez intérêt à écouter parce qu'il n'y aura plus de séance de rattrapage ! Donc le gling, c'est un crédit, un grand huit qu'on ajoute au compteur quoi. Ensuite, il y a trois catégories de gling : le gling aaaah qui désigne une montagne russe qui nous a procuré un rare plaisir, exemple : X est un gling AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH. Ensuite, il y a le gling normal, sans hurlement louches ou bruits bizarres derrière, ça, c'est pour un grand huit bien mais pas top. Et puis enfin, il y a le gling prout qui, comme vous l'aurez deviné, caractérise un grand huit sans intérêt qu'on a juste fait pour le +1 sur notre liste. Tout ceci nous amène au chapitre des glings prout… On est en Californie donc faut quand même rentabiliser le billet d'avion, non ? Du coup, grâce à rcdb, on s'est dits : pourquoi ne pas faire tous les parcs qui comptent au moins deux coasters ? Pourquoi pas en effet ! Donc en avant pour le tour des petits parcs dont je suis presque sûr que vous n'avez jamais entendu parler. Etape 1 : Scandia On l'a fait sur le trajet entre Primm et Los Angeles, un trajet absolument passionnant composé de routes plus droites qu'un point d'exclamation au milieu d'un décor plus chiant qu'un film de Godard. Je ne vous raconte pas l'éclate ! Du coup on était bien contents de faire une petite pause petit parc à Scandia. Direction derechef les grands huit ! Au passage, on voit qu'il y a un mini golf qui a l'air fort sympathique, très joliment thématisé. Allez, on va faire ça aussi. Comme c'est du pay per ride, on se limite aux crédits (qui sont au nombre de deux) et donc au mini golf. Concernant les montagnes russes, la première, Scandia Screamer, est un grand huit Miler d'une quinzaine de mètres de hauteur, pas mal, avec des descentes assez rigolotes et un peu d'airtime, ce qui semble être une denrée plutôt rare en Californie. Après, le crédit n°2, c'est un Junior Coaster, là aussi signé Miler. Ca ne défriserait pas un poil de bite, mais bon… C'est pour les petits zenfants, les petits néléphants quoi ! Ensuite, on a été faire notre mini golf. Je me suis fait massacrer deux fois la gueule bien violemment, je ne sais pas pourquoi, j'étais pas foutu de mettre ma balle dans le trou. Enfin la revanche n'allait pas tarder ! Verdict sur Scandia : ben ça a été une assez bonne surprise. C'est tout ruiquiqui mais le parc est très joli, très bien entretenu avec plein de petites déco partout. Donc à faire si vous avez le temps ou, si comme nous, vous êtes de véritables rollercoaster, des chasseurs de grands huit ! Etape 2 : Adventure City Les trois parcs suivants, à savoir Adventure City, Castle Amusement et Pharaoh ont été visités le même jour. A la base, on pensait aller faire du tourisme à L.A., mais y a tellement rien à voir dans cette ville qu'on a préféré faire du gling prout. Premier arrêt : Adventure City donc. Grosso modo, c'est assez proche de Scandia mais sans mini golf, à savoir petit mais joli. Niveau crédits, c'est pas trop ça par contre. Encore un Junior Miler et une Wild Mouse encore plus molle que la Mack dans les Legoland, je ne pensais même pas que c'était possible ! Enfin, le personnel est très sympa, c'est po cher (demandez la réduction fans de parcs si vous y allez, la carte de l'ECC marche, même si en fait, faudrait plutôt celle de l'ACE), et pour les gamins c'est vraiment parfait. Bon nous on est restés une heure je crois, surtout sur la mini free fall Moser (un modèle un plus grand que celui qu'on voit toujours en Europe) plutôt que sur les grands huit. Egalement bien fandard : la tente embrumée à la vapeur d'eau, tellement embrumée d'ailleurs qu'on n'y voyait plus rien ! Idéal donc pour faire des rencontres impromptues ou shooter sans le faire exprès (enfin presque exprès) dans un gémiard ! Etape 3 : Castle Amusement Park Deuxième arrêt de la journée et bonne nouvelle, y a un tarif spécial Labor Day : pass illimité à moitié prix. Ah ben on va prendre ça. Oooh et y a un méga énorme mini golf, franchement un truc gigantesque, Harquel ne s'en serait pas remis ! L'heure de la revanche aurait-elle sonnée ? Mais d'abord, les attractions. Les deux coasters sont complètement anecdotiques : un Kiddie Miler (eh oui, nous on a Zierer, euh ils ont Miler et en plus ça rime) et un Junior Vekoma petit modèle qui n'est pas foutu de s'arrêter correctement en gare. Quand on a fait notre tour, peut-être est-ce à cause de mes vannes pas très légères, autant est-il qu'on était en surpoids et qu'on n'a donc pas fini dans la gare mais directement sur le lift. Du coup, le premier et le dernier rang sont fermés et même malgré cela, ça plante toujours ! Vekoma rules ! Pour le reste, y a un Flume Ride Hopkins qui ne mouille pas, un comble quand on voit celui du Parc Astérix, un Double Shot, sympa comme toujours, quelques petits Flat Rides et puis vala. Concernant le mini golf, j'ai cette fois foutu la pâtée à toute la troupe et à deux reprises ! Faut dire que la chance était un peu plus avec moi sur ce coup là, même si mon génie stratégique et mon flegme incomparable n'étaient pas en reste. Alors Castle, est-ce que ça vaut le coup ? Ben, si comme nous vous n'avez rien à faire sinon que de vous faire chier dans votre Motel, oui, ça peut faire passer le temps. Après, inutile de faire 100 kilomètres de détour hun … Mais voilà, c'est sympa et en même temps ça reste un petit truc plus pour les enfants que pour les malades du coaster comme nous. Etape 4 : Pharaoh's Lost Kingdom Troisième et dernière étape de ce marathon du crédit pourri, un parc thématisé sur l'Egypte. Enfin, thématisé c'est un bien grand mot, parce qu'à l'image des deux grands huit qui étaient effectivement bien nazes (E-Powered Zamperla et merde Pinfari), le parc n'était pas non plus le plus grandiose qui soit. C'était plutôt très moche, tout riquiqui, bref, vraiment pas glop ! Là encore, il y avait un mini golf, hélas bien moins réjouissant que ceux de Scandia ou de Castle, avec en prime plein d'insectes volants pour venir troubler mon swing. Du coup je me suis fait battre par le suisse qui va encore me parler de cette défaite pendant trois ans tel que je le connais ! Et voilà, on a fait le tour de tous les petits parcs du tour. Prochain chapitre, on passe à un bien plus gros poisson, Six Flags Magic Mountain et son gling AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH dont je parlais quelques lignes plus haut. |
Chapitre 4 : Fans de X
Parc visité : Six Flags Magic Mountain
Six Flags Magic Mountain… Un nom qui fait rêver plus d'un parkfan, moi compris (et Mathias aussi, je ne le cite jamais, mais il était là, je l'avais en bagage accompagné). En même temps, Magic Mountain, rêve ou cauchemar ? Parce que faut bien dire que beaucoup de Trip Reports sur ce parc ne sont pas bien positifs : c'est po propre, les employés sont po motivés, ça traîne, etc…Bref, malgré tous les grands huit absolument monstrueux que compte le parc, il y a clairement moyen de passer une journée bien désagréable ! Et ben, ce ne fut pas le cas pour nous, y a pas à dire, on a été des gros moulus ! D'une part, tous les grands huit fonctionnaient (sauf Flashback, mais bon, on s'y attendait un peu) et d'autre part, il n'y avait absolument personne dans le parc, si bien que malgré l'opération à un train sur toutes les montagnes russes sauf Riddler's Revenge, on a jamais eu à attendre plus de trois trains pour faire un tour ! En fait, mis à part pour X, Superman, Scream, Goliath et Colossus, je crois que pour toutes les autres attractions, on est à chaque fois monté directement dans le train. Donc sans plus attendre, voici le compte rendu de notre visite. Je vous préviens, c'est assez long donc pour les non professionnels, je vous conseille de bien vous hydrater, de faire quelques pauses et de ne surtout pas trop forcer quand vous sentez que ça ne va plus ! A vos marques ? Prêts ? c'est parti ! Première étape de la journée X ! Ah X, rien que de prononcer cette lettre, j'ai déjà de la bave qui apparaît à la commissure de mes lèvres… Déjà vous arrivez sur le parking le matin, c'est la première chose que vous voyez. C'est énorme, très monstrueux, très très jaune aussi et ça donne très très très envie ! Donc dès l'ouverture des grilles, on s'est précipités dessus. Ah ça ne marche pas, ils font encore des tests, mais ça va ouvrir, rassurez-vous ! Ouf. On a quand même attendu une petite demi-heure bien sagement devant l'entrée avec derrière nous, la file qui se formait petit à petit. Enfin ça ouvre, on se rue (je crois que le terme est assez significatif de notre impatience) sur le premier rang. Voilà, les portillons s'ouvrent, enfin ! On passe le harnais tout ça. Ils sont pas mal fichus dans le sens où vous êtes bien maintenus sans être le moins du monde gêné pour lever les bras ou bouger la tête. Par contre, vu qu'il faut le fermer, mettre la ceinture, abaisser le tout, ça prend quand même pas mal de temps. Enfin bref, après presque cinq minutes de vérifications, on attend le « dispatch » libérateur ! C'est parti, en route vers le lift qui est bien haut et bien long. En même temps que j'admire la vue sur le parc, je me demande si je vais trouver ça bien ou pas puisque les avis sont assez partagés sur la bête, les critiques soulignant surtout le fait que ça secoue pas mal. On va bien voir… Donc voici le sommet du lift, les sièges commencent à s'incliner vers l'arrière. Pendant 3-4 secondes, on ne voit plus que le ciel tout bleu puis brusquement, basculement vers l'avant et on se retrouve face vers la terre, à 60 mètres du sol. A ce moment précis, j'ai compris qu'on allait s'en prendre plein la gueule ! Parce que la descente, mes enfants, la descente ! ! C'est inimaginable ! Dire que j'ai osé croire qu'il n'y avait pas mieux que Ge Force, quitte à le crier sur M6 ! Comme j'ai été aveugle ! La descente de Ge Force, c'est du pipi de chat à côté de celle de X, de la merde, c'est du Vekoma comparé à du B&M ! La descente… Comment vous décrire ça… Comment vous décrire le plaisir qu'elle procure ? Je vais vous dire ce qui se passe et vous n'avez qu'à imaginer. Donc voilà, on est en haut, face vers le sol… Tout devant vous restez quelques instants suspendus dans le vide le temps que le reste du train passe la crête. Et puis ça plonge. C'est très rapide, ultra puissant, vous avez à peine le temps de comprendre ce qu'il se passe que déjà les sièges pivotent. On passe à l'envers puis à nouveau à l'endroit. A ce point du parcours, X a déjà balayé Ge Force du sommet de mon classement ! Mais attendez la suite : le Raven Turn. D'abord un énorme demi looping que l'on fait la tête toujours à l'horizontale puis une redescente d'une bonne quarantaine de mètres pour laquelle le train se met en position flying. Piquer vers le sol, la tête la première à plus de 110km/h… hallucinant ! Ensuite vient le salto arrière au sommet d'une grosse bosse, bien fandard aussi. On continue avec la partie « calme » du circuit, le grand demi-tour au-dessus de la gare. Ca permet de reprendre un peu son souffle et de se préparer à ce qui va suivre. Tout d'abord un demi Zero G Roll avec rotation simultanée des sièges, complètement dément et tout en douceur, puis le passage qui fait un peu mal, le deuxième Raven Turn. Le problème, c'est que le train le prend avec trop de vitesse à mon humble avis si bien que les sensations sont beaucoup moins agréables que sur le premier. On finit avec un deuxième roulement avec rotation, cette fois en passant par la position tête à l'envers et, histoire de corser le tout, au milieu des poteaux. Freins et retour en gare. Alors c'est vrai que ce n'est pas très long, mais putain, qu'est-ce que c'est bon, c'est orgasmique ce grand huit, c'est le pied absolu, Ge Force est loin, très loin derrière, à des miles et des miles ! Les secousses ? Oui y en a, mais ça ne gêne pas plus que ça, les sensations sont tellement incroyables qu'on les oublie presque. Lorsqu'on est assis sur les bords du train, c'est moins évident, je me suis quand même pris un bon coup à la sortie du deuxième Raven Turn. Tout cela ne me fait pas changer d'opinion, X est clairement le meilleur grand huit que j'ai fait à ce jour ! Ah, et pour ceux qui se demandent si ça ne fout pas la gerbe ou si les rotations ne nuisent pas au parcours, et bien non, pas le moins du monde, tous les mouvements sont parfaitement synchronisés avec la voie, c'est vraiment du très grand art ! Ca ne ressemble à rien d'autre de connu, je l'aime, que dis-je, je l'adore et je veux le même à la maison ! Comment ? Je peux toujours rêver ? Vous êtes dur … Le soir, on l'a refait un coup. Bon là, 1h30 d'attente et pourtant la file n'était pas franchement longue. Juste que le débit est une vraie catastrophe ce qui est fort dommage. Imaginez, avec un train toutes les cinq à dix minutes, ça ne risque pas d'avancer très vite. Enfin, on l'a fait de nuit, tout derrière et c'était encore plus le délire que le matin. A l'arrière, la descente est encore plus incroyable puisque vous êtes propulsé dans le vide par le reste du train. Le pied le plus total je vous dis ! Et puis voilà, c'est tout sur le X… Ca serait quand même chouette que S&S ressorte le concept des cartons. Y a aussi la rumeur comme quoi B&M serait en train de préparer sa propre version. Un 4th Dimension B&M, le fantasme absolu ! Bon enfin, j'ai fait l'éloge de cette merveille sur plus d'une page, va falloir qu'on passe à la suite ! Il me reste encore treize coasters, quelques water rides et un parc aquatique à disséquer ! J'espère que vous n'êtes pas pressés ! Déjà Vu Scherzie m'avait fait tout un foin avec son Giant Inverted Boomerang, comme quoi c'était la Mecque des sensations tout ça, donc j'étais assez heureux d'enfin pouvoir essayer la chose. Mouais, ok, c'est bien mais franchement, y a pas de quoi grimper au mur. D'accord, les tours verticales sont très sympas, mais le reste, les inversions quoi, c'est pas super intéressant. Faut aussi dire qu'on l'a fait au milieu en montant directement dans le train de peur que la bête ne lâche juste devant nous comme ça avait été le cas à Paramount. Et puis aussi, le faire juste après X n'a pas trop joué en sa faveur. Enfin, même si ça reste pour moi ce que fait de mieux mon constructeur hollandais, à choisir, je préfère largement un bon Inverted B&M style Nemesis ou Katun. Riddler's Revenge Après la déception Vortex à Paramount's, voici la séance de rattrapage des Stand Up ! Et ce coup-ci, l'examen fut réussi haut la main ! C'est plus gros, plus haut, plus doux, plus tout quoi ! Le parcours est super long, rapide, foune, bref, c'est vraiment de la très bonne came. Seul petit reproche, si devant ça passe sans problème, à l'arrière c'est un peu plus désagréable avec quelques baffes non négligeables sur la fin du parcours. Mais dans l'ensemble, on a beaucoup aimé et on le classe n°2 sur le parc derrière X et devant Déjà Vu. Batman the Ride Un grand classique qui malgré ses 11 ans d'âge reste doux comme au premier jour. Le circuit est court, ultra intense, surtout sur la fin et je reste toujours impressionné par la vitesse à laquelle le train négocie les Flat Spin sans pour autant que ça tape ! Accessoirement, la théma est vraiment chouette avec une file et une gare toutes deux très jolies. Dommage que Six Flags n'ait pas continué dans cette direction avec les grands huit suivants. Scream! Encore du B&M, cette fois-ci, c'est la copie du Medusa de Great Adventure construite sur un morceau de parking comme seul Six Flags sait le faire (c'est à dire en laissant les anciens marquages au sol). Le parcours est assez long mais pas plus renversant que cela malgré les sept passages à l'envers. Ca ne vaut largement pas le Medusa de Marine World. Colossus Un vénérable Wooden qui a été plusieurs fois modifié par Six Flags afin d'aplanir des bosses, supprimer des double down, bref virer tout ce qu'il y avait de foune… Merci merci … Enfin, la bête reste assez amusante avec de nombreuses descentes plutôt impressionnantes et un circuit bien long. Goliath Un Megacoaster sans airtime, tu parles d'un concept ! La première descente est franchement sympa, ça va quand même bien vite. Ensuite, y a une bosse avec un léger flottement puis hop, trim brakes à fond ! Génial. On continue ensuite avec une grosse spirale bien intense et puis … et puis c'est fini. Ah, déjà, c'est tout ? Ben oui, c'est tout … Mouais, franchement je reste sur ma faim. Enfin point positif, le grand huit est super doux, plus que Silverstar par exemple, mais faute d'airtime et d'un parcours vraiment intéressant, je lui préfère le B&M allemand. Accessoirement la plus longue file de la journée, X mis à part : 15 minutes :p Ninja Un Suspended Coaster Arrow construit à flanc de colline. Le circuit est très sympa puisqu'il reste toujours assez proche du sol ou de l'eau et zigzague continuellement entre les arbres. Une assez bonne surprise, je dois bien dire, même si c'est pas non plus le top du top. Superman the Escape Pendant presque toute la journée on a craint de ne pas pouvoir le faire et puis non, à 17 heures on a entendu un énorme bruit : le monstre se réveillait. Vite vite, on fonce au sommet de la colline au centre du parc, là où se trouve la gare (bien sûr on était complètement à l'opposé). Quelques minutes d'attente et une petite panne plus tard, nous voici dessus. Verdict ? Mais c'est quoi cette blague ? Ils osent appeler ça une accélération ? ? Mais même un E-Powered ça part plus vite ! La redescente en chute libre c'est marrant, ok, mais sinon, c'est vraiment un pétard mouillé ce truc ! Gold Rusher Le seul grand huit familial du parc, eh oui, y en a quand même un. C'est un petit Mine Train qui se promène sur la colline au centre du parc. Deux lifts, quelques jolies descentes et une vitesse assez correcte, bref c'est plutôt amusant même si pour les gros blasés que nous sommes, ça manque un peu de piment. Viper Alors là, je vous préviens, là on en arrive aux grands huit pas super réjouissants… Donc commençons par Viper, un des plus haut grands huit à inversions du monde. Imaginez un Goudurix de 60 mètres, le rêve hun ! Inutile de le préciser, j'ai beaucoup souffert dans ce truc, c'est vieux, ça tremble, ça vibre dans tous les sens, une horreur ! Le truc marrant c'est qu'ils ont foutu des trim brakes partout là où il y avait un semblant de ligne droite sur le parcours, à savoir au sommet de la grande descente, après le premier looping, après le troisième et pour finir, après le Boomerang. Une vraie blague ce truc, enfin une blague qui fait mal… Psyclone Après le pathétique Bandit de Movie Park Germany, voici un autre Wooden de merde repompé sur le mythique Cyclone de Coney Island ! Ils sont quand même pas doués, le Cyclone, l'original, il est super bien, pourquoi est-ce qu'ils sont pas foutus d'en faire une copie correcte ! Tout comme Viper, ça freine presque à chaque bosse, c'est d'un non-intérêt total, bref +1 et on oublie vite fait ! Revolution Non mais alors là franchement, ils devraient avoir honte ! Avoir massacré un Schwarzkopf ! Ca devrait être puni par la loi, faut les pendre haut et court, plus méchant encore, les coller dessus toute une journée pour qu'ils comprennent que ce genre de truc ça se fait pas ! Je vous explique. A la base, Revolution, c'est le premier grand huit moderne à looping. Circuit long, très joliment intégré au terrain, doux comme tout Schwarzkopf qui se respecte. Sauf que ces messieurs de Six Flags n'ont rien trouvé de mieux que de foutre des harnais, les pires qui soient, des trucs plus durs que la pierre et plus inconfortables que le pire des Boomerang Vekoma. Résultat, le parcours est un calvaire, il n'y a plus aucun plaisir, tout n'est que douleur et regret lorsque l'on imagine comment le grand huit devait être bien du temps où il n'y avait que des lap bars. Canyon Blaster Le crédit kiddie. Du Miler pour pas changer. Gling prout Voilà, je suis au bas de la troisième page et j'ai enfin fini avec les grands huit. En même temps, mis à part les grands huit, y a rien d'autre à Six Flags. Les quelques rares Flat Rides sont pour la plupart fermés, voir laissés à l'abandon, pareil pour la tour et le monorail, reste les Water Rides, au nombre de cinq. Tout d'abord il y a le Splash. C'est du standard avec bosse sur la descente donc on l'a zappé. Ensuite, deux circuits de bûches, à chaque fois construits sur la colline et donc assez bien intégrés au décor. Le premier, Log Jammer, se trouve près de l'entrée et possède un parcours long et assez rapide qui se termine par deux chutes l'une à la suite de l'autre. Ca casse pas des briques mais c'est tout de même assez rigolo. Le second circuit, baptisé Arrowhead Splashdown, est quant à lui situé de l'autre côté, sous le Ninja. Bien que plus récent, il est aussi moins bien que Log Jammer car plus court et ne possédant qu'une seule descente. Après cela nous avons les bouées, Roaring Rapids, qui fonctionnent en mode sous-marin. Franchement, je n'avais jamais vu de si grosses vagues sur une attraction de ce type ! On a fini le parcours saucés de la tête aux pieds, complètement hilares et avec au bas mot 15 centimètres de flotte au fond du bateau ! Comme quoi, les californiens ne connaissent peut-être pas la signification du mot airtime mais au moins ils savent faire des attractions à flotte qui mouillent jusqu'au caleçon ! Dernier Water Ride, un truc dont je n'avais jamais entendu parlé : Sierra Falls. C'est une descente en canoës pneumatiques dans un toboggan aquatique fermé, dans le même genre que le Hara Kiri de Toverland mais en beaucoup plus long. C'est là aussi très humide, très foune et surtout très joliment décoré avec tous les supports camouflés dans les séquoias en béton. Voilà, ouf, on a fait le tour des attractions de Magic Mountain. Ah mais il reste encore Hurricane Harbor, et oui, c'est pas fini ! Avant cela on va conclure sur le parc comme ça, ce sera fait. Donc comme dit beaucoup de lignes plus haut, on a vraiment eu les conditions de visite idéales. Franchement, à part un deuxième train sur X, je ne crois pas qu'on aurait pu souhaiter mieux. Tous les coasters marchaient, y avait pas un chat donc le parc a pu rester propre toute la journée. Du coup, je garde un très bon souvenir de cette visite sur la montagne magique. Y a pas à dire, ils ont quand même une très belle collection de montagnes russes, pas grand chose à côté, mais moi ça me suffit ! Et puis bien sûr, y a X ! Concernant les reproches que je pourrai faire, je dirai quand même quelques mots sur la politique Six Flags. Pourquoi ne pas une année mettre un peu de sousous pour retaper tout ce qui tombe en ruine ? Je sais que sur le plan marketing, mieux vaut investir dans un nouveau grand huit, mais quand même … Retaper la tour, le monorail, les flat rides. Quand on voit le véhicule du Thrill Shot qui traîne sous les freins de Batman ou les wagons de la Freefall qui moisissent à côté de Scream, on se rend bien compte que l'entretien c'est vraiment pas trop leur fort ! Et c'est dommage parce que le parc est très agréable, grand, très boisé, donc une petite remise à neuf ne pourrait lui faire que du bien ! Bon ceci étant dit, le parc aquatique, Hurricane Harbor. Alors autant la visite de Magic Mountain s'est bien passée, autant là ça a vraiment été la cata et on a bien pu être témoins du bordel Six Flags (et donc imaginer l'horreur que ça doit être quand SFMM est blindé). C'est bien simple, sur les deux heures qu'on a passées dans le parc aquatique, on a réussi à faire cinq toboggans ! Pas que c'était bondé, non non, juste que les employés sont lents, que les files n'avancent pas, juste ce genre de choses, énervantes au possible. Donc déjà, la moitié des toboggans sont fermés, super… Ensuite il n'y a qu'une seule personne par toboggan à la fois et la suivante ne peut aller dans le bassin de départ qu'une fois que la précédente a quitté la piste d'arrivée (et accessoirement que l'employé s'est réveillé). Du coup, au rythme d'un départ toutes les deux minutes, les files n'avancent vraiment pas vite ! Alors ce qu'on a essayé… Tout d'abord le Tornado de Proslide, une descente en bouées quatre personnes dans un entonnoir géant. C'est assez court mais très foune et surtout, ça débite ! Du coup, sur les cinq toboggans fait, celui-ci compte déjà pour deux ! Ensuite, on s'est risqués dans la file pour les tubes rapides. Une demi-heure d'attente pour faire une descente, pas mal ok, mais franchement, attendre une demi-heure ! On a enchaîné avec les toboggans en chute libre. Après avoir poireauté un bon quart d'heure, l'employé (le seul qu'on ait vu qui essayait un peu d'accélérer les choses) nous a fait signe qu'on pouvait passer devant tout le monde puisque les gens préféraient descendre par la piste plus calme. Mais pourquoi ne pas faire des files séparées ? Concernant les deux chutes libres, ça va, c'était marrant, mais y avait rien de bien nouveau. Après cela … Et ben c'est tout, ça fait cinq. En gros, on en avait marre de ce foutage de gueule donc on est allés se rhabiller pour retourner faire du coaster. Mon avis sur le parc, vous vous en doutez ne vas pas être très positif. J'ai été franchement très déçu par l'organisation, par le fait que seulement une partie du parc soit ouverte, par le personnel mou, bref par à peu près tout sauf par les toboggans ! Parce que c'est bien ça le comble, les toboggans, ils sont cool, mais attendre 30 minutes pour en faire un, faut pas pousser non plus ! Voilà, c'est avec ce constat négatif que se clôt ce chapitre dédié à la seconde capitale mondiale du grand huit. Mis à part le cas Hurricane Harbor, on a passé une excellente journée, remplie de je ne sais combien de montées d'adrénaline et de deux tours de X. C'est pas énorme deux tours, je sais, mais c'était déjà tellement formidable… X, we miss you ! |
Chapitre 5 : Knott so good
Parc visité : Knott's Berry Farm
Dernier chapitre de ce livre consacré aux parcs à crédits, voici Knott's Berry Farm. De tous les parcs qu'on a visités, je crois que celui-ci était le plus sinistré, y avait vraiment pas un chat, personne, nada, voilou, les allées étaient désertes tout comme les files d'attente. Au moins, on va pouvoir rentabiliser le billet d'entrée ! L'entrée parlons-en ! Comme chez Six Flags, il y a le petit panneau annonciateur des bonnes nouvelles, en gros, quelles sont les attractions fermées aujourd'hui. Ah, Ghostrider est sur la liste… Eh merde, le seul wooden du tour qui semblait un tant soit peu potable! C'est pas juste ! Bon le reste, including Perilous Plunge a l'air de marcher, c'est déjà ça ! Enfin ça fait quand même bien chier pour Ghostrider, comme dit le proverbe : « Un CCI, c'est rarement pourri ». Donc après s'être farci l'hymne américain en hommage aux héros défenseurs de la liberté, de l'amour universel et du sacro-saint pétrodollar, on entre dans le parc. Première étape, Xcelerator parce qu'après avoir découvert la catapulte hydraulique sur Kanonen à Liseberg il y a deux mois de cela, j'étais assez curieux de voir ce que ça donnait sur un modèle un peu plus puissant. On est les premiers dans la gare, on réveille un peu les employés qui finissaient leur nuit. On prend place, on abaisse la lap bar, oui, pas le harnais, ça fait bien plaisir ça. Il a quand même l'air bien haut ce top hat. Un « clear one, clear two, dispatch, enjoy your ride » plus tard, wouuuuuuuuup, ça part ! Punaise, ça déchire ce truc, on sent vraiment bien passer l'accélération ! Après montée vers le ciel, rotation, quelques micro secondes pour observer le panorama puis retour vers le sol à toute berzingue. Vraiment excellent. La suite est plus anecdotique, deux virages dont le second est incliné à plus de 90° puis freins. Verdict ? Ben ça déchire, et pas qu'un peu. Ok c'est ultra court mais on en a vraiment pour son argent tellement la bête est puissante. Et puis ça permet aussi d'imaginer quelles tueries doivent être Dragster ou Kingda Ka qui sont encore deux fois plus hauts et presque deux fois plus rapides ! Après notre premier tour, vu qu'il n'y avait personne en gare, on est restés assis dans le train. Et puis le tour suivant et puis celui d'après encore. En gros, c'était comme ça toute la journée : on s'assied dans le train et puis on en descend quand on en a marre. On a d'ailleurs vu un type de l'ACE qui est resté dedans toute l'aprem'. En même temps, il n'avait pas l'air très net le gars… Estimant que quatre tours ça suffisaient pour le moment, on a ensuite été essayer les autres attractions du parc en commençant bien entendu par les montagnes russes. Petit passage en revue : Silver Bullet Silver boulet oui ! Mais c'est quoi ce truc, c'est une blague ? ? Ils sont où les G ? Oui oui, je sais, dans mon cul, merci pour la subtilité ! Non mais franchement, y a rien, pas une petite accélération ! C'est tout mou de partout, encore plus que Silverstar, c'est vous dire ! La descente n'a aucun intérêt, le looping tout comme le Cobra Roll sont apathiques, la spirale à 270°, n'en parlons même pas. Et puis les Flat Spins … Les Flat Spins, purée, c'est génial d'habitude les Flat Spins, y a des accélérations de ouf dans ces trucs, surtout sur les Inverted. Ben là non, que dalle. C'est d'autant plus dommage que leur enchaînement est vraiment pas mal avec la petite bosse inclinée entre les deux. En fait, les seuls éléments qui tirent un peu leur épingle du jeu, ce sont ceux justement qui demandent de la légèreté, à savoir le Stengel Dive et le Zero G Roll. Et puis la spirale finale qui est quand même bien intense. Et à côté de cela, le parcours est super silencieux, ultra doux (de Garnier), pas désagréable donc, mais pas excitant non plus. Sinon parlons aussi un peu de la zone en dessous du coaster… C'est la première fois que je visite Knott's donc je n'ai pas connu l'avant Silver Bullet, mais d'après les photos, le lac était plus grand, y avait des arbres, etc … Maintenant, plus rien, juste une grande dalle de béton ! Je finirai par un petit mot sur les employés de l'attraction. J'aurai pu les flinguer ceux-là. Non pas qu'ils étaient mous, ils l'étaient mais ça, ça collait parfaitement avec l'attraction. Non juste ce besoin de parler continuellement dans le micro pour nous raconter leur vie. Mais qu'est ce qu'on en a à foutre de leur vie, ils ne veulent pas se la fermer ! Allez, vite, passons à la suite ! Montezooma's Revenge Un Shuttle Loop Schwarzkopf, c'est toujours sympa, mais avec Xcelerator juste à côté, ça perd quand même un peu de son intérêt. Enfin ça reste foune même si la catapulte est à des années lumière de celle du monstre Intamin. Boomerang Aie, ouille, bang, boum, je vous passe les commentaires, ça ne serait de toute façon qu'une suite de gros mots et d'insultes envers Vekoma. Jaguar Un gros Junior Coaster Zierer avec un circuit assez long, deux lifts et un passage à travers le looping du Schwarzkopf. C'est bien gentil… Timberline Twister Le crédit pour lequel il faut auparavant aller à la pêche au gamin. Les wagons ne sont pas prévus pour les personnes de plus d'1m20 mais y a un chouilla d'airtime, c'est déjà ça ! On enchaîne ensuite aux attractions qui mouillent (ou pas, mais dans ce cas, elles ne sont pas founes). Je passe sur les bouées qui sont complètement pourries avec des jets d'eau qui s'éteignent dès que vous vous en approchez ! Une honte ! Ensuite, il y a le Flume Ride, très bien lui par contre, avec un parcours très long, joliment thématisé et agrémenté de deux descentes. Vraiment une très bonne surprise ! On finit par Perilous Plunge, le Shoot the Chute de l'extrême ! 35 mètres de haut, descente à 70° et LA vague, the wave, le truc ultime qui ne laisse pas un centimètre carré sec ! Excellent ! Par contre, niveau chargement, c'est pas trop ça, cinq minutes pour serrer tous les harnais, ceintures et compagnie. Heureusement qu'il n'y avait personne… Pour se sécher après cela, on s'est lancé sur le Top Spin Floorless : Riptide. Alors le programme est complètement nul, la nacelle ne fait même pas un tour complet à pleine vitesse, c'est poussif à mort, bref de ce côté là, c'est vraiment de la merde. Là où ça devient foune, c'est qu'il y a des jets d'eau et que, au contraire des bouées, ici ils n'hésitent pas à s'en servir et à vous les envoyer dans la gueule. C'est sûr que quand on les reçoit dans le nez à l'envers, c'est pas tip top, mais sinon c'est vraiment excellent, à la fois totalement inutile et en même temps tellement défoulant ! Ensuite, vu que je me sentais d'humeur joyeuse, je me suis aussi lancé sur l'Afterburner, à la grande surprise de Scherzie qui doit d'habitude me motiver pendant des heures avant que finalement je renonce. En fait ça allait, il n'était pas trop méchant avec accessoirement un programme super mal foutu qui faisait que c'était toujours les mêmes qui se retrouvaient au sommet leur des balancements. Nous on était justement à la bonne place, mais pour les autres, ça a pas du être aussi marrant. Je n'oublie pas non plus la triple Turbo Drop S&S, Supreme Scream, qu'on a fait un paquet de fois. Ben oui, comme ailleurs, y avait personne ! Pour finir, le reste des attractions. Pas grand chose une fois qu'on a passé les grands huit et les manèges à sensations. Un petit train assez marrant, Calico Mine Ride, qui serpente au milieu d'une mine reconstituée, une tour panoramique pour faire des photos, un Sky Skater posé au sol et non au sommet d'une certaine Stratosphère Tower. Vu qu'on avait testé l'autre avant (pour ceux qui lisent en diagonale, je rappelle que ce Trip Report ne suit pas l'ordre chronologique), celui là nous a… comment dire… un petit peu laissé sur notre faim (doux euphémisme). Et puis voilà, c'est tout. Conclusion sur le parc ? Mouais, bof, j'avoue que j'ai été un peu déçu… Déjà j'ai assez mal digéré que Ghostrider soit fermé, ensuite, je sais pas, j'ai pas accroché. C'est sûr qu'il n'y avait personne donc pour l'ambiance, c'était pas trop ça. Et puis aussi niveau grands huit, c'est quand même pas terrible terrible, mis à part Xcelerator, le reste, c'est sympa ok, mais c'est loin d'être la panacée. Par contre le parc s'en tire bien niveau water rides grâce à la présence du très bon circuit de bûches et du très humide Perilous Plunge. Le soir on a été mangé chez feue madame Knott dont le resto se trouve juste à la sortie du parc. Y a pas à dire, c'était vraiment très bon et surtout pas cher du tout : 15$ pour un menu avec soupe, entrée, plat et dessert ! Bref, je vous le recommande très vivement, en plus, ça vous changera un peu du McDo et de toutes ses saloperies de fast food (sauf Jack in the Box et Panda Express, ceux là ils sont cool). Voilà, fin du livre 1, j'espère que vous n'en avez pas encore trop marre parce qu'il y en a encore deux qui suivent derrière, à commencer par celui consacré à nos étapes touristiques et culturelles. |
Livre II : Les dé-tours
Chapitre 6 : Golden Gate in Golden State
Parcs visités : -
San Francisco, la cité aux pleins de colline super raides ! Non franchement, c'est impressionnant, c'est le dernier endroit au monde où j'aurai envie de faire un créneau en côte…Enfin, à part cela, que peut-on raconter sur cette ville ? Plein de choses assurément. On va faire ça par quartier, ce sera peut être plus simple. Downtown Le terme Downtown désigne pour les villes américaines le centre d'affaire qui est généralement aussi l'endroit où se trouvent tous les magasins, les grands musées, etc… A San Francisco, il est construit sur la pointe nord de la péninsule et, curieusement, c'est assez plat, limite le seul endroit de la ville où il ne faut pas crapahuter sur des pentes extrêmement inclinées. L'architecture se résume à de grands gratte-ciel de verre et d'acier, toujours très impressionnants pour nous autres européens qui ne sommes pas trop habitués à ce genre de bâtiments. Le plus grand de tous, le Transamerica Building est aussi le plus amusant visuellement ; il s'agit d'une tour de 260 mètres de hauteur qui, avec sa forme pyramidale plutôt originale, domine la skyline de San Francisco. China Town Situé sur la colline juste derrière Downtown, China Town, c'est un autre continent en plein cœur de San Francisco. A peine passée la monumentale porte qui en marque l'entrée, on se retrouve en Asie. Les restaurants chinois alternent avec les magasins vendant toutes les merdes imaginables made in Hong Kong, il y a des pagodes et même les enseignes américaines sont ici relookées à la mode empire du milieu. Assez rigolo et très dépaysant ! Les Piers Alors un Pier, qu'est ce que c'est ? Eh bien c'est une jetée au bord de l'eau, généralement en bois. A la base, c'est là que les marins pêcheurs amarraient leurs bateaux, maintenant ça s'est transformé dans pas mal de villes américaines en centres de loisirs, avec restos, boites de nuits et toute une foule d'autres attractions touristiques. Sur celui de San Francisco, y a pas grand chose à dire… C'est grand, il y a un nombre impressionnant de boutiques à peu près aussi bien fournies en babioles inutiles que celles de China Town, une dizaine de restaurants de poissons au centimètre carré, un carrousel (très important ça) et pis vala. Ah aussi, juste à côté, y a une jetée avec plein de phoques posés dessus, c'est assez amusant, surtout quand ils commencent à se taper dessus. Golden Gate Le Golden Gate, LE symbole de la ville. Alors c'est gros, c'est très haut et c'est orange foncé, pas rouge ! Après, vous décrire ça, c'est pas très facile hun, à la base c'est un pont suspendu, voilà, que dire de plus… Que y a toujours des nuages autours et que c'est très chiant pour faire les photos ? Ben ça y est, c'est dit ! Sinon, reportez-vous aux pics (avec ciel couvert donc) et à leurs superbes commentaires… Alcatraz La grosse déception ce truc ! C'est même pas pareil que dans le film Rock ! Les cellules, les douches, le phare, rien du tout, c'est totalement différent. Y a même pas la ballade en wagonnet dans les catacombes, moi qui m'attendait à faire un crédit, tu parles ! Comment ? Certains faits présentés dans le film peuvent légèrement différer de la réalité ? Michael Bay nous aurait menti ? Et merde ! Plus sérieusement, la visite à Alcatraz vaut vraiment le coup. En plus de la très belle vue sur la baie de San Francisco, le tour audio est bien foutu, très instructif et attention, il a gagné le premier prix à un concours de tour audio, la classe ! Et puis, ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de visiter une prison, de voir comment la vie s'y organise, quelles sont les activités organisées par les GM (gentils matons) en plus des règlements de compte au couteau à la cantine. Un peu tout le reste Terminons la visite par les restes des curiosités avec pour commencer le Cable Car. A peu près aussi connu que le Golden Gate, le Cable Car est un système de transport assez antique de tramways qui fonctionnent grâce à un câble passant sous la chaussée. C'est assez marrant de voir circuler ces vieux chariots dont le système de fonctionnement n'a pas évolué depuis sa mise en service au milieu des gratte-ciel et autres bâtiments ultra modernes. C'est tout aussi marrant de monter à bord puisque lors des descentes, le véhicule se décroche du câble et avance de plus en plus vite grâce à la gravité avant de freiner in extremis à chaque carrefour dans une odeur de brûlé assez peu rassurante. Autre paysage typiquement sanfranciscain (ça se dit ?), la Lombard Street. Kécecé ? Allez voyons, vous savez, la rue qui descend en zigzag au milieu des hortensias, c'est ultra connu ! L'intérêt est assez limité, c'est sûr, mais c'est plutôt joli et je ne serais vraiment pas contre avoir une des bicoques qui bordent cette rue ! Ensuite ensuite… quelques espaces verts ? Pourquoi pas. Alors, il y a le Golden Gate Park qui, curieusement, ne se trouve pas à côté du célèbre pont. On n'y est pas resté très longtemps vu que la nuit commençait à tomber et qu'il faisait pas franchement chaud. Ce qu'on a pu en retirer c'est que c'est très grand, une véritable forêt au milieu de San Francisco, un peu comme l'est Central Park à New York. Autre parc, un poil plus petit, celui devant le Palace of the Fine Arts, un monument qu'on aperçoit aussi dans ce film foutage de gueule qu'est Rock, au moment où Sean Connery retrouve sa fille pour la première fois. C'est un mélange entre architecture grecque et romaine, le tout construit tout en stuc au début du 20ème siècle comme seuls les américains savent le faire. On termine avec la Coit Tower. Une tour avec un nom pareil, tu parles que j'avais envie d'aller voir ça. Elle est construite au sommet d'une colline, juste à côté de Downtown et offre une vue très impressionnante sur la ville et la baie. Voilà voilà, je ne vais pas m'étaler plus. San Franciso est vraiment une très belle ville mais la décrire encore plus en détail ne servirait à rien je crois, il faut aller voir ça de ses propres yeux. Enfin, en attendant le décollage de votre avion, vous pouvez toujours vous faire une idée avec nos petites photos commentées comme toujours avec plus ou moins de bonne foi et des jeux de mots plus ou moins lamentables. |
Chapitre 7 : De Pier en Pier
Parcs visités : Santa Cruz Beach Boardwalk, Pacific Park, Belmont Park
La Californie, le Pacifique, tout ça c'est très joli, mais c'est encore mieux quand, au bord du grand océan est construit un parc d'attractions. Ben oui, parce que vu que l'eau est super froide, on ne se baigne pas. Alors comme rester assis sur le sable, ça va cinq minutes, mais après y en a vite marre, quand il y a un bon petit crédit juste à côté, c'est tout de suite plus stimulant ! Ce genre de parcs construits au bord de la plage, il y en avait un beau paquet il fut un temps mais manque de popularité, ils ont tous fermé les uns après les autres. Aujourd'hui, il n'en reste que trois : Santa Cruz Beach Boardwalk à Santa Cruz (ben tiens), Pacific Park à Los Angeles et Belmont Park à San Diego. Petit tour d'horizon de ces parcs les pieds dans l'eau. Santa Cruz Beach Boardwalk Clairement le plus grand des trois parcs de ce chapitre. Il est construit le long de la plage de Santa Cruz et comporte, malgré la superficie réduite, un nombre assez important d'attractions. Quand on arrive, on ne voit au départ que le gros Wooden, Giant Dipper, et les bûches. On découvre ensuite petit à petit toute une foule de manèges cachés par-ci par-là, de Dark Rides construits les uns au-dessus des autres dans des hangars sous le pavé dont on ne soupçonnerait même pas l'existence. Commençons notre tour d'horizon avec les montagnes russes et avec la plus grosses d'entre elles : Giant Dipper. Ce vénérable grand huit en bois, entièrement blanc, longe une bonne partie du parc avec son parcours en double out and back (deux aller retour). C'est pas particulièrement long ni particulièrement haut mais c'est très agréable, en très bon état, donc sans vibrations désagréables. Franchement, quand j'ai vu sur rcdb que Giant Dipper datait de 1924, j'ai eu un peu de mal à le croire tellement ça semble neuf. Petit plus du parcours : une petite partie avant le lift dans le noir complet très surprenante. Gros moins : presque pas d'airtime ! Enfin ça reste le meilleur wooden qu'on ait fait durant le trip. Ce n'est certainement pas le top du top en la matière, mais avec comme concurrents Psyclone ou Grizzly, il ne pouvait que bien s'en sortir… Deuxième coaster du parc : Hurricane, un grand huit en acier ultra compact avec un parcours assez amusant même si certains virages sont parfois un peu trop inclinés et une descente à mi circuit particulièrement raide. On finit avec le Junior du coin, Sea Serpent, du Miler pour pas changer. On passe ensuite aux choses qui mouillent. Ici il n'y en a qu'une et c'est un Flume Ride Arrow avec une seule descente et un parcours entièrement en hauteur qui permet d'avoir une jolie vue sur le parc et sur la baie de Santa Cruz. Niveau dark rides, là par contre, c'est déjà un peu plus fourni. Il y a tout d'abord un train fantôme assez pourri dont je n'ai pas gardé grand souvenir. En fait, c'est une manière polie de dire que je ne me rappelle carrément plus ce qu'il y avait dedans ! Après cela, il y a aussi Cave Train, une ballade dans l'univers de la préhistoire avec des décors entièrement éclairés à la lumière noire. C'est pas mal fait, y a beaucoup d'humour mais bon, au final ça reste un truc assez cheap. La bonne surprise vient avec le troisième et dernier dark ride : Ghost Blasters. Il s'agit d'un circuit interactif construit par Sally utilisant presque uniquement des décors 2D. C'est pas super long mais c'est bien réalisé et très foune. Alors ok, ça ne vaut pas Challenge of Toutankhamon dans le genre, mais pour un parc de la taille de Santa Cruz Beach Boardwalk, c'est déjà très bien. Après cela, des machines à vomi en tout genre. Y en a une belle collection dont certaines, malgré mon aversion pour ce genre d'engins en général, ont quand même réussi à s'attirer mes bonnes faveurs. Parmi le lot il y a donc un Double Shot. C'est une tour ça et j'aime les tours donc c'était facile. Moins évident, le Rock-O-Plane, une sorte de Luna Loop Heege version grande roue en un peu plus extrême. Là, il faut saluer le travail de persuasion de Scherzie qui a finit par réussir à me faire monter dessus ! Et je ne l'ai pas regretté ! En fait, on est capable de contrôler soi-même la position de la nacelle et son oscillation à tout moment. On peut donc se la jouer en roue libre ou la bloquer pour faire des loopings vers l'extérieur et se prendre un max de G négatifs ! Très très foune, dommage que ça n'existe pas en Europe ce truc ! Autre curiosité testée, le Cliff Hanger. Ca ressemble pas mal au Fly Away de Huss sauf que là ça ne monte pas à la verticale, Dieu merci. Enfin, même à 45° ça fout la gerbe, moi qui espérais avoir des bonnes sensations de vols comme sur Air, tu parles, j'ai surtout eu la sensation que mon petit déj remontait vers le haut ! Ensuite je passe sur les bateau pirate, Break Dance, Kamikaze, Afterburner et compagnie. Scherzie et Marco en ont testé quelques-uns uns, moi j'ai préféré rester en bas… Courageux mais pas téméraire ! Sinon pour finir, les autres attractions, les trucs un peu cool pour se reposer quoi. Donc là c'est très classique : grande roue, carrousel et plus original, un télésiège qui longe la plage. Pour les enfants, y a aussi pas mal de petits manèges tous regroupés dans une zone à côté du Flume Ride. En conclusion sur Santa Cruz Beach Boardwalk, on peut dire que c'est un parc qui nous a bien plu. L'ambiance bord de mer est très agréable, les attractions sont très nombreuses, y en a pour tous les goûts et en plus, elles sont toutes en très bon état. Un parc à voir donc si vous descendez de San Franciso en longeant la côté, ce que je vous recommande parce que d'une part, c'est très joli et, d'autre part, les routes à l'intérieur des terres sont d'un chiant, mais d'un chiant… Pacific Park C'est le parc au bord de du Pacifique qu'on voit dans la pub pour la Renault Modus ! ! Mais si allez, celui avec le grand huit tout riquiqui ! Mais pourquoi on y a été alors ? Surtout qu'on a bien passé une heure à se paumer dans Hollywood ? Ben je sais pas trop… Une fois de plus pour faire +1 ? C'est fort possible … Le grand huit en question, c'est un Morgan d'une quinzaine de mètres de hauteur et de moins de 500 de long. Ah, on n'a droit à deux tours. Pour 5 dollars, c'est vrai qu'un seul, ça aurait été un peu de l'arnaque ! Deux aussi ? Oui c'est sûr que c'est quand même pas donné. Concernant l'incroyable circuit qui se compose de deux spirales et de quelques bosses, pas grand chose à dire… Ah si, je crois qu'il y avait dessus l'airtime le plus violent qu'on ait eu à subir sur tout le trip. Finalement, ça le valait peut-être ces 5 dollars… Belmont Park Dernier parc de ce chapitre, cette fois on est à San Diego, toujours au bord de l'océan. Au programme un tout vieux Wooden restauré grâce à un comité de passionnés, c'est cool ça. Le parcours est un double aller retour avec pas mal de bosses mais hélas, cent fois hélas, jamais d'airtime. C'est dommage parce que l'ensemble est très fluide pour un Wooden ! Pour le reste du parc, pas grand chose, c'est vraiment minuscule. Je me souviens d'un Chaos et après, c'est le vide… Sans doute un carrousel mais en tout cas, ni Water, ni Dark Rides. En gros, ça ne vaut le détour que si vous allez à San Diego, plutôt pour la ville que pour Sea World qui, comme cela sera démontré dans le chapitre 10, est un parc vraiment pourri. |
Chapitre 8 : Sequoia Adventure
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Après les Piers, entamons maintenant notre partie consacrée à la nature et aux grands espaces avec, pour commencer, Sequoia National Park. Comme son nom l'indique, la principale chose à voir ici, ce sont des taxodiacées modèle sequoia gigantea, des arbres plutôt très très grands, genre les plus grands du monde quoi. Pas vraiment une expo de bonsaïs si vous voyez ce que je veux dire. Le parc se visite bien entendu en voiture, on est aux USA, on ne va pas faire ça à pied ! Non mais en plus, c'est quand même sacrement grand, la piste doit faire dans les 40 kilomètres vu que tous les gros séquoias n'ont pas été foutus de pousser bien sagement l'un à côté de l'autre ! Donc que dire sur ces gros machins ? Ben que c'est quand même très impressionnant, le plus grand, le General Shermann Tree, fait 83 mètres de hauteur et son volume de bois approche les 1500 mètres cubes. En gros, en débitant seulement deux arbres de la même taille, vous pouvez vous construire une réplique de Colossos dans votre jardin, facile non ? Après il y a le General Grant Tree, alias l'arbre de Noël national (c'est son pseudo) qui est pas mal monstrueux aussi et, ça c'est super important, qui est également le seul monument vivant des Etats Unis dédiés à la mémoire des soldats morts au combat. Moi je dis, respect ! Mis à part les séquoias portant donc souvent des noms de généraux de la Guerre de Sécession ou parfois ceux des états de l'union, il y a aussi quelques gros cailloux qui offrent une vue impressionnante sur la Sierra Nevada comme le Moro Rock qui culmine à 2050 mètres. Voilà voilà, pas grand chose à rajouter dans ce chapitre. Dans le prochain, consacré au désert et aux canyons, quelque chose me dit qu'il y aura un peu moins d'arbres… |
Chapitre 9 : Désert et canyons, chaud devant !
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Comment vous décrire ces étendues infinies, ces canyons qui couvrent plusieurs dizaines de kilomètres carrés, ces déserts brûlants ? Pas très évident, on ne peut pas rendre compte par écrit de ce genre de chose, il faut y aller, le voir de ses propres yeux. Enfin, on va quand même un peu essayer… Death Valley La Vallée de la Mort, un des coins les plus chauds de la planète. Et pour faire chaud, il fait très très chaud, voire même un peu plus encore ! Entre 55 et 60° en plein cagnard, au milieu d'un paysage tellement surréaliste qu'on se croirait presque sur une autre planète, plutôt une plus proche du soleil que la Terre que plus loin… Ici, tout n'est presque que minéral, les plantes sont très rares, réduites à de simples petits bouts d'herbes tentant tant bien que mal de survivre à la chaleur et à l'absence totale d'eau. Malgré le fait qu'on soit en plein désert, les paysages sont quand même très variés. On passe d'une étendue de dunes à une mer de sel, puis à des petits canyons avec curiosités géologiques, pont de pierre, etc… Les températures sont tellement élevées que même à l'ombre on transpire, le visage fouetté par un vent brûlant. Conclusion, la traversée de la Vallée de la Mort s'est réduite à une succession d'arrêts très rapide (maximum 20 minutes dehors) entre lesquels on restait bien planqués dans la voiture avec la clim' à fond ! Zion National Park Déjà beaucoup moins aride que la Vallée de la Mort, Zion est un canyon très étroit et en même temps très verdoyant. La visite se fait avec un bus qui s'arrête de temps en temps pour vous permettre d'aller vous balader dans les cailloux ou d'accéder à des points de vue. L'intérêt principal du lieu réside en la présence de nombreuses cascades très impressionnantes qui coulent un peu partout le long des parois du canyon. Hélas, vous vous doutez bien que fin août, ce n'est pas vraiment la période la plus idéale de l'année pour voir ce genre de chose. Pas de cascade donc… En plus, vu qu'on avait un peu traîné à Las Vegas le matin, on est arrivé un peu tard et on n'a donc pu profiter de la visite qu'une petite heure avant que le soleil ne se couche. Bryce Canyon Le plus beau, le plus impressionnant, le plus dépaysant de tous. La visite se fait entièrement à pied sur des petits chemins qui serpentent au milieu d'un immense canyon aux couleurs qui oscillent du rouge à l'ocre. Un paysage magique, envoûtant, grandiose. Je n'ai pas grand chose à dire d'autre dessus, je n'arrive pas à trouver les mots. Enfin on vous a fait un paquet de photos qui, même si elles ne peuvent pas trop bien rendre compte de la beauté de la chose, donne déjà une petite idée, c'est toujours ça… Red Canyon Au contraire des autres canyons, celui-ci n'est pas un parc naturel, à savoir qu'il ne faut pas payer un droit de passage pour le visiter. Non, vous roulez tranquillement au milieu d'une petite forêt en allant vers Bryce Canyon et tout à coup il apparaît devant vous ! Et là, vous vous dites : « Mais c'est Big Thunder Mountain ce truc ! ! ! » Je sais, je sais, ça fait très réaction de parkfan complètement aveuglé par sa passion dévorante, mais c'est bien celle que nous avons tous eu en premier ! Bon c'est un peu plus grand que la version Disney et il n'y a pas de Vekoma pour venir saccager le paysage ! Grand Canyon Le plus grand pour finir. Je crois que les termes qui le décrivent le mieux sont : énorme, colossal, monstrueux, gigantesque et toute une foule d'autres superlatifs de taille ! Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le Grand Canyon ne s'est pas formé grâce au Colorado (c'est la rivière qui passe tout au fond) qui l'aurait creusé petit à petit. En fait, c'est tout contraire… Le Colorado n'a pas bougé de place, c'est juste la terre qui est montée vers le haut, de manière régulière sur des centaines de kilomètres carrés, la rivière se contenant de faire son travail d'érosion formant ainsi les milliers de sillons qui parsèment le canyon. Bon on va s'arrêter là pour vite passer aux photos qui vous donneront sans doute un meilleur aperçu que mes vagues descriptions. A noter que nous n'avons pas fait certaines choses qui nous auraient bien tentées telles Antelope Canyon ou Monument Valley. Mais voilà, on a préféré aller faire du crédit à San Diego… Grosse erreur ça, on s'en est mordu les doigts ! Enfin, on le saura pour la prochaine fois. |
Chapitre 10 : Quelques erreurs de parcours
Parcs visités : Sea World San Diego, Legoland California
Je ne sais pas du tout comment nous est venue l'idée débile de descendre au sud jusqu'à San Diego, franchement, aucune idée… Sans doute l'appât du crédit, un vil mal qui nous ronge de plus en plus ces derniers temps ! Bref, on était là et nous attendaient deux parcs qu'on n'aurait mieux fait de ne pas visiter : Sea World et Legoland. J'avais un assez bon souvenir de ma visite au Sea World d'Orlando. Déjà, y avait Kraken et Journey to Atlantis qui sont plutôt des réussites dans leur genre et puis, dans l'ensemble, les shows étaient pas mal, le parc agréable et je ne voyais donc aucune raison pour qu'il n'en soit pas de même à San Diego. Enfin, c'est ce que je pensais… Jusqu'à l'arrivée dans le parc, tout va bien. On est peut être une trentaine de minutes après l'ouverture, il n'y a pas trop de monde, à la bonne heure ! Direction illico presto Journey to Atlantis avant qu'il ne commence à faire trop chaud et que tout le monde ait subitement, et en même temps, l'idée géniale de s'y ruer. Première constatation une fois que l'attraction apparaît devant nous : beuuurk, mais comme c'est moche, laid, immonde. Ca ne ressemble à rien ce truc ! Les couleurs sont affreuses, y a pas un arbre et c'est d'autant plus étonnant que la version de Floride est elle très belle. Bref, direction la file d'attente. Y a pas un rat, tant mieux, mais c'est toujours mal fichu, pas beau et tout ça. Allez hop, on embarque. Première étape : le lift. Rien à signaler… Pas de déco, juste un peu vapeur d'eau pour combler le vide. Ensuite demi-tour à plat le long d'une des deux grosses tours et descente classique. Splash, pas d'éclaboussure, aucun intérêt. On continue avec une petite balade sur le lac presque aussi passionnante que celle de Poseidon, c'est vous dire. Arrive alors le moment où on se dit « enfin, il va se passer quelque chose de rigolo », c'est l'ascenseur vertical. Vu que c'est du Mack, le principe de ce dernier est le même que celui du Matterhorn Blitz à Europa Park avec donc deux cabines qui se croisent en oscillant sur la droite ou sur la gauche. Sauf qu'ici, le problème, c'est que la monté est tellement lente que même le basculement ne produit aucun effet ! On sort au sommet de la tour et s'offre alors à nous un panorama grandiose : le parking. Super ! Bon, c'est l'heure de la descente. Comme prévu, les sensations sont extrêmes : pas le moindre G, pas de vitesse rien du tout. Mais ça ne vibre pas, c'est déjà ça ! Ensuite, bloc de freins. Au premier tour, j'ai été presque surpris que ça ne freine pas, je crois que je suis trop habitué à Poseidon et à ses plus que nombreux coups de trim brakes. Deuxième descente, toujours aussi molle, toujours au milieu d'un décor inexistant, puis deuxième splash, aussi humide que le premier, c'est à dire complètement sec. Retour en gare, c'est fini ! Conclusion… Y a-t-il besoin d'une conclusion ? Allez, pour la forme… Ben c'est tout pourri. Parcours nul et mou, déco moche voire inexistante sur toute la partie coaster, pas de sensation, pas d'eau dans la figure. Peut être un point positif quand même ? Et bien non, nada, c'est 100% caca ! Alors passons à la suite et voyons ce que ça donne niveau shows. Les dauphins. Qu'est-ce qu'il y avait déjà aux dauphins … je sais même plus… Je me rappelle que c'était très chiant, ça oui, très très chiant. Les otaries ? Pareil, à mourir d'ennui, pas rythmé, mal joué, vraiment inintéressant et c'est d'autant plus dommage qu'avec les otaries, il y a moyen de faire quelque chose de très marrant. Le Cirque de la Mer ensuite… Pouah, pareil, mou, long, lent, j'ai du m'assoupir à un moment parce que je ne me souviens même plus des numéros. Juste le coup avec le gars du public c'était pas mal, ça rattrapait un peu le reste. Y avait aussi un Ciné 4D, Haunted Lighthouse. Sans conteste, le film de 4D le plus pourri que j'ai vu. L'histoire est à chier, y a presque pas d'effets si ce n'est un saut rempli d'eau qui se déverse sur une partie du public. Pour une fois, je n'étais pas mécontent d'échapper à la douche parce que vous auriez vu la température dans la salle, ça ne donnait vraiment pas envie de se faire mouiller ! Avant de passer au dernier show, à savoir le plus chaud des shows, la Shamu Show, petit aparté sur les chauffeurs de salles à Sea World. Première précision, aucun des amphithéâtres n'est couvert. C'est pas qu'on est en Californie et que ça tape plutôt bien, non non … Donc pour vous faire oublier que vous êtes en train de vous choper un coup de soleil pas piqué des hannetons pendant que vous poireautez pour leurs shows de merde, Sea World vous propose le chauffeur de public pas drôle. C'était absolument consternant ! De manière générale je suis assez bon public, mais là… C'était tout simplement mauvais, lamentable, j'avais presque pitié pour le gars, j'avais envie de me forcer à rire pour lui faire un peu plaisir. Mais non, y a rien qui sortait. Allez, au tour de Shamu. Donc le spectacle de Shamu (les orques quoi) est le plus populaire du parc. Les gradins sont immenses, y a la race de monde et tout ça. Pour vous faire patienter, pas de joyeux luron pas drôle, juste un écran qui vous passe des films comme quoi il faut protéger la nature, aimer les animaux et se brosser les dents avant d'aller se coucher. Finalement, la dresseuse arrive, « Bonjour je m'appelle machin truc muche et avant que le show ne commence, je voudrais que vous vous leviez pour honorer la mémoire de nos héros en Irak ». Aaaarg… Et là apparaît sur l'écran M. Busch 3ème du nom, grand patron d'Anheuser Busch qui nous dit que c'est super bien que les Etats Unis soient les plus forts, que sans les Etats Unis, le monde ne serait pas aussi magique, qu'il n'y aurait personne pour défendre la liberté et la justice, qu'il faut aimer les Etats Unis parce que c'est quand même les meilleurs et que si tu ne revotes pas républicain aux prochaines élections, tu ne mérites pas ta super nationalité américaine qui fait des envieux dans le monde entier. Ah oui, accessoirement les français sentent le camembert pas frais ! Comme si ce grand déballage de bons sentiments néo-conservateurs ne suffisait pas, on enchaîne avec un film, le truc le plus cliché qui soit, avec soldats marchant au coucher de soleil, musique pompier et chœur des anges. J'ai été vraiment étonné qu'à la fin n'apparaisse pas un numéro de téléphone pour s'engager dans l'armée ! Enfin, je vous le demande, qu'est-ce que ça vient foutre dans un parc d'attractions ce genre de choses ? Sinon, concernant le show, rien de spécial à dire, c'était tout aussi chiant que les autres… Le seul moment un peu intéressant c'était quand le Shamu passait au ras des gradins pour arroser tout le monde. Ca prend deux minutes sur un show qui en dure 25, donc reste quand même pas mal de vide. On va finir vite fait avec les (quand même) quelques points positifs du parc : les bouées, vraiment bien fichues, longues, joliment thématisées et très humides et le spectacle sur les animaux de compagnie, marrant, pour une fois rythmé, presque meilleur que celui d'Universal. On va s'arrêter là avec les compliments, faudrait quand même pas que vous ayez l'impression que ça nous a plu ! Donc de quoi n'avons nous pas encore parlé … Ah oui la bouffe… Chère et impossible de trouver autre chose que du sucré dans les petits snacks, une vraie arnaque ! Enfin, sinon elle était plutôt bonne tout comme le parc était dans l'ensemble très propre (oula, oula, je complimente, faut que je me calme !). Conclusion sur Sea World ? A votre avis ? Ben oui, c'est tout moisi, tout pourri, tout caca pipi ! Inutile de dépenser 50 dollars, ça n'en vaut franchement pas la chandelle. Voir de la politique à tous les coins de rue, des blagues racistes dans les toilettes (cf. photos), franchement, c'est indigne d'un parc d'attractions ! C'est décidé, dorénavant, je boycotte tous les parcs Anheuser Busch… Quoi ça voudrait dire renoncer à Montu, Sheikra, Alpengeist, Curse of Darkcastle ! Chiéééééééé Pour vous dire le niveau de Sea World, on est arrivé à 10h30 et à 11h on se faisait déjà chier. Dire qu'on a tiré jusqu'à 17h… On est un peu maso je crois. Enfin, on ne nous y reprendra plus, Sea World San Diego, hasta pas la vista ! Après cela, faut encore que je vous narre Legoland… On va faire un peu plus bref alors si ça ne vous dérange pas. Grosso modo, c'était nul et on s'est presque autant fait chié qu'à Sea World. Chié à un tel point qu'on a été un moment tenté de faire les 80 minutes de file pour les voitures à pédales histoire de faire passer le temps. Raison de la visite : 3 crédits. Le parc ? C'est le même qu'en Allemagne, en plus grand, avec les mêmes attractions mais version pourries. Le Dragon est le pire des trois qu'on a testé, la partie dark ride est toute courte, y a une sorte d'immense ligne droite dans le noir avant le lift, c'est assez marrant… On s'attend à une petite accélération, à ce qu'il se passe quelque chose… Ben non, rien du tout ! Pareil pour les Robocoasters, une vraie blague ! Impossible de les programmer soit même. On peut juste choisir le niveau d'intensité. Il en résulte que le mode extrême c'est « secoue moi comme un prunier en prenant bien soin de me broyer les couilles au passage ». Désagréable, inconfortable, pas foune du tout du tout ! Un conseil, préférez le mode 4, c'est déjà moins douloureux. Sinon, je n'est même pas envie de m'étaler sur le reste… Dois-je préciser que, bien que ce Legoland soit celui des quatre qui est situé dans l'endroit le plus chaud, il n'y a aucun water ride ? Dois-je mentionner la Wild Mouse Mack qui là ne surprend pas trop vu qu'elle est aussi molle et inintéressante que les versions allemande ou danoise ? Non j'en ai marre, j'arrête là. Donc pour en finir avec ces deux parcs de merde, que puis-je dire…Et ben ce que j'ai déjà dit dans le chapitre précédent, à savoir qu'on aurait mieux fait de rester un peu plus longtemps dans le désert plutôt que de vouloir à tout prix faire du coaster. Voilà, on s'est fait baiser, ça nous apprendra. Parfois les vieux cailloux valent mieux que quelques crédits dans des parcs pourris. |
Chapitre 11 : La cité des anges
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Los Angeles, la cité mythique. Mythique, bof bof, c'est surtout une sorte d'immense banlieue qui s'étire sur 150 kilomètres le long de la côte. Y a quand même quelques petites curiosités à voir, Hollywood, Downtown, tout ça, mais ça n'a franchement pas le charme de San Francisco, c'est dans l'ensemble assez moche, il n'y a pas de centre historique et on peut difficilement se balader dans cette ville sans reprendre à chaque fois la voiture tellement c'est immense ! Enfin, voici un petit compte rendu de ce que nous avons vu de la Cité des Anges. Downtown Comme dans tous les Downtown, ici c'est les buildings et l'architecture moderne qui dominent. On a visité le quartier un vendredi matin donc je pensais qu'il allait y avoir un peu d'animation, mais non, rien du tout, c'était complètement désert. En plus pas beaucoup de magasins si ce n'est une grande galerie commerciale souterraine assez lugubre, des bâtiments pas particulièrement intéressants, moins beaux en tout cas que ceux de San Francisco. Seul bon point, le Walt Disney Concert Hall signé de l'architecte Frank Gehry à qui l'ont doit également le Guggenheim de Bilbao (d'ailleurs les deux bâtiments se ressemblent beaucoup). Oui je sais, qu'est ce qu'il me prend de vous imposer des passages culturels dans ces trip reports ! Déjà qu'il y a beaucoup à lire, si en plus, faut faire un peu fonctionner sa cervelle. Pour me faire pardonner, je vous balance une petite contrepétrie, une belge qui me fait toujours bien rire : « Il fait beau et chaud ». Aaah, ça va tout de suite mieux ! Sinon, à signaler qu'on a croisé le tournage d'un film, apparemment un truc avec quand même pas mal de budget vu les infrastructures mises en place, les rues bloquées et les Aston Martin qui traînaient le long du trottoir. On a guetté les stars internationales, mais on n'en a pas vu. Transition parfaite pour passer à la seconde partie : Hollywood Géographiquement parlant, Hollywood est un quartier de Los Angeles. Mais la partie intéressante se résume au Hollywood Boulevard sur lequel se trouve le Walk of Fame, les étoiles sur le trottoir avec les noms de stars, pour la plupart inconnues, car pour beaucoup, personnalités de la télé ou des médias US. Il y a également le Graumann's Chinese Theatre, le cinéma où ont lieu toutes les grandes avant premières avec juste devant les dalles marquées des pieds et des mains de gens déjà plus connus (Spielberg, Sinatra, Lucas, De Niro, Nicholson, Schwarzie et même Steven Seagal). Juste à côté se trouve un autre théâtre, le Kodak Theatre où se déroule chaque année la cérémonie des Oscars et qui abrite également une galerie commerciale avec boutiques et resto assez branchouillards. Sinon quoi d'autre… Capitol Records, la célèbre maison de disque qui a vu défiler les plus grandes stars de la chanson telles Queen, R.E.M, les Red Hots ou Joe Cocker et que l'on aperçoit aussi assez souvent dans des films. Je crois que le dernier en date doit être Le Jour d'Après dans lequel le bâtiment se fait pulvériser par une tornade. (dernière minute, je reviens de Collision, très bien soit dit en passant, et devinez qui on voit dedans : Capital Records). On a également été faire un tour au Ripley's Believe It or Not, un musée consacré au bizarre, un brin ringard mais assez rigolo voir parfois un peu écœurant. Ensuite, on peut prendre la tuture pour monter sur les hauteurs, soit du côté de l'observatoire au-dessus duquel se trouve le célèbrissime signe Hollywood sur la colline, soit de l'autre côté, en empruntant Mulholland Drive qui serpente jusqu'à Beverly Hills au milieu des villas super chicos dont on ne voit jamais grand chose si ce n'est le portail d'entrée mais dont on devine facilement la taille impressionnante du salon ! Beverly Hills C'est le quartier friqué de Los Angeles. Ici pas trop de risque de se faire écraser par une 2CV en traversant la rue. Ca sera plutôt un cabriolet Mercedes dernier modèle ou une limousine Hummer qui se chargera de l'affaire. Bien sûr, tout est super propre, l'herbe est partout verte et bien tondue, les restaurants sont tous top design, affichent des cartes sur lesquelles la moitié des noms sont en français et des prix pas très raisonnables. Le top du top c'est la Via Rodeo, une sorte de galerie commerciale à ciel ouvert. C'est tellement propret, ça sent tellement le neuf qu'on se croirait dans la Main Street d'un Disneyland sur laquelle les stands de frites et autres boutiques de souvenirs auraient cédé leur place à des échoppes un peu plus luxueuses telles Porsche, Armani, Cartier, etc… Autre détail amusant : les parkings. Déjà, il y en a partout, au moins deux ou trois par rues ! Ensuite ils sont toujours très jolis, avec façade peinte, fausses fenêtres et plantes poussant le long des murs. La classe ! Sinon niveau curiosités, y a pas énormément de choses à voir en plus des parkings et des boutiques de luxe… L'ancien siège de la MGM, joli bâtiment art déco et l'hôtel de ville, très mignon aussi. Bel Air Bel Air, c'est le quartier des peoples, des stars américaines internationales. Mais, c'est con, c'est fermé, on peut pas rentrer… Donc on n'a pas vu grand chose… Santa Monica Santa Monica se situe au bord de l'océan, après Beverly Hills, au bout de Sunset Boulevard. Pas grand chose à dire dessus, on est passé assez en coup de vent. La plage est sympa, y a pas mal de boutiques pour les amoureux de la glisse, des restos et Pacific Park dont j'avais parlé dans le chapitre 7. Malibu Malibu Beach… La grosse arnaque ! Non mais ça ne ressemble absolument pas à ce que l'on voit dans la série télé ! Pas de grosses bonasses siliconées, pas de sable blanc, que dalle, juste des vieux maîtres nageurs moustachus, une plage assez crade avec Freeway qui passe juste derrière ! On nous aurait menti ? ? Et pis vala… C'est tout pour Los Angeles. Faut dire que ça ne nous a pas botté plus que ça, y a largement moins de choses à voir qu'à San Francisco, la ville n'est pas particulièrement belle. Bon y a Disneyland, Magic Mountain et Universal, ça c'est pas négligeable… Allez zou, en avant pour les photos ! |
Chapitre 12 : Pacifique, pas si chaud
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Côte Ouest, le long du grand Pacifique, tout ça. Vu qu'il y a près de 700 kilomètres de côte entre San Francisco et Los Angeles, ça fait pas mal de trucs à voir. Pour notre part, on a vu : Santa Barbara Dans le même style que Beverly Hills mais un peu plus au nord. C'est propret, bien chic, mais c'est surtout une des rares villes américaines où l'architecture est la même partout, un style hispanique avec murs de crépis blancs, toits de tuiles et tout le toutim. C'est donc très joli à visiter, y a énormément de boutiques et surtout, y a au moins un Panda Express ! Pour vous dire à quel point on est dépendant de ce fantastique fast food chinois, on y a été s'acheter à manger, alors qu'on avait déjà déjeuné même pas une heure avant ! Sinon, l'autre truc typique de Santa Barbara, c'est les places de parking. Jamais je n'avais vu un truc aussi bien organisé ! Pour ceux qui comptent visiter prochainement cette ville, petites explications. Alors, il y a tout d'abord les zones rouges sur lesquelles on ne peut pas stationner, jusque là c'est pas dur. Ensuite, il y a les zones jaunes prévues pour un arrêt de trois minutes si c'est pour des particuliers ou de 30 si c'est pour un déchargement de marchandises, le tout bien entendu valable entre 7 et 18 heures et pas au-delà. N'oublions pas la zone grise pour un stationnement de 75 minutes gratuit entre 9 et 18 heures ou la zone verte pour seulement un quart d'heure et bien sûr la zone bleue pour les handicapés. Honte à moi, j'ai failli oublier la zone blanche uniquement accessible pour la dépose voyageurs ou, cas particulier, pour la remise de plis dans une boîte aux lettre. Franchement, je trouve ça fantastique ! Faudrait qu'il fasse pareil en France, à Paris tiens, ce serait un merdier pas possible ! Monterey Etape suivante : Monterey. On n'a pas vu grand chose à Monterey en fait… Juste le Pier. On a bouffé quoi, deux fois même, plutôt bien d'ailleurs, des trucs avec des noms bizarres… Comme je n'ai rien d'autre à ajouter, on va en profiter pour faire un peu d'histoire… Je sais que ça ne remplacera jamais une visite d'une mission espagnole commentée par moi-même, mais pas de bol, on n'en a pas visité ! Donc pour info, Monterey a été pendant pas mal de temps la capitale fédérale de la Californie, pas mal de temps sous-entendant 72 ans, de 1777 à 1849. Quoi d'autre… Ah, jusque dans les années 1950, la ville vécut essentiellement de la pêche… super, ça nous fait une belle jambe ! On va donc dire que ça suffit pour aujourd'hui avec la culture et on va passer à la suite. Carmel Carmel est niché entre le mondialement célèbre parcours de golf de Pebble Beach au nord et la spectaculaire côté de Big Sur au sud. En sachant préserver un cadre naturel riche, Carmel a créé un lieu de villégiature idéal, loin du stress et de la précipitation de la vie quotidienne. L'ambiance rurale de Carmel vous aidera à vous détendre et ses nombreux hôtels et restaurants de charme ne manqueront pas de faire de votre séjour une expérience inoubliable. Quoi j'ai recopié la présentation officielle de la ville ? Ca se voit tant que ça ? Pfff, vous êtes contents de temps en temps vous ? Je reprends alors, version Juju. Carmel c'est encore un de ces coin super chicos, tout mignon, tout propre avec des arbres, des câbles électriques enterrés et plein de boutiques de luxe pour vieilles peaux fortunées. La ville fut à une époque gouvernée par Clint Eastwood qui, pour quelques dollars de plus, a su attirer pas mal de ses copains people qui se sont ainsi achetés quelques villas sympathiques dans le coin. Point Lobos C'est une réserve naturelle située non loin de Carmel. Elle abrite toute une population de phoques et des piafs en tout genre. Bon comme ça, c'est pas super vendeur mais le coin est vraiment magnifique, y a de nombreuses criques aux airs de petits paradis terrestres. Enfin, le problème reste toujours le même : l'eau est glacée ! Route 1 La route 1 est la voie qui longe la côté pacifique des Etats Unis depuis Los Angeles jusqu'à San Francisco. On l'a empruntée tout à la fin de notre séjour pour remonter vers le nord plutôt que de se farcir les autoroutes toutes droites et interminables, d'une ennui plus que mortel. Si au début, la route n'est pas super passionnante, environ 200 kilomètres avant San Francisco, ça commence à s'animer. On passe subitement de la morne plaine aux montagnes, puis aux forêts, aux forêts dans les montagnes, aux falaises. Bref, le paysage change très vite et c'est très beau. Dommage que le temps n'ait pas trop été de la partie… Le seul jour en trois semaines où on a vu la pluie. Allez, un jour sur 22, c'est pas la mort ! A voir en plus de toutes les beautés naturelles, il y a également le Hearst Castle, le château d'un magna de la presse complètement mégalo. A côté de cette «résidence d'été », le Venetian de Las Vegas passe presque pour un monument du bon goût ! Le problème concernant la visite, c'est que, d'une part, il faut prendre une navette qui circule à horaires fixes et d'autre part, c'est 34$ le tour. 34$ et pas de crédits ? Faut pas pousser hun ! Du coup, comme on était assez pressés et sur la fin du voyage (donc plus de sousous), on a préféré faire l'impasse. On n'aura pas vu la piscine de Neptune avec ses superbes statues ou la salle à manger aux murs les plus bariolés du monde. |
Livre III : le retour du roy (home, magic home)
Chapitre 13 : Viva Las Vegas
Parcs visités : Las Vegas, Buffalo Bill’s Resort Casino
Las Vegas, la ville de tous les excès, de tous les goûts, surtout les plus mauvais, franchement, ça ne ressemble à rien de connu, c’est un ovni surgi au milieu du désert, c’est fou, bigarré, multicoloré, totalement indescriptible et pourtant je vais devoir vous raconter tout cela… Arrivée je ne sais plus quel jour après la traversée de la Vallée de la Mort. La ville surgit tout à coup, comme un mirage, en plein milieu de nulle part. On traverse d’abord une immense banlieue où chaque maison est 100% identique à l’autre puis on aperçoit les casinos, le Paris, le Venetian, la Stratosphère Tower, etc… Direction notre étape pour la nuit, l’hôtel Excalibur, situé sur le Strip, en face du New York New York. Comme le nom l’indique, la théma, c’est Moyen Age et cie, tendance kitch et carton pâte. Pour ce qui est de la chambre, ça allait, assez sobre niveau déco voir un peu vide, mais très vaste, avec une salle de bain était presque aussi grande que la pièce principale ! Et gros plus, on avait une très jolie vue sur le Manhattan Express Vite vite, on dépose les bagages et on se prépare pour la visite. Entre temps, la nuit est tombée et Las Vegas a revêtu son habit de lumière. Il y a tellement de néons partout, d’immense enseignes lumineuses géante qu’on se croirait parfois presque en plein jour ! Première étape, le New York New York. Grosso modo, tous les hôtels casinos sont construits sur la même base : une façade bien clinquante par attirer le chaland, un immense lobby qui débouche sur une salle de jeu dont on ne voit même pas le fond et une galerie commerciale remplie de boutiques et de restos plus ou moins luxueux suivant l’hôtel. De manière générale, ça fait très usine tellement c’est grand, c’est la plupart du temps tellement surchargé niveau déco que ça en devient surréaliste. Faut vraiment le voir pour le croire ! Le New York New York, c’est exactement ça avec comme thème la grosse pomme. C’est assez bien fait, pas trop kitch, et cerise sur le gâteau (sans doute à la pomme donc), c’est qu’il y a un crédit : le Manhattan Express. Faut bien dire que je n’avais pas entendu beaucoup de bonnes choses sur cette montagne russe Togo, à commencer par le prix du tour : 12.50$ ! La vache, ils ne se font pas chier ! Ensuite, le tour… Finalement ce n’était pas aussi affreux que je l’avais imaginé, le parcours est assez long et plutôt varié, le Twist’n Dive (la deuxième inversion) est très marrant, mais c’est vrai que ça tape quand même pas mal et surtout, on a l’impression que le circuit a été conçu avec Roller Coaster Tycoon ! Jamais une descente n’est combinée avec un virage, non, c’est descente puis virage bien brusque, remonté, virage, etc… Tout un concept ! Bref, au final, un gling, pas prout, mais largement pas aaah non plus (plutôt aaarg à cause du prix). Après cela on a fait le tour de casinos : Caesar’s Palace, Bellagio, Aladdin, Treasure Island, Mirage, Paris, Venetian, Luxor, Wynn, MGM Grand, on a tout visité ! Pour ce qui est du must du kitch, je crois que c’est le Venetian qui remporte la palme. Faut imaginer le truc… Une galerie marchande immense qui est sensé reconstituer les rues de Venise avec la Place St Marc, les petites impasses et bien sûr les canaux. Sauf que là, c’est horriblement mal fait, c’est lisse, sans charme, le canal fait 50 centimètres de profondeur, est peint d’un bleu ciel qui rappelle clairement le fond d’une piscine. En plus ça sent le chlore ! Et le top, c’est qu’on peut faire son tour de gondole dessus… C’est y pas romantique ! Sinon, au rayon des autres trucs amusant, il y a le Paris qui est pas mal aussi, à peine cliché ! J’ai juste regretté que les employés n’aient pas un béret sur la tête, ça aurait été si mignon ! Sinon tout y est : la boulangerie qui vend des trucs louches qu’ils osent appeler croissant, les joueurs d’accordéons, etc… Franchement, quand je vois ça, je comprends pourquoi on passe un peu pour un peuple d’arriérés ! Après quoi d’autre… Ah oui, le Fontaine de Trévi du Caesar, bien sûr plus grande que l’original, j’ai trouvé ça pas mal. Mais le top, et la c’est sincère, ce sont les fontaines du Bellagio. Faut imaginer un lac immense, au moins deux terrains de foot niveau superficie, sur lequel dansent des centaines de jets d’eau, dont certains doivent bien atteindre 80 mètres de haut, le tout parfaitement synchronisé sur la musique. Franchement c’est superbe, magique même ! Le reste de l’hôtel est pas mal non plus. C’est très luxe, très marbre partout et quand on voit les enseignes des boutiques, on comprend vite quelle est la clientèle visée : Cartier, Jean Paul Gautier, Vuitton, Armani, etc…c’est pas vraiment pour les pauvres quoi. On a aussi été se poster devant l’escalier principale espérant apercevoir Julia Roberts… Ben non, pas là Julia, en grève ! C’est bien dommage ça ! Au bout d’un moment, à force de marcher au milieu de la foule, notre estomac a commencé à crier famine. Vite, un All you can eat ! Notre choix s’est arrêté sur celui du Aladdin qui, en fait, est le premier qui s’est présenté à nous ! Enfin, on ne l’a pas regretté parce que, mes amis, on s’en est mis plein la panse ! Une véritable orgie, de la bouffe partout, du chinois, de l’indien, de l’européen, du mexicain, y avait de tout et mon Dieu que c’était bon ! A la fin du repas je sentais mon bide près à exploser si bien qu’on a du se faire une petit séance toilette de dix bonnes minutes ! Après l’effort, le réconfort comme on dit ! Et puis voilà, la nuit passe mais la fièvre ne s’arrête jamais… Je me demande même si les casinos s’arrêtent à un moment. Pour notre part, on a fini vers trois heures du mat’ au bar du Louxor à siroter de la Bud (on n’avait pas encore été à Sea World donc on ne savait pas ! !). Après cela, retour à l’Excalibur pour un gros dodo… Lendemain, 10 heures, hop on se secoue, on a du manège à faire ! On commence par Speed the Ride au Sahara Resort ! 10$ le tour, aaaarg, c’est toujours un plaisir, surtout que la chose dure à peine 30 secondes ! Enfin, c’est sympa, l’accélération est assez puissante, c’est doux, rapide et donc très court ! Enfin, ça reste le meilleur grand huit de la ville. Ensuite, les choses se corsent parce que se profile devant nous la Stratosphere Tower. Pas le temps de se poser des questions, on doit faire vite pour pouvoir encore visiter Zion l’aprem ! 25$ pour l’ascenseur et les attractions, re aaaarg ! En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, on se retrouve au sommet de la tour, 300 mètres au-dessus du Strip où nous attendent donc quatre petites douceurs que je ne conseillerai pas trop à un gars qui a le vertige ! On commence tranquilos avec le grand huit. Pas grand intérêt ce truc, ça va pas vite, on voit pas beaucoup le vide. Déjà un peu plus stimulant, le Space Shot ! Lorsque l’attraction vous propulse vers les cieux, la tour disparaît soudainement sous vos pied et seul le vide demeure… Pas mal, mais il nous en faut encore plus ! Direction X-Scream, la petite bascule au-dessus du gouffre. Bien sûr, on se met au premier rang, sinon ça n’a aucun intérêt. Lorsque le rail se lève et que le wagon commence à avancer, on ne sait pas trop à quoi s’attendre… Quand est-ce que ça va freiner ? Jusqu’où le véhicule avance-t-il ? En fait, on arrive très vite au bout du rail et ça stoppe d’un coup sec. Là première fois c’est assez impressionnant, ensuite, une fois l’effet de nouveauté passé, ça perd un peu de son intérêt. Heureusement, une petite surprise nous attend à la fin du cycle histoire de faire monter l’adrénaline une dernière fois ! Enfin l’adrénaline, on va bien la faire monter avec la dernière et la plus récente des quatre attractions : Insanity, les chaises volantes de l’extrême. Autant les autres, ça va, j’étais pas trop stressé, autant là, j’étais déjà un peu moins confiant. Déjà, ça tourne et je n’aime pas trop ça, ensuite le poteau qui tient toute la structure paraît assez faiblard. Mais je le fais, même si je ne suis pas fan des flat rides, celui-ci, je ne peux pas passer à côté ! Contrairement à Marco qui a invoqué une manucure des sourcils pour fuir ses responsabilités ! Froussard ! Et puis je me dis aussi que Scherzie doit être encore moins rassuré que moi vu qu’il a la trouille du vide. Donc on prend place, on abaisse sa petite barre et en avant la musique ! Tout d’abord, le gros pilier tourne pour placer toute la structure au-dessus du vide. Là on a bien le temps de voir que c’est quand même vachement haut, oooooh oui, vraiment très haut ! Et puis ça commence à tourner, de plus en plus vite. En fait, le problème est que, si vous regardez vers le bas, vous avez très vite la nausée. Mieux vaut regarder devant soi, ce qui casse un peu l’effet de l’attraction… Le tour est quand même assez long , on a bien le temps de profiter du trou jusqu’à ce que ça commence à ralentir. Finalement, le pilier repositionne les nacelles sur la plate-forme et, à ce moment seulement, on se sent mieux et on est bien content d’avoir survécu à ce truc de fou ! On quitte ensuite la Stratosphere Tower pour passer à la dernière étape : Adventure Dome, situé dans le resort Circus Circus. Point positif du parc, il est entièrement en intérieur et on ne crève donc pas de chaud, parce que dehors, c’est une autre paire de manches ! Niveau attractions, c’est très bof… Un grand huit Arrow assez proche du Python d’Efteling : deux loopings, deux tire-bouchon, une spirale et quelques baffes. Ensuite, un Splash, Arrow aussi avec une jolie descente à bosse et une Free Fall, Zamperla si mes souvenirs sont bons, au programme absolument lamentable ! Comment foutre 5$ en l’air… Dernière étape « coasters in Nevada », le Buffalo Bill’s Resort Casino et machinchose, pas situé à Las Vegas mais le long de l’autoroute, juste à la frontière avec la Californie. L’attraction majeure des lieux, c’est Desperado, un Hypercoaster Arrow de presque 1800 mètres de longueur et 65 mètres de haut. Le parcours est donc long, la première descente vraiment sympa et la sensation de vitesse assez bonne tout au long du circuit. Le problème ? Ben y a pas de G, aussi bien positif que négatif, c’est juste de la promenade à grande vitesse, parfois un peu secouante parce que les transitions Arrow, c’est loin d’être ça. Bref, on n’atteint vraiment pas le niveau de perfection des hyper Intamin, pas même celui de Silverstar… Autre attraction, le Flume qui, petit originalité, est interactif. Mouais franchement, si c’est pour mettre des pistolets tout pourris avec lesquels on n’arrive pas à toucher les cibles, même à bout portant, ça ne sert à rien ! La seule descente du parcours est assez au début, après, ce ne sont plus que des virages sans intérêt au milieu du casino. Combien a-t-on payé pour ça déjà ? Voilà voilà, on a fait le tour… Franchement, il faut bien le dire, niveau attraction, Las Vegas c’est pas trop ça ! Mis à part celles au sommet de la Stratosphere Tower, aucune ne sont vraiment stimulantes ce qui est un peu rageant vu le prix qu’il faut à chaque fois débourser pour faire un tour ! Enfin, Las Vegas demeure une étape à ne pas rater, ne serait-ce que pour voir ses hôtels complètement dingues et goûter à ses buffets fastueux. |
Chapitre 14 : Dinos, momies et movies en folie
Parc visité : Universal Studios Hollywood
Avec ce chapitre, nous attaquons la partie « ces parcs c’est trop de la balle », car voici le best of the best de la Californie, les deux parcs à choisir si on ne vous laisse en choisir que deux, Universal Studios Hollywood et Disneyland Resort. On commence donc, chronologie oblige devrai-je dire, par Universal Studios. Le parc est situé sur la colline où y a le signe vachement connu pour la grande marque de chewing-gum (Hollywood, pas Mentos bandes de glands !), sauf que, comme c’est derrière la colline, on ne le voit jamais ! En fait, le parc est carrément construit dans les studios d’Universal, les vrais, pas au bord d’une forêt pourrie dans laquelle ont atterri je ne sais comment les vaisseaux de feu Horizons ! Et même si le parc ne compte en tout et pour tout que douze attractions et spectacles, c’est douze fois le top du top. Donc passons tout cela en revue. Première attraction, la Momie, Revenge of the Mummy the Ride si vous voulez le nom complet (enfin par la suite j’écrirai juste la Momie, c’est quand même plus court). Donc la Momie, c’est une combinaison entre grand huit et dark ride, le tout noyé dans un déluge d’effets spéciaux, d’animatronics et d’autres trucs géniaux en tout genre. Même si c’est trop court, que le début avec les décors est trop rapide, que y a pas de loopings et tout ça, l’ensemble est quand même trop bon. La partie coaster est vraiment bien fichue avec un bon catapultage pour commencer, puis de nombreux changements de direction et plein de bosses, avec, oui ça existe encore, de l’airtime ! Je pense qu’avec un peu plus de budget, ça aurait vraiment pu donner un truc énormissime, là c’est déjà excellent et foune à fond ! On l’a fait et refait je ne sais combien de fois. Y avait jamais personne, le panard total ! Etape numéro deux, juste en face, Jurassic Park River Adventure. J’avais pas trop accroché à la version de Floride mais par contre, celle-là m’a beaucoup plu. Déjà tous les effets marchaient et curieusement, j’ai trouvé que les dinos étaient ici mieux faits. Autre plus, ils ont rajouté partout des jets d’eau bien vicelards et puis pour finir, la chute est quand même sacrement haute et raide. Bref, on a beaucoup aimé et donc aussi beaucoup refait ! Le suivant sur la liste est l’ancêtre de Templo del Fuego, j’ai nommé Backdraft. Il n’y a pas vraiment d’histoire comme à Port Aventura, là c’est le coup classique de « on est les comédiens et il faut tourner une scène ». Le pré show de rigueur est assuré par le réalisateur de film, Ron Howard himself, avec également l’apparition de la plupart du casting. Deuxième partie : la fournaise, c’est bien fait, rien à dire, mais quand on a déjà croisé le regard du dieu du feu avant, ça paraît quand même un peu minable à côté ! Très bien mais souffre de la comparaison donc… On finit notre visite du Lower Lot avec Special Effects. Le principe est exactement le même que le show du même nom à Movie Park. Trois salles pour découvrir les différents types d’effets, à savoir fond bleus, verts ou jaune à pois roses, son, maquillage, etc… C’est bien présenté, les employés donnent vraiment du leur, on rigole, on s’instruit, bref, une fois de plus, on a beaucoup aimé. Après cela, on passe à l’Upper Lot, la partie haute du parc. Ah oui, je ne l’ai pas expliqué, mais comme le parc se trouve sur une colline, c’est pas vraiment tout plat. En fait, il est carrément coupé en deux, les deux parties, Upper et Lower Lot étant relié par un immense escalator. Mais vraiment un très très grand escalator, jamais vu un aussi grand. Même à Las Vegas où tout est très grand, ils n’en avaient pas d’aussi grand. Quoi je m’attarde ? ? Ok ok, ça va ! Première attraction, juste à côté de l’entrée du parc : Van Helsing. C’est un parcours à pied style labyrinthe de Halloween en un peu plus grand et mieux thématisé. Comme tout labyrinthe qui se respecte, y a des acteurs cachés un peu partout pour effrayer les demoiselles qui, comme d’habitude, ne pensent qu’à pousser des hurlements de plaisir. Nous on est un peu blasé, merci Hotel Gasten, mais faut reconnaître que c’est très joliment fait, surtout pour un truc somme toute provisoire. Hélas, dans l’ensemble, le parcours est un peu trop éclairé si bien qu’on repère assez facilement les hôtes qui s’avancent vers nous. Après les frissons, place à un peu de rigolade avec Shrek 4D. Si vous aimez le gros ogre vert, vous serez forcément conquis par le film tellement il est fidèle à l’original. On retrouve l’humour, tous les personnages, le tout mixé avec des effets très réussis. Autre 4D, enfin plutôt 6D et demi : Terminator 2 :3D. Parce qu’avec celui-ci, hasta la vista la concurrence. Déjà le préshow est un chef d’œuvre d’inventivité. Votre interlocuteur est une simple bande défilante dépressive qui est bien lasse d’annoncer que le show va commencer dans 10 minutes… 9 minutes… Donc du coup elle commence à jouer les chauffeurs de public… Et y a rien à dire, c’était bien plus drôle qu’à Sea World… Comme quoi, même ça, on peut le remplacer par une machine ! Ensuite le cinéma en lui-même. La claque ! Franchement, on m’avait dit que ce truc était extraordinaire mais c’est en bien dessous du compte ! Le final est hallucinant, d’un réalisme à couper le souffle. Rarement j’ai eu autant l’impression d’être dans le film… En fait, jamais, si ce n’est sur Spiderman à Islands of Adventure. Je crois que mes petits camarades ont un peu moins accroché que moi…. Faut aussi dire que j’aime quand même bien l’univers du film, donc je partais avec un avantage. Enfin, pour ma part, c’est l’attraction qui m’a le plus scié dans le parc. C’est le X du film 4D ce truc, je crois que je n’avais plus autant tripé dans un cinéma depuis la bataille finale dans le Retour du Roi! Une autre grosse attente était le spectacle de cascades WaterWorld. Là aussi, il paraît que c’est une référence… Bon c’est vrai que ça déménage, ça mouille (ça c’est très cool), mais je ne sais pas, j’ai pas réussi à rentrer dedans… Pourtant le coup de l’avion est assez génial, je pensais qu’il y avait des câbles mais pas du tout, il vole vraiment, y a pas mal d’explosion, mais voilà, a manqué l’étincelle magique. C’est sûr que vu l’état dans lequel finit la Fée Clochette dans Shreck 4D, elle ne pouvait plus trop venir dispenser sa poudre de perlinpinpin sur l’amphithéâtre. Toujours rayon shows, on a aussi vu Fear Factor Live, un spectacle dérivé du célèbre jeu télé. Les candidats sont des gens comme vous et moi (enfin en un peu meilleure condition physique que moi quand même) soumis à des épreuves bien débiles genre rester suspendu à une branche au-dessus du vide ou bouffer une mixture bien ragoûtante, à base d’insectes en tout genre. C’est moins hard qu’à la télé, mais c’est quand même bien rigolo. A noter que pas mal de personnes, apparemment sensibles, quittaient le théâtre durant la représentation ! Dernier show : Animal Planet Live, qui présente tout un bestiaire d’animaux parfaitement dressé genre le dalmatien des 101 du même nom ou le singe de je ne sais plus trop quel film (mais dès qu’il y en a un c’est lui). Comme les autres shows, c’est très bien fichu, marrant, ludique, bref une fois de plus, on est sorti tout à fait satisfait ! Par contre, l’attraction suivante, on n’a pas trop accroché : Back to the Future, Retour vers le Futur en V.F., un simulateur sur écran hémisphérique, dans le même genre que le Galaxy de Phantasialand. Et comme le Galaxy, ça fout assez vite la nausée ! Donc même si l’histoire est sympa, le film bien amené et tout ça, non non non, ça ne passe pas. Allez, un truc pas terrible sur onze autres presque tous excellents… Dernière attraction, la plus grande de toute : le Studio Tour. Alors je le précise tout de suite, ça n’a rien, mais absolument rien à voir avec la bouse dans la forêt à Dizné Paris. Là on se ballade dans de vrais studios, où ils ont tourné de vrais films et pas seulement certains extérieurs de la Journée de Houf ! On passe devant les places de parking de Wes Craven, Dino de Laurentiis ou encore Sam Mendes, on traverse le plateau de la Guerre des Mondes, très impressionnant, ou ceux de la série Desperate Housewife. De temps en temps, il y a quelques arrêts effets spéciaux, genre une inondation, une attaque dans le métro ou encore une rencontre avec le requin des Dents de la Mer (qui a pris un petit coup de vieux depuis le temps). Le tour dure 40 minutes mais on ne les voit pas passer ! C’est sur ce Tram Tour que ce finit notre tour d’Universal Studios Hollywood. Concernant la déco dans le parc, la propreté et tout ça, rien à redire. Il n’y a pas vraiment de quartier défini, c’est assez bordélique avec un petit bout de France par-ci, un morceau de ville western par-là, mais c’est à l’image d’un vrai studio. Niveau bouffe, c’est là qu’on a fait connaissance avec le Panda Express… Je vous ai déjà dit qu’on adorait ces fast food ? Et pis vala… Que rajouter encore ? Ah ben on peut dire qu’il n’y avait personne dans le parc, donc on a pu faire tout ce qu’on voulait, autant de fois qu’on le voulait et ce, sans jamais attendre plus de cinq minutes ! En fait, même s’il n’y a pas beaucoup d’attraction, le temps passe quand même très vite parce que la plupart dure une bonne demi-heure. A noter également que juste à côté de l’entrée se trouve le City Walk, une sorte de Disney Village en deux fois plus grand et en beaucoup mieux fichu. C’est animé, festif, thématisé en une sorte de bric à brac complètement loufoque avec ici une voiture encastré dans un immeuble, là une paire de lunette géante, un King Kong, etc… Conclusion sur Universal Studios Hollywood ? Ben c’était le pied ! Pas beaucoup d’attraction mais d’un niveau vraiment exceptionnel ! Et je préfère largement ça à un parc où il y a peut être cent attractions mais où aucune ne sort du lot (suivez mon regard). Pour ce qui est de notre top 5, je pense que je mettrai dans l’ordre, du meilleur au moins mauvais : Terminator 2 plein de D, Revenge of the Mummy, Jurassic Park, Shrek et Studio Tour. Ah Scherzie me fait signe qu’il n’est pas d’accord ! Pour lui, c’est plutôt : Momie, Jurassic Park, Studios Tour, Shrek et Backdraft, Terminator venant en n°6, mais ça on s’en fout un peu vu que c’est un top 5. Comme quoi, tous les goûts sont dans la nature, même les plus mauvais ! En tout cas, Universal Studios est un parc à ne surtout pas rater si vous allez faire un tour en Californie, genre tu passes à côté t’es vraiment un gros naze de chez naze et je te cause plus ! Pour se souvenir que c’est trop bien, je finirai avec ce petit moyen mnémotechnique sous forme de rime : Universal, c’est de la balle (applicable également à la version de Floride, anciennement Port Aventura et sûrement, mais je n’ai pas encore testé, au parc au Japon). Sur ce, à dans la suite pour un autre parc dont le slogan est tout aussi évocateur du plaisir qu’on en retire : « Quand je vais à Disneyland, je b**** ! » |
Chapitre 15 : 50 ans et toutes ses dents
Parc visité : Disneyland
Disneyland, l'original, là d'où tout est parti… Et oui, pour ceux qui croyaient que c'était de mes (ach ça) fesses que tout était parti, je suis au regret de vous décevoir ! Et ça y est, il va encore nous coller plein de grossièretés au milieu de la magie de Mickey et ses amis… Promis je vais essayer de limiter au minimum syndical. Donc Disneyland, c'est la fin du trip, dans quatre jours on reprend l'avion et donc on s'était dit que c'était cool de garder ce qui allait sûrement être l'un des meilleurs parcs du trip pour la fin. Parce que, si la version de Paris ne m'attire vraiment pas, celle de Californie par contre… Indiana Jones, Splash Mountain, Soarin', Grizzly River Run, etc… Ah ben oui, tout ça c'est pas à DLP… Pas de bol, vraiment pas de bol… Bref, grâce à notre Pass Californie du Sud bidule chose, on avait droit de rentrer une heure avant la foule, tant mieux, ça allait nous laisser le temps d'enchaîner tous les petits Dark Rides de Fantasyland. Donc on s'est fait coup sur coup Alice, Peter Pan, Blanche Neige, Pinnochio, Mr Toad et Small World, et puis Casey Jr aussi, qui n'est pas un Dark Ride, juste un petit train sans grand intérêt, mais c'est pas grave. Concernant les Dark Rides qui sont aussi à Paris, c'est à peu près la même chose… Il m'a semblé que Peter Pan était un poil plus long après la scène du survol du Pays Imaginaire, mais je ne suis pas super expert, donc à prendre avec des pincettes… Pareil pour Small World qui semblait ne jamais vouloir se terminer ! Sinon, j'ai bien aimé Alice, enfin j'ai tout bien aimé, même si c'est toujours à peu près la même chose (décors en 2D illuminés à la lumière noire), c'est toujours très joliment fait ! On a encore le temps de se faire les deux voies du Matterhorn avant que le parc n'ouvre. Deux voies, donc deux crédits, ihihi ! Et deux crédits historiques en plus ! Le premier grand huit à rails tubulaires en acier messieurs dames, rien que ça ! Et pour le premier, ils se sont bien pris la tête ! Jamais je n'avais vu un circuit aussi tordu, aussi alambiqué ! C'est bien simple, à certain moment, on a l'impression que le wagon ne va pas passer tellement les virages sont serrés. C'est assez foune, assez remuant aussi, bien tape cul quoi, surtout la voie de droite ! Enfin au moins y a de l'animation, ce n'est pas aussi mou et fade que Big Thunder Mountain ! Toujours à Fantasyland (mais ça, on l'a fait le deuxième jour) : Storybook Land, une balade en bateau chiante qui en plus a un débit de chiottes. Voilà, il est maintenant neuf heures et la foule arrive… Foule, foule, pas vraiment… Y a du monde, c'est vrai, mais curieusement, jamais d'attente aux attractions. Zut alors ! Enfin, ça va peut être me permettre de réaliser mon objectif : finir vite fait Disneyland pour aller faire de la tour à California Adventure… Ah oui mais le Scherzie il veut d'abord tout faire dans le vieux parc, gnagnagna ! Ok ok, on va tout faire mon coco ! Déjà, on va se séparer des deux tourtereaux allemands qui ont de plus en plus de mal à supporter notre rythme ultra soutenu et préfère y aller molo de leur côté, et ensuite, on va faire de l'abattage de manège ! Jugez par vous-même, le premier jour, en plus des attractions citées plus haut, on a également fait, et ce, avant 15 heures : Space Mountain, Buzz, Big Thunder Mountain, Splash Mountain, Winnie, Indiana Jones, Pirates, Haunted Mansion, Gadget's Go Coaster, Roger Rabbits, Tiki Room et même le film de 50 ans. Ca vous la coupe hun ! Alors on va tout passer en revue, on va faire ça par land, en commençant par… Main Street USA… Ben si, y avait le film des 50 ans donc je parle deux lignes plus haut (sans compter le saut de ligne, soit). C'est présenté conjointement par Steve Martin et Donald, c'est assez rigolo, un peu con con, très Disney-tout-il-est-beau-tout-il-est-gentil, mais ça nous a quand même bien plu, surtout le côté historique de la chose. Ensuite Tomorrowland Un quartier assez bizarre, assez inégal, très bordélique du fait des nombreuses modifications qu'il a subit au cours du temps. L'Astro Orbiter fait assez tâche juste à l'entrée, les ancien rails de Rocket Rods, je n'en parle même pas, bref, c'est vraiment tout et surtout, n'importe quoi. Ils auraient plutôt du faire comme en Floride, l'avenue des planètes et tout ce bazar parce que là, ça ne ressemble vraiment à rien ! Niveau attractions, on a zappé Star Tour, le 4D et Innovations parce qu'on le sentait pas trop. Par contre, on a fait Space Mountain, ô surprise ! Je trouve pas mal que, même s'il vient d'être complètement rénové, ils aient gardé le côté kitch années 60. Ensuite, le circuit, là aussi, je ne pense pas qu'ils aient changé grand chose par rapport au tracé d'origine. En gros, ce ne sont que des courbes, peut être une ou deux descentes, mais c'est toujours rapide, on ne sent jamais les blocs de freins (ça j'aime) et ça dure somme toute assez longtemps. La déco, ce sont plein d'étoiles projetées partout et la zic, ben c'est presque la même que celle du Space Mountain Mission 2, Mission dégueue. Sympa, pas extraordinaire, mais sympa. Deuxième attraction de la zone : Buzz l'éclair à Star Command machin bidule chose, genre le nom de trois lignes absolument impossible à retenir. Donc j'appellerai ça Buzz, pardon aux fans ! Comme à peu près tout le monde doit le savoir, c'est un dark ride interactif qui met en scène le héros bionique de Toy Story et sa némésis, l'infâme empereur Zorg. Ca fonctionne avec un système de transport sans fin, genre Phantom Manor, et donc il faut mitrailler toutes les cibles à l'aide de son blaster qui, et ça c'est franchement cool, dispose d'une visée laser ! L'attraction est bien fichue, longue ce qu'il faut, c'est sympa, on tue tout le monde, y compris Scherzie que j'ai totalement pulvérisé niveau score :p Quoi je m'étais fait laminé au Buffalo Bill ? Pfff, c'est le pistolet qui ne marchait pas là, ça compte pas ! Le deuxième jour de visite, on a fait Autopia (c'est vous dire si on n'avait vraiment le temps de tout faire). J'avais jamais fait à Paris, toujours fermé, mais là, vu qu'il n'y avait pas un chat, ben banco ! C'est pas mal, faut un peu piler comme un malade sur l'accélérateur, mais sinon, ça va et, wow, c'est immense ce truc, ça doit presque avoir la superficie du New Orleans Square ! ! ! Et j'aime bien la fin, version 4x4 dans la boue et la petite mare. Land suivant : Toontown. C'est tout petit, bien planqué à l'arrière du parc, assez joli, mais je ne sais pas, je trouve les couleurs assez usées… Ca manque de tons vifs, de rouge pétant, de jaune agressif, etc… Quelque chose de Toon quoi ! Mis à part Roger Rabbits et ses taxis qui tournent (d'ailleurs je ne vois pas trop l'intérêt de ces rotations soit dit en passant), il y a Gadget's Go Coaster, un grand huit, eh oui, je sais que vous vous attendiez à autre chose, et ben non ! C'est le modèle standard petit Junior Vekoma … Gling prout et puis voilà ! Frontierland Ca tout le monde connaît, on a le même à la maison. Sauf qu'ici, la seule grosse attraction, c'est Big Thunder Mountain. Comme toutes les versions qui ne sont pas à Paris, celui-ci est moins bien vu qu'il manque le passage le plus intéressant : la descente sous le lac. Donc c'est joli, très joli (enfin, une semaine après Bryce Canyon, ça paraît assez fadasse en même temps) mais le circuit est mou du genou ! C'est dingue, à chaque fois qu'il y a une bosse, on s'attend à un airtime, et non, rien du tout ! Gling donc, pour la déco, mais le prout n'est pas loin ! Critter Country Encore un quartier qui n'existe pas en France, tu m'étonne, y a une bonne attraction dedans, donc on ne peut pas l'avoir à Paris ! Et la bonne attraction en question est même une trèèèès bonne attraction : Splash Mountain ! Alors déjà que j'adore les bûches, mais quand là, elles ont quatre descentes, un parcours qui n'en finit plus et une déco à tomber par terre, qu'est-ce qu'il fait le Julien ? Il fait plouf aaaaaaah ! Seul petit défaut, ça tape un peu beaucoup sur les bords du canal (ultra tortueux d'ailleurs), mais sinon, c'est du grand art, du grand E-Ticket, du Z-Ticket, carrément ! En plus, la musique est saoulante à souhait, un tour et hop, dans la tête pour le reste du séjour… et le séjour en Angleterre aussi… et les suivants peut-être encore ! Accessoirement, la seule attraction du parc où il y avait un peu de monde, donc où le Fast Pass était vraiment utile ! C'est quand même toujours un plaisir, sadique soit, mais un plaisir très plaisant de doubler 40 minutes de file ! A côté de Splash Mountain, il y a un petit Dark Ride sur Winnie l'Ourson. Boh, c'est comme les autres hun, 2D, lumière noire et compagnie. La grosse originalité, que dis-je, l'énorme originalité, c'est que les wagons se balancent de gauche à droite en avançant, un peu comme des landaus. En fait, ils se balancent tellement violemment qu'on ne s'en rend même pas compte quand on est à bord, seulement quand on voit ça de l'extérieur. New Orleans Square Un quartier constitué de pleins de petites ruelles superbement décorées, sans doute un vrai cauchemar quand il y a la foule dans le parc parce que, déjà là il n'y avait pas grand monde et on avait du mal à avancer. Enfin, j'aime beaucoup, ça a une dimension humaine qui manque souvent dans les Disneyland tellement les avenues sont larges. Et puis surtout, les façades cachent deux chefs d'œuvre : Haunted Mansion et Pirates of the Carribean. Haunted Mansion, je le dis tout de suite, c'est moins bien qu'à Paris. Je ne sais pas trop pourquoi, en fait, c'est surtout la fin que je préfère à DLP, sinon c'est assez semblable… mais moins bien ! Par contre, les Pirates, c'est le jour et la nuit ! Déjà les bateaux avancent lentement en Californie et ça c'est bien ! C'est pas le TGV sur canal et donc on a le temps d'apprécier les décors ! Ensuite le parcours est plus logique… La gare se trouve juste à l'entrée du bâtiment, c'est assez rigolo parce qu'on se retrouve tout de suite face au canal dès que l'on entre dedans. On longe le resto Blue Lagoon, très bien insonorisé, franchement là, chapeau, à part le bruit des couverts, on n'entend absolument rien ! Viennent alors les deux descentes, l'une à la suite de l'autre, puis la grotte au trésor. Ensuite un passage dans le noir durant lequel une voix vous explique un peu l'histoire et on débouche sur la scène de la bataille. Alors là mes enfants, c'est beau, mais c'est beau ! Fumée au ras de l'eau, immense muraille de pierre sur la droite et sur la gauche, le galion des pirates. Y a peut être trois automates, pas de rideau d'eau avec un dragon qui apparaît dessus, mais franchement, c'est la plus belle scène que j'ai jamais vu dans un Dark Ride ! Ce n'est pas un mot que j'utilise souvent pour décrire des attractions parce que je trouve qu'il ne veut pas dire grand chose, mais là, je crois que pour une fois il est approprié : c'est magique ! Après, le reste est assez identique à la version parisienne avec juste le lift tout à la fin, qui vous ramène dans le monde réel. Jusqu'alors, Fata Morgana était le n°1, devant Pirates of the Carribean V.F. (je ne considère pas trop Spiderman comme un Dark Ride, je le précise), ben là, adios Fata, désolé, je t'ai beaucoup aimé, mais voilà, c'est la vie ! Enfin Pirates n°1, oui, mais peut être pour cinq minutes, le temps d'arriver à Adventureland et de faire un tour d'Indiana Jones Adventure. Adventureland Indy donc… L'entrée est bien planquée dans un coin du land. Elle est symbolisée par un petit temple qui ne paie pas trop de mine. Donc hop, on entre dedans. De là part un immense couloir, mais vraiment, c'est impressionnant de longueur, je me demande si, une fois revenu à la surface, on ne se rendrait pas compte qu'on est à San Francisco ! Ai-je besoin de préciser que la théma est à tomber par terre dès la file ? Non hun, vous aurez deviné ! Donc après une bonne centaine de mètres de galerie, voici le quai. On embarque dans des Jeep 12 personnes, bien entendu montée sur vérins hydrauliques parce que sinon ce ne serait pas drôle ! Et puis c'est partie pour une claque de trois minutes et des poussières. Si vous aimez Indiana Jones (et pour ma part, je n'aime pas, j'adore), vous serez servi ! Tout, absolument tout le bestiaire est là : les serpents et insectes en tout genre, sans oublier les pièges, les statues gigantesque, les squelettes par millier, les coulée de lave, les boules qui roulent (mais n'amassent pas mousse) et bien sûr, la célébrissime musique de John Williams ! Trois minutes de bonheur que je vous dis ! Curieusement, les décors les plus impressionnants sont au début du circuit, la fin étant un peu plus dans le noir et dans de petits couloirs. Enfin c'est beau, c'est grandiose, c'est génial, on l'a fait une bonne dizaine de fois sur les deux jours sans jamais se lasser tellement c'est bon, c'est aaaaaaah, c'est oh-ou-vas-y-Indy-remet-en-une-couche ! Seul petit reproche, l'odeur assez étrange dans la salle de l'idole… Je sais pas si c'est sensé évoquer celle des cadavres en putréfaction ou quoi que ce soit du genre, en tout cas, c'est assez désagréable. Enfin une broutille par rapport aux énormes qualités de cette attractions qui…. tiens tiens, n'est pas à Paris ! On a eu le grand huit à la place… Ouaaaais ! Dernières attractions de la zone : Jungle Cruise et Tiki Room. Jungle Cruise, c'est une balade en bateau dans la forêt amazonienne. Ca casse pas des briques mais c'est assez bien fichu et Tiki Room, c'est un show d'oiseaux animatronics, genre le Carnaval in Venedig à EP pour ceux qui connaissent, mais en bien fait ! La musique est presque aussi entêtante que celle de Small World ou Splash Mountain mais le show est vraiment sympa, franchement, je me suis surpris moi-même à apprécier ce genre de truc… J'espère que je ne suis pas en train de tomber dans la guimauve… Conclusion sur Disneyland ? Est-ce que j'ai dit beaucoup de choses négatives sur ce parc ? Je ne crois pas… Donc c'était excellent, le meilleur parc du trip, je dois bien le reconnaître ! Parce qu'il faut dire que si la version parisienne était aussi géniale que celle-là, je crois que j'aurai déjà le pass saison depuis un bon bout de temps ! Mais pas de bol, toutes les attractions bien du Disneyland original, DLP ne les a pas, ou quand il les a, ben celle de Californie sont quand même mieux (mis à part Phantom Manor et BTM je vous l'accorde). En plus, niveau organisation, je préfère aussi la version US. C'est plus petit, plus serré, les allées sont moins larges, bref, on est plus à dimension humaine et du coup, on se sent moins dans un immense machin, dont le but premier est tout de même d'engranger le plus de brousoufs possibles ! Après, niveau entretient, là aussi, faut pas se leurrer. Les toilettes sont propres, tout, mais absolument tout marche, pas de panne de fumée, pas de machins qui bugent, pas de trucs qui plantent, la théma est parfaite, poussée jusque dans ses retranchements ! Bref, tout ça pour dire que Disneyland c'est très biiiien, c'est très aaaaaaah, que je peux me faire deux jours dedans sans tourner en rond, que je le préfère à celui de Paris (ça je l'ai déjà dit je crois) mais aussi à celui de Floride. En plus, comme y avait pas grand monde, on a vraiment pu en profiter à fond, faire et refaire toutes les grosses attractions, surtout du côté gauche du parc, comme dit, sans jamais se lasser ! Prochain chapitre, le petit frère, Disney's California Adventure et en attendant de tourner la cyber page, quelques photos que vous voyiez comment que c'est bien là où qu'on était ! |
Chapitre 16 : T’as pas vu la TOT que tu fais !
Parc visité : Disney California Adventure
Après Disneyland : California Adventure. C’est situé juste en face de l’autre parc et, même si c’est loin d’atteindre le niveau de perfection du premier, y a tout de même quelques petites bébêtes fort sympathiques. Niveau visite, on l’a fait en deux fois : d’abord le premier jour, de 15 heures à la fermeture et le second, un peu plus longtemps, surtout pour refaire beaucoup de fois la TOT et les deux 4D qu’on avait pas eu le temps d’essayer la première fois. L’affluence dans le parc ? Nulle, le désert, presque aussi vide de Knott’s. Pas au point de pouvoir faire les attractions en boucle, mais presque… Donc le premier jour, après avoir torché Disneyland, je réussis à traîner Scherzie à DCA où, très curieusement, nos pas nous mènent directement devant une énorme tour ocre qui a l’air de cacher derrière ces murs un truc assez jouissif. Eh oui, en Californie, il n’y a pas que des chiottes, il y a tout le reste avec : la Twilight Zone Tower of Terror, version light certes, mais version déjà très aaaaah quand même ! Je ne vais pas vous raconter en détail le truc, ça casserait l’effet se surprise. Tout ce qu’il y a à savoir c’est que la déco est à tomber par terre, les effets spéciaux tout bonnement monstrueux, l’ambiance fantastique avec des employés qui mettent vraiment du leur et bien entendu, le mythique tininini tininini. Les sensations sont somme toute très bonnes, y a du zéro G en veux-tu en voilà, et ce n’est pas notre sac à dos qui vous dira le contraire (ni ceux qui ont failli se le prendre sur la gueule). Bref, même si ce n’est pas aussi extrême qu’un Double Shot ou une Free Fall Intamin, c’est presque aussi jouissif, et surtout, ça dure deux fois plus longtemps ! Bref, la TOT c’est top, c’est glop, c’est aaaaaah, c’est la meilleure tour du monde, j’adore et j’en veux encore ! On a bien du s’en faire une douzaine de tours de cette tour, et même, ça n’a pas suffit ! Franchement, si ça c’est la version cheap et donc celle que reçoit Paris, et ben ce sera déjà très très très très bien, elle n’aura aucun mal à s’élever au top des attractions du calamiteux resort ! Ensuite, la suite ! Les coasters par exemple… Ah California Screamin’ kaputt… ouiiiiin, c’est po juste ! Lot de consolation : une Wild Mouse Mack… sans la bosse à la fin…. ouiiiiiiiiiiiiiiiiiin ! ! ! Allez, +1 et … vite, allons nous consoler à la TOT ! ! ! Après, on a aussi deux ciné 4D, rien que ça ! Le premier, Muppets Vision m’a un peu déçu. J’aime bien l’univers absurde de ces marionnettes mais le problème, c’est que là ça parle trop, c’est long et blablabla, ça n’arrête pas, si bien qu’au bout d’un moment, on décroche. Dommage parce que certain effets sont marrants et le final assez réussi. Par contre, l’autre ciné, là c’était très bien : It’s Though to be a Bug, 1001 Pattes version 4D quoi. Histoire fun, beaucoup d’effets qu’on ne voit pas ailleurs dont celui qu’on ne pouvait bien sûr pas rater : un bon gros prout couronné d’une odeur bien craspec ! Toujours rayon film, pas en 3D mais encore plus original : Soarin’ over California. Dans cette attraction, vous vous retrouvez suspendu face à un immense écran hémisphérique à planer au-dessus des coins les plus célèbres de la Californie, le vent dans les cheveux et les odeurs de cèdres ou des orangeraies venant bercer vos narines. Ah que c’est bien ce truc, que c’est zen, que c’est agréable… Dommage juste qu’il n’y ait pas de transitions entre les différents paysages du film, sinon ça aurait vraiment été parfait ! Pour la suite de la visite, allons faire un petit tour du côté de Paradise Pier, la fête foraine version Disney. Alors avec California Screamin’ en panne, ça fait tout de suite très vide… Et le fait que le parc soit désert n’a pas trop arrangé les choses. Donc on a fait un tour de MaliBoooouuuuuuuhmer… Complètement merdique ce truc, vive les boucliers en plexi anti bruit pour ne bien pas avoir le vent dans la gueule ! On a également été sur la grande roue, Sun Wheel, identique à celle de Coney Island, avec les nacelles qui se balancent dans la structure. Pas très rassurant mais très foune en tout cas, beaucoup plus que l’autre merde S&S ! Après, le Water Ride du parc : GRR, alias Grizzly River Rapids ! Avec la TOT, c’est la seule attraction de California Adventure qui assure vraiment niveau thématisation extérieure. C’est énorme, superbe, tout comme le parcours en lui-même, un peu trop court mais bien humide, avec un max de vagues, quelques geysers bien vicieux si le vent est de la partie et deux jolies descentes au milieu et à la fin de l’aventure. Moins bien que River Quest car pas aussi bizarroïde, mais très bien quand même et visuellement très très réussi… ah oui, et pas à Paris ! Qu’est-ce qu’il nous reste encore… Flik’s Fun Fair, une toute petite zone qu’on a facilement fait de rater si on ne connaît pas tellement elle est planqué dans un coin du parc. Pourtant on aurait tort car, même si les attractions qui s’y trouvent ne valent pas grand chose, la théma est vraiment réussie et, pour une fois à DCA, pousser assez à fond ! Car, et ce sera la conclusion sur ce parc, le gros problème de California Adventure, c’est que tout fait quand même très cheap, mais alors très très cheap. C’est pas les Walt Disney Studios, non quand même pas, mais y a pas cet amour du détail qui est souvent le très gros point fort des parcs Disney. Ca fait toujours très béton, surtout dans la zone autour du lac, de Paradise Pier à Golden State. En plus, y a pas beaucoup d’arbres, ça manque d’ambiance, c’est vide quoi… Heureusement, il y a les attractions pour relever le niveau. Si certaines comme MaliBoomer ou la Wild Mouse sont totalement nulles, voir carrément indignes d’un parc Disney, d’autres font que le parc vaut quand même le coup d’œil. Elles s’appellent Grizzly River Rafting, Soarin’, It’s Though to be a Bug et bien sûr Tininini Tininini Tower of Terror ! Sûrement aussi California Screamin’, mais on n’a pas essayé… c’est ballot hun… Conclusion finale sur le Disneyland Resort, ben voilà quoi, faut dire ce qui est, Disney, c’est quand même pas des mauvais ! Même si le Disneyland est très largement supérieur à California Adventure, surtout niveau finition, détails et tout ça, les deux parcs valent très largement la visite car ils ont chacun leur petite perle : Indy d’un côté et la TOT de l’autre. Tiens, d’ailleurs, on va finir avec un petit classement du best of the best des deux parcs : 1- Tower of Terror 2- Indiana Jones Adventures 3- Splash Mountain 4- Soarin’ 5- Pirates of the Caribbean 6- Grizzly River Rapids C’est marrant, une seule de ces six attractions est à Disneyland Paris… Allez, ne soyez pas triste, y en aura une deuxième dans seulement deux ans et demi…Ok il en manquera toujours quatre, c’est sûr. La vie ne s’arrête pas là en même temps. Enfin, c’est vrai qu’Indi, c’est un putain de pied…Life is life, tinin nin ninnin |
Chapitre 17 : Final credits & final thanks
Parc visité : Bonfante Gardens, Paramount's Great America
Dernier chapitre qui reprend l'ordre chronologique puisque c'est aussi notre dernière journée en Californie, la dernière occasion de faire encore un peu grimper le compteur crédits ! Première étape : Bonfante Gardens, histoire d'avoir fait tous les parcs californiens possédant plus d'une montagne russe. Les jardins de M. Bonfante (c'est le nom du proprio horticulteur) se situent un peu au sud de San Francisco, non loin Monterey et de Santa Cruz. Niveau concept, c'est assez unique puisque se mêlent ici attractions classiques et curiosités végétales en tout genre, dont pas mal de trucs que je n'avais jamais vus ailleurs. Enfin, les attractions d'abord. Deux grands huit : un Tivoli Zierer, custom d'après rcdb mais qui ressemble comme deux gouttes d'eau au modèle medium. Gling prout quoi. Ensuite un Mine Train signé Morgan, très joliment intégré dans le terrain mais dont le parcours se révèle hélas sans grand intérêt. Gling re prout. Après cela, pas de Water Ride… Bouuh, d'autant plus dommage qu'il y aurait moyen de faire un joli petit Flume dans la colline avec des planplantes partout ! Mais bon, y a pas alors y a pas, c'est comme ça, point barre ! Donc quoi d'autre… Un monorail, avec lap bar s'il vous plaît, qui traverse une grande serre avec… ben toujours plein de plantes. Et puis un train panoramique, des petits bateaux, des tacots dueling (un truc de dingue), des fraises et une banane volante, des oignons qui tournent, un champignon qui vole… C'est plus un parc ce truc, c'est un potager ! Et puis voilà, c'est déjà tout… A voir que j'ai pris à peine vingt lignes pour vous décrire les attractions, je me dis que c'était quand même bien vide ce parc. « C'était quand même bien vide ce parc ». Voilà, je l'ai dis… Sinon, c'est joli, toutes les petites promenades à thèmes dans les jardins sont très bien faites, bref, pour tout ce qui concerne la végétation, l'aménagement du parc, c'était nickel. Mais ça manque sacrement d'attractions derrière tout ça ! Ok les arbres avec les troncs tordus, en maille ou en grand écart c'est bien gentil, mais au final, c'est pas super stimulant ! Donc voilà, Bonfante Gardens est un parc à faire si vous avez le temps, si vous n'avez pas peur de dépenser 35$ pour voir des fleurs et faire du gling prout. Sinon, ben passez votre chemin, allez plutôt sur la côte ou rester un jour de plus à San Francisco. San Francisco d'ailleurs, nous y revoilà. Oui parce que cette saleté d'Invertigo ne va pas s'en tirer comme ça ! Vu que notre billet pour Paramount's Great America nous offrait une deuxième visite gratos, je ne vois pas pourquoi on ne retenterait pas notre chance ! Et ce coup-ci on l'a eu cette saloperie de Vekoma, qui au demeurant est quand même un chouette grand huit ! +1, youpi, non mais sans blague ! Après on a fini notre journée avec du mauvais B&M Stand Up : Vortex et surtout du bon Inverted, j'ai nommé Top Gun ! Ainsi notre premier parc visité fut aussi le dernier… La boucle était bouclée ! La conclusion Ca y est, on est arrivé au bout, youhou ! Je dois bien dire que je suis quand même assez content d'en avoir fini avec ce roman, mes doigts commençaient à se sentir un peu fatigués ! Donc que dire de ce formidable séjour si ce n'est que c'était génial, excellentissime et tout ça. Un temps de rêve, des paysages grandioses, quelques parcs bien sympathiques et quelques uns bien pourris aussi avec au final un nouveau numéro 1 en matière de grand huit et de Dark Ride ! Bien sûr il y a eu quelques absences remarquées comme California Screamin', Zonga ou Ghostrider ! C'est pas que je leur en veux, mais presque ! Bien sûr, ce que vous attendez tous, notre classement : Alors les coasters : 1- X 2- Xcelerator 3- Medusa 4- Revenge of the Mummy 5- Riddler's Revenge Ensuite, les attractions autres, genre tout sauf les grands huit 1- Tower of Terror 2- Indiana Jones Adventure 3- Jurassic Park (et Terminator 2 :3D pour moi) 4- Splash Mountain 5- Soarin' Comme quoi, les parcs Disney ne s'en sortent vraiment pas trop mal dès qu'on zape les coasters ! Et pour finir, le top des parcs les plus mieux : 1- Disneyland 2- Universal Studios Hollywood 3- California Adventure 4- Six Flags Magic Mountain 5- Paramount's Great America On va finir par quelques remerciements… A mes compagnons de voyage, Marco et Tatjana déjà, qui ont du supporter nos blagues débiles, nos chansons chiantes et à peine répétitives (merci Splash Mountain), nos concours foireux… très foireux... et puis mon petit Scherzie aussi qui, tout d'abord, m'a proposé de venir, donc merci Scherzie ! Egalement pour ces vannes à deux balles, presque aussi lamentables que les miennes, pour avoir partagé ma souffrance et mon ennui à Sea World et Legoland alors que les Allemands avaient l'air de prendre leur pied (c'est pas la même culture…). Je tiens aussi à remercier Alan Schilke pour m'avoir ouvert les yeux : eh oui, la descente de Ge Force n'est pas la meilleure du monde, et ces messieurs du WDI et d'Universal Creative qui font des putains de bonnes attractions et ça c'est très très cool, qu'ils continuent ! Voilà, c'est la fin, la toute fin ! Merci de m'avoir lu, d'avoir survécu à ce Trip Report qui, à mon humble avis, mériterait de figurer dans le Guiness Book pour sa longueur record ! Sur ce, à la revoyure, dans cette dimension ou mieux encore… dans la Twilight Zone ! Tininini tininini… |