Mars 2005
Parc visité : Europa-Park
Toujours plus interactif, toujours plus magique, Trips'n'Pics est heureux de vous présenter le premier TRCM© (Trip Report à Choix Multiples). Vous n'avez non pas une, ni deux, ni même trois, mais quatre possibilités de vivre avec nous cette superbe journée que fut notre visite à Europa Park en ce beau dimanche de mars. Donc à vous de choisir : Super détaillé Il est 7h30. Mon réveil sonne ! Aujourd'hui je vais à Europa Park. Je déjeune en 7 minutes puis passe 5 minutes dans la salle de bain. A 8h02 je sors la voiture du garage et je prends la direction du parc. Je monte sur l'A35 et à la sortie La Vigie, je prends direction Offenbourg. Je passe en Allemagne via le pont Pfimlin avant de rejoindre l'autoroute A5. A 8h47, je mets mon clignotant pour quitter l'autoroute à la sortie 57b Rust – Europa Park. Trois minutes à vingt sept secondes plus tard, j'arrive sur le parking. Je me gare allée K. Je sors de la voiture et je vérifie que tout est bien fermé. Il est 8h52. J'emprunte le chemin piéton pour me rendre jusqu'à l'entrée du parc. Celui-ci est recouvert de panneaux solaires qui génèrent en une année une puissance électrique de 230.000kW, ce qui représente 10% des besoins énergétiques du parc. Je suis assez pressé car j'ai rendez-vous avez Livia, Mathias et Michael. Je double donc trois familles, la première et la deuxième avec deux enfants (dont une petite fille dans une poussette pour la première) et la troisième avec un seul garçon qui devait avoir entre 11 ans et 11 ans et demi. Je passe ensuite sous la route et me retrouve sur l'esplanade d'entrée du parc. Les drapeaux m'indiquent que le vent est de Nord – Nord Ouest. Il fait 10.5°C et je n'ai hélas pas le temps de compter les pavés. Je double encore un groupe de jeunes (trois filles, deux garçons) et vois alors Michael et Mathias qui m'attendant devant l'entrée de L'Europa Park Dome, à environ 3m42 de la sculpture de Rolf Knie. Nous attendons pendant deux minutes que Livia revienne des toilettes puis nous entrons dans le parc par les tourniquets. L'employée qui me déchire mon billet s'appelle Blandine. Elle parle français et allemand d'après son badge. Nous traversons la rue allemande qui présente des façade typiques des 16 Länder : la Bavière, le Bade Wurtemberg (Land dans lequel se trouve Europa Park), le Palatinat Pays du Rhin, la Hesse, la Thuringe, la Saxe, la Basse Saxe, la Saxe Anhalt, la Westphalie Rhénanie du Nord, Hambourg, Brême, Berlin, Le Brandebourg, le Schleswig Holstein, le Mecklembourg Poméranie du Nord et la Sarre. Nous nous dirigeons alors vers le train panoramique construit par Chance, long de 3.5km et qui est, avec quelques autres attractions comme la Piste Silverstone, une des attractions datant de l'ouverture d'Europa Park, le 12 juillet 1975. Ses quatre trains de sept wagons chacun fonctionnent grâce à des moteurs Ford six cylindres à commande automatique. Nous descendons à la gare du quartier espagnol construite dans un style plateresque et nous marchons vers la nouveauté 2005 du parc : Atlantica SuperSplash. Celle-ci a été construite en cinq mois entre le Fjord Rafting et la gare espagnole de l'EP Express et fait figure de première pierre pour un nouveau quartier qui sera fini en 2006 : le Portugal. A 9h12, nous entrons dans la file. Un panneau nous indique que nous pourrions être mouillé durant le tour, mais ce n'est pas ça qui nous effraie. Après quelques zigzags à l'extérieur, nous grimpons les 22 marches qui nous mènent au premier étage du fortin qui abrite la gare de l'attraction. On passe au dessus du quai, encore six marches, un couloir éclairé par six lampes puis nous arrivons sur la terrasse extérieure. Après deux virages à droite et un à gauche, nous redescendons au rez-de-chaussée et nous voilà sur le quai à proprement parler. Nous apercevons alors Miro habillé en portugais (haut rouge avec un col brun moquetté, pantalon vert foncé et souliers noirs) qui arbore une nouvelle coupe de cheveux. Il est 9h14. Il nous explique qu'il est là pour voir si tout ce passe bien et également pour recueillir la réaction des visiteurs sur la nouvelle attraction. Nous décidons de tester Atlantica au premier rang pour commencer. Chacun des cinq bateaux du SuperSplash contient de la place pour seize personnes (quatre rangées de quatre passagers). Ils sont thématisés comme des petits galions avec coque en imitation bois, petite lanterne à la proue et une sculpture de poisson peinte de couleur dorée à poupe. Lorsque les portillons s'ouvrent, nous nous avançons sur le quai. Mathias se met au fond à gauche, à côté de Livia, puis vient Michael et enfin moi-même tout à droite. Nous abaissons la barre de sécurité qui retient deux personnes à la fois (dans notre cas Mathias et Livia et Michael et moi). Après vérification, le bateau quitte le quai et s'engage sur la chaîne. Celle-ci est assez bruyante (dans les 87.2dB) et hisse notre embarcation à 30 mètres du sol en 32 secondes. Une fois en haut, des roues de frictions recouvertes de pneus Goodyear poussent le bateau jusqu'à la première des plates-formes tournantes. Après une petite attente, celle-ci se met à pivoter d'un angle de 90° vers la gauche. Nous nous retrouvons face à l'hôtel Castillo Alcazar, haut de trente trois mètres et possédant 450 chambres sur 9 étages et un peu plus loin nous pouvons voir le Colosseo et sa réplique du Colisée de Rome dont les murs font 1m50 à la base. Les quatre roues de frictions nous poussent vers l'arrière et notre bateau chute alors dans une descente de 9 mètres au dessus du parking des hôtels El Andaluz et Castillo Alcazar. Je compte 326 voitures. Nous sommes ensuite ralentis par des freins magnétiques puis arrivons sur la deuxième plaque tournante. Celle-ci repositionne le bateau dans le sens de la marche en effectuant une rotation de 78° sur la gauche. Nous voilà face à la grande descente, haute de 27 mètres et inclinée à 50°. Il est 9h20 Le bateau plonge vers le sol et atteint la vitesse de 80km/h. Il se redresse et arrivé au niveau du lac de 4400m² frôle une première fois l'eau. Je pense que nous décélérons alors de 12km/h. Ensuite, nous passons sur une petite bosse en dessous de laquelle se trouve les trois pompes qui servent à amener l'eau du lac dans le bassin supérieur (celui du premier splash) ainsi que dans le canal. Nous finissons notre course lorsque notre embarcation pénètre à nouveau dans l'eau, de manière plus violente cette fois-ci, provocant une belle vague qui vient en partie se rabattre sur moi ! Je suis mouillé au 43/75 ème. Le bateau continue encore un peu dans le canal, fait un demi-tour à l'extrémité du lac et reprend sa direction plein sud vers le fortin. A 9h22, nous débarquons après 390 mètres de parcours sur des rails dont la largeur est de 4 mètres. Il est toujours 9h22. En sortant, nous passons dans la boutique de l'attraction afin d'admirer notre photo. C'est alors que je reconnais Martina qui tenait auparavant le stand photo du Matterhorn Blitz. Je lui demande comment ça va et elle me répond que ça va. Je la quitte à 9h25. Nous marchons ensuite en direction du Wildwasserbahn, souvent abrégé en Wiwa, dont l'entrée se trouve en face du restaurant du lac. La file est totalement déserte et nous embarquons donc sans attendre dans l'une des 24 bûches qui ont été changées pour la saison 2005. Les nouvelles ont un design plus réaliste de tronc d'arbre ainsi qu'un nouveau profil à l'avant qui amène plus d'éclaboussure surtout lors de la descente finale. Autre modification dans les embarcations, il y a maintenant de la place pour six personnes et non plus cinq comme auparavant. En effet, les bûches sont divisées en trois zones où peuvent à chaque fois prendre place deux passagers. Des poignées intégrées aux petits dossiers qui séparent ces zones permettent de se tenir devant soi et ainsi de ne pas trop écraser la personne qui se trouve derrière vous lors des montées. Niveau parcours, rien à changé : 500 mètres de canal dont une partie traverse la grotte des diamants et deux descentes de 5 et 12 mètres, le tout fonctionnant avec quatre millions de litres d'eau amenée en différents points du parcours grâce à 6 pompes. A 9h40 nous quittons le Wildwasserbahn. Petite pause pipi de 2 minutes 37 secondes puis nous nous dirigeons vers l'Alpenexpress. Il s'agit là d'une montagne russe à propulsion électrique construite par Mack. Elle fonctionne grâce à un système de qui rails électrifiés situés sur la voie principale et qui amène à chaque wagon l'énergie pour actionner un moteur entraînant une roue de friction qui elle-même fait avancer le train avec une vitesse maximale proche de 40km/h. Comme au Wiwa, ici il n'y a pas grand monde. Nous devons quand même attendre un tour avant d'embarquer dans les derniers et avant derniers rangs. Je m'assois avec Michael alors que Mathias prend place à côté de Livia. Il est 9h50 lorsque le train démarre. Vu qu'il n'y a pas trop de monde, nous avons droit à trois tours au lieu de deux, ce qui nous fait un total de 900 mètres de parcours, 6 spirales et trois traversées de la Grotte aux diamants. Petit regret, la flamme à la fin du tunnel ne fonctionnait pas. Après cela, nous décidons d'aller faire un tour dans le quartier espagnol dont les toits sont recouverts de 350.000 tuiles romanes usagées importées directement d'Andalousie. Nous faisons Kolombus Jole, une chenille possédant 24 nacelles qui ont la particularité de pouvoir tourner sur elle-même, offrant ainsi une partie du tour en avant et l'autre partie en arrière. Le tour dure 2 minutes et trente secondes. Nous étions assis dans un petit bateau avec un écusson de couleur verte. En effet, ceux-ci reste plus longtemps en marche arrière que les bateaux ayant un écusson rouge. Sans faire le Feria Swing qui se trouve juste à côté du Kolombus Jole, nous allons vers le quartier scandinave. Celui-ci a été construit sur deux ans, comme la Russie, la Grèce ou plus récemment encore le Portugal. En 1991 avait été inauguré le Fjord Rafting et en 1992, le quartier suivait avec ses petites maisons en bois, ses deux tours de 20 mètres et son église typique. Nous commençons par faire le Windjammer, un Swinging Ship signé Huss. Nous prenons place tout à droite, là où les sensations sont les plus fortes et les airtimes les plus puissants. Le programme était réglé sur 9 alors que le maximum est 12. Une fois descendus nous décidons de faire le Fjord Rafting, qui avec ses six cents mètres de longueur est une des attractions du genre les plus longues d'Europe. Comme partout ailleurs, il n'y a aucune attente. Nous embarquons à quatre dans une bouées (chacune peut accueillir 6 personnes) et nous préparons à recevoir quelques embruns dans la figure. Le circuit commence en douceur avec quelques petite vague puis arrive la première cascade. On entre ensuite, sous fond de musique signée Grieg, dans un tunnel très embrumé qui débouche sur le premier bassin à vagues. Celles-ci ne manquent pas d'aller frapper violemment notre bateau et viennent s'écraser sur le jeans de Mathias. Le parcours continue par un petit passage assez calme le long du village puis voici déjà la deuxième zone de rapides. Encore une fois, c'est Mathias qui reçoit tout. Il est plus ou moins trempé de la tête aux pieds. Nous passons ensuite en dessous d'un petit pont où se trouvent les jets d'eau que vous pouvez actionner à condition de débourser 1€. Vient alors le mur de cascade qui malgré son air très impressionnant ne mouille pas plus que ça. On arrive finalement à la fin du parcours ; un lift fait de planches de bois nous ramène au sommet du circuit, 4.5 mètres plus en hauteur que la fin du canal. L'eau est quant à elle remontée via quatre pompes qui assurent un débit horaire de 23.000m3 à la rivière artificielle. Nous débarquons sur le quai tournant puis sur la terre ferme. A 10h20, nous passons devant la boutique du Fjord Rafting et jetons un rapide coup d'œil à notre photo. Nous traversons ensuite le petit lac (5000m²) via le petit pont branlant puis le quartier scandinave pour aller vers la Hollande (30.000m² superficie) afin de faire l'attraction Piraten in Batavia. Ce dark ride, construit en 1987, est le plus grand du parc et se déroule dans un bâtiment de 6000m². Il doit son nom à Batavia qui fut à partir de 1619 la capitale des Indes néerlandaises. Le parcours des pirates, que l'on fait à bord de bateaux de 16 personnes, commence par une petite descente qui atterrit en plein milieu d'une bataille entre pirates et soldats de la couronne de Hollande. L'aventure continue ensuite lorsque l'on traverse la ville avec son marché, ses maisons incendiées par les forbans puis se termine dans la jungle où nous sommes accueillis par toute une batterie d'animaux et d'oiseaux exotique. Le tout est rendu vivant grâce à la présence de 120 automates grandeur nature. Après 15 minutes de parcours, nous quittons notre embarcation et retrouvons la lumière du jour. Nous passons ensuite devant la piscine de balles du quartier hollandais (qui contient 100.000 ballons multicolores). Mathias et Livia ont un petit creux et s'achèteraient bien une crêpe. On s'arrête donc au Ijssalon où Mathias prend une crêpe à la confiture et Livia un crêpe sucre cannelle. Nous faisons ensuite quelques tours de tasses puis de Peter Pan et l'on se dit qu'il est grand temps d'aller chercher quelques sensations ! Pour cela, direction Euro Mir. Chemin faisant, nous passons devant le Théâtre Tournant. Livia ne l'a jamais fait. Donc vu qu'il n'y a pas trop de monde, nous nous lançons. Ouvert en 1990, en même temps que la pyramide Milka, le Théâtre Tournant proposait à la base un petit spectacle racontant l'élaboration du chocolat : « le Mystère Mauve ». Aujourd'hui, il a été remplacé par un show laser présenté par Lobo qui retrace l'histoire de l'humanité, de la préhistoire à nos jours. Nous sortons du théâtre à 11h20, direction Euro Mir. Ce grand huit, ouvert en 1997 est le seul exemplaire du genre au monde. Il possède des wagons pouvant tournoyer sur eux-mêmes grâce à un système électrique, ce qui fait que vous ferez une partie du circuit en avant et une autre en arrière. Comme partout ailleurs, il n'y a personne et nous embarquons directement dans le premier wagon. Au total, il peut y avoir jusqu'à huit trains en même temps sur le parcours, mais vu la faible affluence, aujourd'hui il n'y en a que 4. Nous abaissons notre lap bar, les opérateurs vérifient si tout est ok et le tour commence. On traverse d'abord le tunnel tournant illuminé en lumière noire puis nous voici au pied du gigantesque lift en spirale, fonctionnant sur le principe de la vis d'Archimède. En trois minutes, nous sommes au sommet, en train de zigzaguer à 28 mètres du sol entre les cinq tours qui supportent une partie de la structure du grand huit. Vient ensuite la grande descente en virage, inclinée à 32° après laquelle les wagons pivotent d'une demi tour sur eux-mêmes. Ceux qui étaient en avant se retrouvent alors en arrière et vice et versa. La suite du parcours consiste tout d'abord en un slalom entre les tours, puis, après avoir passé un frein de bloc, en une spirale horizontale très serrées durant laquelle on se sent vraiment écrasé sur son siège par une accélération qui atteint 3.5G, soit 3.5 fois l'accélération de la pesanteur, ce qui fait qu'une personne pesant 80 kilos pèse maintenant trois fois et demi son poids, soit 280kg. Après 5 minutes et 27 secondes, le tour est fini et nous débarquons par la gauche, passons sous le rail pour nous retrouver dans la boutique souvenir de l'attraction. Vu que le tour nous a bien plu et qu'il n'y a pas d'attente, nous décidons de refaire immédiatement un tour. Après cela, nous nous dirigeons vers le Kamtchatka Airlines Klub, abrégé KAK où est projeté cette saison un nouveau film en remplacement de la mine infernale. Il présente cette fois-ci un parcours sur une montagne russe en jouet, à l'intérieur d'une chambre d'enfants. On slalome donc entre les peluche et les Legos jusqu'au plafond avant de plonger dans une immense descente virtuelle qui manque de peu de se finir par un saut à travers la fenêtre. Il est 12h10 lorsque nous quittons l'attraction. Nous décidons de continuer notre chemin vers l'entrée du parc et empruntons donc l'allée menant du quartier russe au quartier français et passant à travers la Grèce et la Suisse. Première attraction sur notre route : Poseidon, ouvert pour les 25 ans du parc, le 12 juillet 2000. La file affiche zéro minute ce qui est plutôt rare pour cette attraction. Nous nous dirigeons donc vers le temple en passant d'abord au-dessus de la grande descente, puis sous les murs de Mycènes avec d'arriver face au Cheval de Troie qui marque l'entrée de la célèbre citée ou s'affrontèrent Achille, Paris, Priam, Agamemnon et bien d'autres grands noms de la mythologie grecque. Après être monté sur les murailles, nous entrons dans la grotte qui débouche ensuite sur un petit passage en hauteur le long du temple. Une fois à l'intérieur, on descend quelques marches (25 en réalité) et on arrive sur le quai. Nous choisissons de faire l'attractions dans les deux derniers rangs du bateau dont la masse est de 1.2 tonnes. Le parcours commence par un petit moment au calme alors que l'on traverse une ville engloutie. On arrive alors en face du premier lift qui nous hisse à une hauteur de 23 mètres. Voilà donc la première descente, en courbe, qui remonte avant de replonger sous le cheval de Troie pour finalement déboucher sur le lac, dans un tonnerre d'éclaboussure. Notre embarcation fait ensuite demi-tour sur le lac et se dirige vers le deuxième lift. Celui-ci est un peu moins haut que le premier (19 mètres) et est suivi d'un grand demi-tour sur la droite à la fin duquel on se retrouve face à la descente finale. Il est 12h28 lorsque notre bateau plonge vers le sol et s'engouffre dans le tunnel embrumé, avant de resurgir à la surface, de passer une petite bosse et de finir sa course dans le lac. On longe encore le quartier grec (d'une superficie totale de 10.000m² avant de retourner vers le temple, après un parcours d'une longueur de 836 mètres qui aura duré 7 minutes et 15 secondes. En sortant de Poseidon, nous enchaînons directement avec la Malédiction de Cassandre, une des rares Mad House construite par Mack, inaugurée, comme Poseidon, en l'an 2000. Alors que l'extérieur est thématisé comme une petite église byzantine, l'intérieur nous replonge dans la mythologie grecque. L'attraction en elle-même est joliment faite malgré un programme peut être trop rapide. Attraction suivante : Matterhorn Blitz. Ce grand huit qui date de 1999 est une des nombreuses Wild Mouse construites par Mack un peu partout à travers le monde. En complément des traditionnels virages à plat caractéristiques de ce type de montagne russe, Matterhorn Blitz possède également un élément un peu plus original : un ascenseur vertical. De plus, au lieu de commencer directement par les Flat Turns, on a d'abord droit à une belle grande descente qui n'est certes pas très haute mais apporte tout de même son petit lot de sensations. A noter que la gare de l'attraction a été construite avec les restes de deux fermes valaisannes datant de 1894 et 1896. Après avoir fait deux tours de Matterhorn Blitz vu qu'il n'y avait personne sur le quai, nous décidons d'aller faire le Bobsleigh Suisse. Cette montagne russe assez originale est l'une des plus ancienne du parc (elle date de 1985). Son parcours, long de 500 mètres, est un immense tube en acier au milieu duquel circulent les trains composés à chaque fois de six wagons de deux personnes. Il a fallu pas moins de 350 tonnes d'acier et 650m3 de béton pour construire ce colosse haut de 20 mètres. Nous prenons place dans les premiers wagons, on abaisse la barre et le train part. Petit virage sur la droite d'un quart de tour puis voici le lift. Au sommet, un grand demi-tour au-dessus du quartier suisse puis vient la descente. Ensuite, on entre dans une série de virages successifs qui débouchent sur deux spirales à l'horizontale où l'accélération ressentie par les passagers atteint 3G. On arrive finalement sur les freins de fin de parcours et après avoir traversé quelques chalets du quartier suisse, on retourne à la gare. Il est 13h22 et on commence à sérieusement avoir fin. Nous choisissons d'aller manger de la raclette vu qu'on est dans le quartier suisse. Le problème de ce snack ne vient pas du fromage (qui est très bon) mais plutôt de l'attente. En effet, ça n'avance vraiment pas vite et nous avons du attendre 22 minutes alors qu'il y avait à peine huit personnes devant nous dont une dame âgée de 58 ans qui était accompagnée de son fils et sa fille avec leurs enfants. Une fois notre assiette récupérée, nous nous asseyons dans le petit chalet qui donne sur la dernière spirale du Bobsleigh. Nous contemplons les différentes photos qui se trouvent à l'intérieur. La première montre Roland Mack en compagnie d'un groupe de joueur de cor, la seconde, toute la famille Mack à Saasfee en 1995 entourée de la troupe des artistes du parc. Une fois notre repas terminé, à 14h07, nous choisissons d'aller faire un tour d'Eurosat qui se trouve dans le quartier français (inauguré le 14 juillet 1989 pour fêter les 200 ans de la Révolution Française), juste à côté du quartier suisse (inauguré en 1993). Ce grand huit, ouvert en 1989 avec le reste du quartier, est entièrement abrité à l'intérieur d'une immense boule d'acier qui domine le quartier et qui est composée de plus de 500 triangles présentant chacun un relief formé de trois faces. Cette sphère, tronquée dans sa partie inférieure, est surélevée par une base cylindrique de quatre mètres qui abrite le Dark Ride Universum der Energie. Comme Euro Mir, le circuit d'Eurosat commence par un grand lift en spirale, dans le noir complet cette fois-ci. Ensuite, c'est un enchaînement de descentes et de spirales à grande vitesse. Après un parcours d'une durée de 3 minutes 27, on revient à la gare. A noter que cette montagne russe, avec ses 1900 personnes par heure, est celle qui possède le plus grand débit dans tout Europa Park. Prochaine étape : Silverstar, le plus haut grand huit d'Europe, et par voie de fait, également le plus rapide. La gare est situé juste derrière Eurosat et est thématisée par le sponsor de l'attraction : Mercedes. La file se déroule sur deux étages et aujourd'hui, quelle chance, elle est pratiquement vide. On accède directement au quai où l'ont peut choisir sa place entre le 2 ème et le 9 ème rang (le 1 er rang ayant sa propre file). Vu qu'il n'y a qu'un train sur le parcours, ça n'avance pas très vite, mais vu que, comme dit, il n'y a pas grand monde, en 8 minutes et 23 secondes on se retrouve assis dans quatre des 36 sièges du train. On abaisse notre lap bar et lorsque les feux passent au vert, le train part. Le lift, très haut et très impressionnant lorsque l'on se trouve à sa base, est assez rapide et silencieux. Il nous conduit à 73 mètres au-dessus du sol. Là nous attend la grande descente, haute de 68 mètres et inclinée à 67.5°. Dans le creux, le train atteint la vitesse de 126km/h et le visiteur subit une accélération proche de 4G. Le circuit continue avec le premier camelback, dont la montée se fait en tournant de plus ou moins 90° vers la gauche. Première sensation d'airtime, très douce, mais qui s'étire en durée. Vient alors un deuxième camelback, en ligne droite cette fois-ci, puis le Hammerhead. Il s'agit là d'une figure unique. La montée s'effectue en S, puis le train fait un demi-tour incliné à 120° vers la gauche avant de replonger vers le sol. Encore un camelback avec, hélas, un ralentissement dans la montée du aux trim brakes et arrivent les freins de mi parcours. Le train décélère à 36km/h. Une nouvelle descente et c'est la spirale à 270° en montée vers la gauche. Au sommet à nouveau de l'airtime puis une redescente assez bizarre puisque légèrement courbée vers la droite. Vient alors le dernier camelback, culminant tout de même à plus de 20 mètres de hauteur, puis la S-Curve, un élément assez surprenant et très rapide, qui comme son nom l'indique consiste en un virage en S, sur la droite puis sur la gauche. Puis ce sont les freins de fin de parcours, et, après un petit demi-tour sur la droite, le retour au quai d'embarquement. Il est 14h38 lorsque nous débarquons. Nous traversons la halle Mercedes en direction du quartier italien. Nous passons devant le ciné 4D sans le faire. En effet, le film n'a pas changé depuis l'ouverture de l'attraction en 2003 et comme nous avons tous vu plus de dix fois PandaVision, inutile de perdre son temps là dedans. Nous arrivons donc dans le quartier italien de style toscan qui s'étend sur 10.000m². Construit entre 1981 et 1982, il est dominé par un campanile haut de 25 mètres et en son centre, on trouve un petit lac de 380m² enjambé par un pont arqué couronné d'un pavillon. Nous décidons de faire la maison hantée car j'ai entendu que certaines scènes avaient été modifiées. Après un préshow qui n'est pas sans rappeler la célèbre Stretch Room des Hanted Manor Disney, nous prenons place dans une des 70 chaises capables de pivoter sur elle-même à 360°. Le parcours nous conduit sur deux étages dans un château abandonné, peuplé de plus de 150 automates grandeur nature. Rayon nouveautés sur le parcours, pas grand-chose à signaler. La piste audio a été réorchestrée, la scène du repas a été légèrement modifiée et une cloison a été ajoutée à l'arrière de l'une des dernières scènes où se trouvent les musiciens sans tête. L'ajout le plus remarquable est l'arrivée de trois bustes chantants dans la scène du cimetière qui rappelle, comme beaucoup d'autres choses dans cette attraction, l'influence qu'a eu Disney sur Europa Park. Après cela, passage obligatoire par le Ciao Bambini qui fonctionne avec des véhicules de quatre places, ce qui assure un débit de 1400 passagers par heure. Je dis également bonjour à une de mes ancienne collègue, Sarah, qui est vraiment très contente d'avoir été envoyé là et ne peut se lasser de me chanter la musique à tue-tête. Il est maintenant 15h00. J'ai besoin de faire quelques photos d'une maquette dans l'exposition Mack pour un article sur ParkFunWorld. Puis nous nous dirigeons vers le parc du château pour aller faire quelques tours de Marionnettenfahrt, Old 99 et Canal des Elfes. Ce dernier possède un canal de près de 200 mètres de long sur lequel circulent 8 bateaux qui, en fin de parcours, traverse un tunnel long de 45 mètres et haut de 8 mètres. Retour dans le quartier italien pour acheté des Churros puis direction le Théâtre des Variétés pour assister au show qui paraît-il, n'est plus le même qu'en 2004. Bon en fait, c'est plus ou moins la même chose. Il y a toujours le EP-Ballet composé de 15 danseurs et danseuses qui intervient entre deux numéros : du diabolo pour commencer puis des équilibristes. A 16h12, nous quittons la salle de 800 places au dessus de laquelle se trouve une grande fresque de 400m² baptisée « Les Pensées Européennes ». Nous choisissons ensuite de faire un petit tour d'Eurosat pour nous réveiller. Le train semble plus chaud que lors de notre tour précédent et les 877 mètres de parcours sont donc plus rapides. Direction le Matterhorn immédiatement après. A nouveau nous faisons deux fois le parcours long de 370m et d'une superficie de 2000m². A la sortie, nous croisons Miro qui rangé son habit de portugais et se promène maintenant dans le parc avec quelques fans allemands parmi lesquels G. Nous lui proposons de venir avec nous faire un petit tour d'Atlantica, mais il nous répond qu'à 16h38, il n'a plus trop envie d'être mouillé. Tant pis pour lui ! Directement Atlantica dont la file est toujours aussi déserte. On constate que maintenant il y a de la musique alors que ce matin, il n'y en avait pas. Il s'agit de la bande originale du film « Pirates des Caraïbes, la malédiction du Black Pearl » (signée Harry Gregson Williams), sorti en 2004 sous la direction de Gore Verbinski avec comme acteurs principaux Johnny Depp, Orlando Bloom, Keira Knighley, Joeffrey Rush et Jonathan Pryce. Nous décidons d'essayer le SuperSplash en nous asseyant en milieu du bateau pour ne pas être trop mouillé car il ne fait plus très chaud. Nous choisissons donc le troisième rang et en effet, c'est beaucoup moins humide que l'arrière ! Ensuite un petit tour de bûches puis un Alpenexpress qui fait toujours trois tours au lieu de deux. Il est 17h13, la fin, de la journée commence à approcher. Nous nous demandons alors quelles attractions nous voulons encore faire. Après quelques instants de réflexion, ce sera dans l'ordre Euro Mir, Eurosat et finalement Silverstar. A Euro Mir le quai est complètement désert si bien que nous faisons deux tours sans descendre du train. Pareil à Eurosat, il n'y a absolument pas un chat si ce n'est deux filles de 12 et 13 ans qui attendent en même temps que nous pour l'avant dernier rang. Scherzie et Livia décident d'aller tout derrière alors que Michael et moi choisissons l'avant. Après notre tour, les employés nous propose de rester assis dans le train, mais nous déclinons leur offre. En effet, il est 17h48 et nous voulons encore faire le Silverstar avant de partir. Pour notre dernier tour, nous nous disons que ce serait pas mal de le faire tout à l'avant. Comme l'attraction tourne maintenant avec deux trains, l'attente ne sera pas trop longue. De plus, vu que c'est la fin de journée, la file spéciale premier rang est maintenant fermée et nous pouvons y accéder directement depuis la file principale. Après avoir attendu trois trains, nous prenons donc place à l'avant. Si niveau sensation, je préfère quand même l'arrière, il faut bien dire que tout devant, c'est aussi bien amusant, surtout pour le fait d'avoir le vent dans la figure et la vue complètement dégagée. Nous quittons l'attraction à 18h03 et constatons qu'à présent, tout est fermé. Nous allons donc vers la sortie en coupant par la rue entre le Magic Cinema 4D et le quartier italien. Au passage, nous essayons de voir si nous connaissons une des stars allemandes qui a laissé ses empruntes sur le mur du cinéma. Hélas, à part une ou deux personnalités dont nous avons vaguement entendu parlé, les autres sont pour nous de parfaits inconnus. Finalement, nous traversons l'allée allemande et franchissons les grilles du parc. Il est 18h12. Mathias achète son jeton de parking à 3.50 € et je fais de même. Après nous être dit au revoir, nous retournons chacun à notre voiture. Mathias repart vers Berne tandis que je remonte vers Strasbourg. J'arrive finalement chez moi à 19h03. Voilà, mon compte rendu est fini. J'espère que vous n'avez pas trouvé cela trop long ! Le prochain sera sans doute consacré à Walt Disney World Resort avec description détaillée de tous les parcs : Magic Kingdom, Disney's Animal Kingdom, Disney MGM Studios et Epcot ainsi que les parcs aquatiques Blizzard Beach et Typhoon Lagoon. Petite note du rédacteur : A tous ceux qui ont eu le courage de lire ces je ne sais combien de lignes, je tiens à préciser que toutes les informations sont véridiques, à l'exception peut être de quelques détails insignifiants comme le nombre de marches du fortin d'Atlantica. Comme quoi, vous avez pris sur vous, mais au moins, vous avez appris quelque chose ! Super blasé Encore une journée à Europa Park. C'est toujours pareil, les attractions sont toujours les mêmes, je les ai déjà toutes faites au moins quinze mille fois, faut croire que je n'avais rien à faire d'autre ce week-end que de venir ici. On essaie Atlantica, la nouveauté 2005 … C'est un Splash donc ça monte, ça descend, ça mouille. Rien de nouveau, c'est du vu, revu et rerevu. Le début de quartier portugais est joli mais bon, c'est toujours joli à EP donc on n'est pas trop surpris. Ensuite on essaie de passer le temps avec les autres attractions. On en fait une puis on se demande pendant cinq minutes quelle pourra bien être celle que l'on fera ensuite. On passe devant une autre, il y a cinq minutes de file, c'est déjà trop, on reviendra plus tard. On essaie un spectacle, c'est toujours les mêmes numéros, je manque de m'endormir. 18 heures, le parc ferme. On est resté jusqu'au bout histoire de rembourser le billet qu'on n'avait de toute façon pas payé. Chacun rentre chez soi. Je m'affale devant la télé, y a un bon nanard ce soir sur TF1. Super fan Aujourd'hui, je me réveille tout excité car je vais visité le meilleur parc d'attraction du monde : Europa Park. Ce parc est sans doute le plus beau jamais construit ! Il fourmille de mille détails, à tel point que même après mes nombreuses visites, j'en découvre toujours de nouveaux ! C'est vraiment un immense plaisir que de se promener dans ses superbes allées toujours très fleuries, d'être accueilli par un excellent personnel, qualifié et toujours souriant, et de faire des attractions toutes plus fantastiques les unes que les autres. La raison de ma visite si tôt dans la saison est double. Déjà je ne peux plus résister à l'appel de mon parc préféré. La fermeture hivernale a duré un peu plus de trois mois et ça a été un véritable supplice pour moi ! Ensuite, pour 2005, Europa Park a construit une nouvelle attraction qui a l'air vraiment formidable : Atlantica SuperSplash. Celle-ci se trouve dans un nouveau quartier consacré au Portugal, qui n'est pas encore fini mais déjà aussi beau que tous les autres, voire plus encore ! Dès l'ouverture des grilles, je me précipite donc vers le fond du parc où se trouve Atlantica. Je suis le premier à m'engager dans la file, c'est génial ! Les employés s'amusent de ma précipitation, mais ils ne peuvent pas s'imaginer à quel point j'ai hâte de tester la nouvelle merveille sortie des usines Mack. Bien entendu je me mets au premier rang, là où les sensations sont les plus extrêmes ! Alors que dire d'autre sur cette attraction si ce n'est que c'est vraiment super. Le parcours est formidable, la descente en arrière à 30 mètres du sol c'est vraiment inédit et le plongeon final m'a laissé sans voix. En plus on est bien mouillé, ce qui est très bien pour les jours où il fait chaud. Vraiment, c'est sans nul doute la meilleure nouveauté que j'ai testé en 2005 ! Il faut vraiment que vous essayiez ça, c'est absolument incroyable ! Merci 100.000 fois à monsieur Roland Mack de nous avoir offert ce superbe cadeau pour les 30 ans du parc ! Le reste de la journée, je la passe a flâner dans le parc, chose que je pourrai faire non stop pendant des jours et des jours tellement c'est agréable. J'essaie également les autres petites nouveautés comme le nouveau film du KAK (encore plus réussi que l'ancien) ou la maison hantée où a été installé un nouvel effet amusant et que je n'avais jamais vu ailleurs : des bustes qui chantent ! Vraiment le parc s'améliore d'année en année ! Ensuite je vais faire un peu de shoping dans l'allée allemande. J'achète bien sûr le nouveau guide sur Europa Park (9.90 € c'est vraiment pas cher et y a plein de conseils malins dedans). Je prend aussi un T-Shirt Atlantica, une casquette et une tasse qui sont tous très jolis. Je remarque alors le DVD du Colosseo que je n'avais pas encore … Une petite peluche Euromauss pour ma chambre, une serviette pour la plage cet été et enfin quelques cartes postales pour ma collection. Comme toujours, la fermeture du parc arrive trop vite. J'aimerai encore rester ! Donc je traîne dans les allées jusqu'à ce que les employés viennent me demander de façon très aimable de me diriger vers la sortie. Je suis parmi les derniers à quitter le parc. Comme toujours, la journée a été parfaite en tout point. J'espère revenir le plus rapidement possible ! Super SMS 2D gT à EP ! komen j kiff se park ! tro for ! jé fé le new 2005 : atlantiK ! komen sa dechir ! jéT tramP partt ! aprè on a fé pl1 d otre truk ! y AV person ! m'm a poseidon pa 1s d atent ! en + on a fé sista tt devan ! c xcelen ! ta tt le ven dan la face ! jte lS a+ |