Juillet 2004
Vous n'étiez peut être pas au courant, mais après le succès retentissant de Cinq Garçons dans le Vent, la production du film a décidé de mettre une séquelle en chantier. Au départ, ça devait s'appeler Cinq Garçons dans le Vent font du Ski, mais entre temps la célébrité était montée à la tête des acteurs du premier volume qui réclamaient maintenant des sommes exorbitantes. Le casting fut donc complètement revu et le titre changé pour Cinq Garçons dans le Froid. Je vous l'accorde, c'est vraiment n'importe quoi cette intro, mais c'est néanmoins celle de notre trip en Suède et en Finlande, que ça vous plaise ou non !
Nom de code la mission : Cinq Garçons dans le Froid
Durée de l'opération : 11 jour (6 juillet >> 16 juillet 2004)
Membres du commando : Scherzie, Julien, Didier, Harquel, Miro
Vous n'étiez peut être pas au courant, mais après le succès retentissant de Cinq Garçons dans le Vent, la production du film a décidé de mettre une séquelle en chantier. Au départ, ça devait s'appeler Cinq Garçons dans le Vent font du Ski, mais entre temps la célébrité était montée à la tête des acteurs du premier volume qui réclamaient maintenant des sommes exorbitantes. Le casting fut donc complètement revu et le titre changé pour Cinq Garçons dans le Froid. Je vous l'accorde, c'est vraiment n'importe quoi cette intro, mais c'est néanmoins celle de notre trip en Suède et en Finlande, que ça vous plaise ou non !
Nom de code la mission : Cinq Garçons dans le Froid
Durée de l'opération : 11 jour (6 juillet >> 16 juillet 2004)
Membres du commando : Scherzie, Julien, Didier, Harquel, Miro
Prologue : Oh le beau navion !
Parc visité : -
La Scandinavie … Les fjords, les forêts à perte de vue, les belles suédoises bien blondes et bien achalandées un peu au-dessus du nombril. Y a des grands huit aussi ? Ben qu'est ce qu'on attend pour y aller alors ?? Le Suisse pardi … Strasbourg, il est 10 heures, heure H cela va sans dire, et il est pas là ! Inadmissible ! Je paris qu'il va prétexter que c'est le bordel pour venir chez moi, que y a plus de sens interdits dans mon quartier que dans tout Paris banlieue incluse. N'importe quoi ! Enfin, il arrive et avec lui, notre guest star du trip, Miro Gronau , on peut le dire aujourd'hui, alias Monsieur Splash, qui à cet instant précis n'a encore aucune idée de ce qu'il va devoir subir pendant ces dix jours … S'il avait su, il aurait pas venu ! Objectif de la journée : rallier la base aérienne de Frankfort Hahn pour y prendre notre petit coucou Ryanair qui doit, s'il ne se crashe pas en cours de route, nous mener jusqu'à Tampere, dans la lointaine Finlande. Aucun pépin sur la route, la Scherzimobile (en fait c'est une Golf, mais je trouve que Scherzimobile c'est le fait quand même vachement plus) file à vive allure à travers la campagne allemande, ni quelque problème que ce soit dans les airs si bien que vers les 18h, notre fier oiseau d'acier pose ses petits trains d'atterrissage sur la piste de l'aéroport de Tampere. Un peu de bus pour gagner le centre ville où nous faisons connaissance avec notre guide de luxe : Laura (en fait, il s'agit d'une des nombreuses relations sociales de monsieur Harquel). Petite collation chez la dame, Julien (pas moi, l'autre) tente quelques approches désespérées, on goûte aux spécialités locales comme le Kirkko ou le Eritysjärjestelyihin. En fait j'invente les noms là, mais c'était des trucs du même genre et c'était surtout vachement bon. Après petite visite nocturne de la ville, pause bistro au bord de l'eau puis tout le monde regagne ses pénates, Laura chez elle, Scherzie, Harquel, Didier et moi-même dans notre chambre et Miro dans sa suite de luxe avec ses deux nouveaux amis anglais (mais sans douche ni WC, on peut pas tout avoir). |
Chapitre 1 : Särkänniemi : on passe aux choses sérieuses
Parc visité : Särkänniemi
Le parc de Särkänniemi se trouve non loin du centre de Tampere, sur une petite péninsule, entouré par le lac qui borde la ville. Pour se réveiller, nous décidons d'y aller à pied, en même temps, on a pas de voiture hum … Et puis pour se réveiller c'est un grand mot vu que le parc n'ouvre qu'à midi ! Sur place nous attend notre hôte de marque, notre guest star n°2 : Paivi, attachée de presse du parc et future plus grande fan du Tornado de la planète ! Enfin pour l'instant elle a une très mauvaise nouvelle pour nous : Half Pipe, un des deux seuls modèles du genre au monde, est fermé pour trois jours … Arff ça c'est pas de chance ! Il faut aussi dire qu'on avait oublié de faire des offrandes à Saint Coaster avant de partir ce qui franchement était prendre un très grand risque ! Toutefois, en compensation, Paivi nous propose de joindre sa bonne humeur à la notre, qui, le matin, était un peu morose pour cause de grand huit kaputt, et de nous accompagner toute la journée dans le parc (ça j'aimerais bien faire comme job !). Et elle nous a suivi partout, absolument partout, pas forcément toujours super rassurée ! Alors en avant la musique ! Le parc en lui-même tout d'abord : C'est pas immense et les attractions, mises à part le Half Pipe et le River Rapids, sont toutes regroupées à l'extrémité de la péninsule. Dans l'ensemble le choix est assez vaste : cinq montagnes russes, deux attractions aquatiques, pas mal de Flat Rides et une grande zone pour les enfants avec plein de manèges à leur taille, bref y en a vraiment pour tout le monde. Niveau thématisation, ça fait très urbain, avec du béton partout ce qui est assez dommage puisque du coup, il ne se dégage aucune atmosphère … Enfin, c'est très propre, y a des arbres et donc dans l'ensemble, le parc est plutôt agréable. Niveau restauration, rien à redire : on a essayé la Steak House au pied de la tour d'observation et on s'est vraiment régalé ! Au tour des attractions maintenant : Tornado Le plus gros grand huit du parc, un très sympathique Inverted Intamin avec une gare souterraine creusée dans la roche et un Heartline Roll qui la traverse. Le parcours est pas mal fichu du tout … Jolie première descente puis Looping très intense et Cobra Roll un peu plus soft (en tout cas comparé à ceux que l'on trouve sur les Inverted B&M). Après ça ralentit un peu pour qu'on puisse reprendre son souffle, puis premier roulement à 360° à travers la gare, très marrant, on a bien l'impression qu'on va se crasher contre le mur. Ensuite, spirale à 270°, deuxième Heartline Roll, demi-tour et c'est fini. Court mais pleinement satisfaisant, un peu effrayant pour Paivi qui a quand même enchaîné les tours, tout d'abord pas rassurée du tout, mais alors pas du tout du tout, puis au fur et à mesure, de plus en plus à l'aise, si bien qu'elle a fini par le faire tout devant ! A l'aise ! Jet Star Un vieux Jet Star Schwarzkopf qui a toujours bon pied bon œil. C'est pas haut, c'est très compact et super fun avec des G en veux tu en voilà au bas des deux premières descentes. Paivi adore (y a qu'à voir les photos) Corkscrew Le bon vieux Whirlwind Vekoma au parcours méga simpliste, faut pas trop en demander à Vekoma, je sais : lift, descente, Corkscrew, demi-tour, Corkscrew, demi-tour, freins et c'est tout. Enfin, Miro était tout content de le faire, ça lui rappelait sa jeunesse et ses premiers tours de Wirbelwind à Fort Fun, alors qu'il ne connaissait pas encore les joies immenses d'un tour sur un grand huit comme … euh, au hasard Baltazar : Silverstar ! Log River C'est le Flume Ride, les bûches quoi. De l'extérieur, ça ne paie pas de mine, mais une fois à bord, c'est vraiment amusant. Déjà, pour la bonne humeur, une attraction aquatique, y a rien de mieux. Ensuite à six dans des bûches de cinq c'est … pas très confortable ! Mais ajouter à cela un parcours très original, à flanc de colline, avec quatre petites descentes presque les unes derrière les autres et bien sûr le grand splash final, pas très haut mais assez humide et vous obtenez cinq minutes de franche rigolade, et une Paivi, sacrifiée au premier rang pour notre salut à tous, très mouillée ! Rapids Ride Les bouées … molles, pas humides, pas fun … Y a bien quelques cascades et un tunnel, mais ça mouille pas ! Quoi, il pleuviote ? M'en fiche, on veut des embruns dans la figure nous ! Les attractions qui tournent dans tous les sens et le reste Niveau Flat Rides, y en a tout un armada … Bateau pirate : beurk, Ranger : beurk, Frisbee : beurk et rebeurk, Troïka : beurk ... Ah non, celui là ça peut aller, Tapis Volant, là aussi, ça passe à la rigueur …Après d'autres trucs plus calmes : une maison hantée un peu pourrie mais avec une façade tellement violette qu'on ne pouvait pas passer à côté (j'adooore le violet), des tacots au bord de l'eau, un truc chiant sur des radeaux et je pourrai encore vous sortir des heptasyllabes pendant des heures, mais en même temps, je n'ai pas que cela à foutre ! Bien entendu, en temps que fans de la première heure, nous avons testé la nouveauté 2004 du parc : un Rockin' Tug Zamperla. Alors malgré sa faible taille et sa vitesse lamentable, c'est une véritable machine à vomi … Mais les enfants adorent et les enfants sont merveilleux. Rayon gaminerie, il y a aussi la Fun House (maison du rire en VF), un grand classique dans les parcs scandinaves. L'occasion de faire un peu de toboggan, de se balader dans des pièces penchées et encore de faire les cons devant les miroirs déformants. Enfin, pour se la jouer cultureux, on a été faire un tour dans le musée d'Art Moderne avec un Scherzie super enthousiaste, les musées, il ne demande pas mieux que de les visiter … en restant dehors. Et puis on a aussi fait un tour dans l'Aquarium pour voir la poiscaille. Bon voilà, comme ça ou en bâtonnets surgelés, pour moi c'est la même chose : le repas de ce soir ! Puis arrive petit à petit 21h, heure de fermeture du parc. C'est dommage parce que Paivi semblait enchaîner les tours de Tornado avec de plus en plus d'aisance. Enfin pour nous remercier de lui avoir fait passer une journée (de boulot je vous le rappelle) un peu moins ordinaire que les autres, elle nous invite à venir un peu plus tard dans la soirée à la fête du personnel du parc, qui se déroule un peu plus loin au bord du lac. Alors que va-t-il s'y passer ???? Allons-nous trouver le monstre du Loch Ness dans le lac de Tampere ?? Pire encore, allons nous repartir sobre de cette soirée ?? Vous le saurez quand vous vous serez décidés à passer au chapitre 2 de ce que les critiques comparent déjà à une Odyssey des temps modernes (sur la vie d'm'Homère). |
Chapitre 2 : Une soirée finlandaise (et des parkfans fin bourrés)
Parc visité : -
Suite de nos aventures dans le grand Nord avec la soirée de la mort qui tue à Tampere. Vous m'excuserez mais certains détails sur cette soirée sont un peu flous dans ma mémoire, je ne sais pas trop pourquoi, j'ai comme des blancs par ci par là. Mais je vais quand même essayer de vous retranscrire la chose ! Petit rappel avant de commencer : l'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération ! Donc les acteurs en présence, ce sont toujours les même, à ce stade du trip, on n'avait encore perdu personne. Tout le monde a revêtu ses habits d'apparat, s'est aspergé de 40 litres de déodorant et mieux encore, s'est brossé les dents ! Bref, lorsque Paivi arrive avec son taxi, ce ne sont pas cinq parkfans qui l'attendent, mais cinq sous neufs, qui font tomber les mouches sur leur passage (à cause du déo). Direction l'extérieur de la ville, dans la forêt, sur la rive du lac. Là nous découvrons une sorte de petit paradis, peuplé de joyeux employés de Särkänniemi qui ont pour la plupart déjà largement dépassé le taux d'alcoolémie légal. Tout ce petit monde papote tranquillement assis sur les rochers au bord de l'eau en sifflant bière sur bière et en observant le coucher de soleil quasi ininterrompu puisqu'à cette époque de l'année le crépuscule enchaîne directement avec l'aurore (il ne fait jamais complètement nuit). Juste derrière, il y a une petite cabane en bois, largement plus authentique que les chalets du Ranch Davy Crockett et dans laquelle se trouve le frigo pour la bibine et surtout le sauna ! Oui parce qu'aller en Finlande et ne pas faire du sauna, c'est comme aller à Europa Park et ne pas faire Ciao Bambini ! On va donc tous se désaper dans les vestiaires, sauf Miro qui préfère tailler une bavette avec Paivi, on enfile nos maillots de bain et on se retrouve dans une petite pièce où la température ne devait pas être très loin des 100°, surtout quand un joyeux drille s'amusait à verser d'un coup tout le contenu du seau d'eau sur les pierres brûlantes ! Ensuite, une fois qu'il n'y a plus une seule goutte de sueur à transpirer, direction le lac, si si, bien glacé, pour faire une trempette qui ne durera à chaque passage guère plus de 30 secondes. Après c'est assez vague … J'ai beau consulter mes collègues, on a un peu de mal à remettre les choses dans l'ordre. Je me rappelle d'une discussion avec la fille de l'architecte du parc qui racontait un peu n'importe quoi et Didier se souviens avoir roulé des pelles mais ne sait plus trop à qui … Par contre, et ça les photos le prouvent, Didier (encore lui), Mathias et Miro sont tombés dans les griffes d'une tatoueuse folle qui leur a laissé des souvenirs de Tampere dessinés sur le bide ! Au final on est rentré bien tard, ou très tôt le lendemain, c'est au choix. On a fait nos adieux à Paivi qui et reparti dans son petit taxi et on est allé se coucher. Ben oui parce que c'est pas tout mais la mission continue ! Demain il faudra se lever, trop tôt forcément, et prendre le train pour aller à Linnanmäki où nous attend la dernière merveille sortie des ateliers de Mack : le Fun Coaster. |
Chapitre 3 : Linnanmäki : maintenant arrive le moment du Foune Coaster
Parc visité : Linnanmäki
Après une nuit courte et assez difficile suite à la sauterie de la veille, il est temps pour nous de quitter Tampere et de rejoindre en train la capitale finlandaise : Helsinki. Bien sûr, j'ai réussi à choper un mal de bide pas possible et je crains donc un petit peu pour ma visite à Linnanmäki. Heureusement, les trains finlandais sont ultra confortables et les deux heures de trajet, converties pour moi en deux heures de sieste, me seront d'un précieux secours pour affronter le reste de la journée. Arrivés à Helsinki, on tâtonne un peu pour trouver l'auberge de jeunesse, puis finalement, on y arrive, on pose les bagages et direction Linnanmäki, à pied, puisque comme pour Särkänniemi, le parc ne se trouve pas loin du tout du centre ville. L'entrée y est gratuite et il faut ensuite payer soit les attractions séparément avec des billets, soit prendre un bracelet qui donne accès à tous les manèges de façon illimitée. Alors que Särkänniemi était au bord d'un lac, Linnanmäki est lui au sommet d'une petite colline surplombant la ville. Niveau superficie c'est assez riquiqui, le parc est en gros un cercle organisé autour d'un vieux et énorme château d'eau en briques rouges. Vu que la place est très restreinte, les attractions sont bien entassées les unes sur les autres. En voici un petit descriptif : Tulireki Allez, on va se faire un petit plaisir, on va commencer par celui-là. Tulireki, c'est donc le Fun Coaster, Foune Coaster ou E-Motion Coaster, ça change à chaque ligne et c'est pratique pour éviter les répétitions. Cette merde (encore un autre synonyme, c'est pas merveilleux), c'est le dernier prototype de Mack et franchement, ce n'est pas une réussite. Vu que le wagons repose sur des butées en caoutchouc, il bouge dans tous les sens et la plupart du temps n'importe comment. Dans les virages inclinés, ça vire à la torture, ça tremblotte sans arrêt, on dirait une sorte de simulateur de maladie de Parkinson ! En plus le truc est assez moche avec des poteaux parfois simples, parfois en V, parfois en treillis, des rails qui ne ressemblent à rien, des wagons aussi design qu'une Lada … Je n'arrive pas à comprendre comment Linnanmäki a pu acheter ce truc ! Vuoristorata Pour les petits malins qui pensent pouvoir me coller en me demandant ce que ça veut dire Vuoristorata, je leur réponds tout de go : « Ca veut tout bêtement dire montagne russe » ! Dans ce cas précis il s'agit d'une montagne russe en bois, la plus vieille de Finlande. Ici pas de freins automatiques mais un employé debout à l'arrière du train qui freine manuellement lorsque le besoin s'en fait sentir. Authenticité garantie ! Niveau parcours, le vieux bougre ne s'en sort pas mal du tout. Les moments fort sont principalement deux Double Downs (descente en deux temps) et une magnifique bosse à mi-parcours qui procure un très gros airtime au premier rang ! Bref du bon Wooden et ce malgré l'âge. Vonkaputous Fleuve tumultueux ! Ah t'a même pas eu le temps de me poser la question, j'avais déjà répondu ! Bon enfin, ça ne nous dit pas exactement quel genre d'attraction se cache derrière ce nom barbare. Et bien, figurez-vous que Vonkaputous est le dernier Watercoaster Premier Rides encore en fonctionnement, dont la particularité est que le wagon reste toujours fixé au rail, même dans le canal (qui est néanmoins très court). Le circuit est sensiblement identique à la première partie de Poseidon : lift puis spirale inclinée de 360° (avec ici un tunnel dans le creux), deuxième descente et splash. Toutefois, à la différence de son cousin allemand, la version finlandaise est, et ce malgré la plus haute latitude, vraiment très humide : c'est la douche assurée pour tous les passagers ! Mais comme j'aime bien être mouillé sur les attractions aquatiques, ça ne me dérange pas le moins du monde, au contraire ! Linnunrata Un grand huit couvert Zierer construit à l'intérieur du château d'eau se trouvant au centre du parc. Le circuit est assez court mais comporte beaucoup de changement de direction et est, dans l'ensemble, assez dynamique. La déco est pas trop mal fichue mais quand même très kitch, surtout quand on sait que le grand huit date de 2000 ! City Express Un E-Powered Coaster Mack construit au-dessus des bouées. Deux tours avec à chaque fois trois spirales et aucune déco. Vite fait et vite oublié ! Au rayon attractions aquatiques, en plus de Vonkaputous (qui est en même temps un grand huit, donc c'est un peu difficile pour mon classement) il y a aussi le River Rapids Hurjakuru. Le parcours, signé Intamin, fait un peu penser à une Wild Mouse. En effet, c'est ligne droite, demi-tour, ligne droite, demi-tour, tout ça pour économiser le plus de place possible. Niveau effets, on trouve un tunnel au début et une grande cascade à la fin, mais rien de très transcendant ! Niveau éclaboussures, c'est pas top non plus, tout au plus une petite vague et niveau déco c'est encore pire, c'est béton, béton et encore béton. Bref un Rapids Ride vraiment pas terrible qui, comme si ça n'était pas déjà suffisant niveau points négatifs, bénéficie d'un débit assez catastrophique du à un quai en ligne droite très mal géré. On passe ensuite aux Dark Rides. Il y a tout d'abord un train fantôme type fête foraine, assez sympa au premier tour, mais beaucoup plus décevante une fois l'effet de surprise passé. Toujours dans la même catégorie, on trouve Around the World, un Dark Ride suspendu dont le thème, vous l'aurez deviné, n'est pas sans rappeler un certain It's a Small World. Après il y a les Walk Through (les attractions à visiter à pied en VF) qui sont au nombre de deux. L'un est un manoir hanté que l'on visite avec des lunettes sur le nez, l'autre est la traditionnelle Fun House, assez longue et bien fichue, avec un chouette toboggan sur des carpettes tout à la fin. Au rayon Flat Rides, là aussi le choix est vaste. Pêle-mêle, on a un Space Shot, un Rainbow, un Top Spin, un bateau pirate, un Polyp, des tasses et last but not least, le très gerbatif Booster de Huss, qui doit tourner dans à peu près toutes les directions, bien entendu le plus vite possible ! Pour finir, les attractions plus calmes. On a droit aux traditionnels tacots, grande roue, tour panoramique (très jolie vue sur Helsinki au sommet) et autre monorail. De plus, il existe à Linnanmäki de nombreuses attractions pour les enfants disséminées un peu partout dans le parc. Cela va des petits tracteurs à la mini tour de chute libre en passant par une mini grande roue ou encore des mini chaises volantes. Après, pour ceux qui en ont marre des manèges, le parc abrite aussi deux musées. Le premier est consacrés aux jouets et l'autre au poissons puisqu'il s'agit du Sea Life d'Helsinki. On n'a pas fait le premier, mais le second est je dois le dire assez sympathique à visiter, même si je ne suis pas un grand fan des aquariums. Mon petit coup de cœur va aux énormes araignées de mer qui, croyez-moi, n'ont vraiment pas volées le qualificatif « énorme ». Enfin, j'ai vérifié sur la plaque, on ne les trouve que près du Japon … Niveau bouffe, après le festin de Särkänniemi, on avait un peu peur d'être déçu. Et bien non, là aussi c'était très bien, on s'est vraiment régalé dans un excellent resto de plats au wok situé à côté de l'Aquarium. C'était avec Tulireki une autre nouveauté 2004 donc on était obligé de tester. Didier a bien essayé ensuite de gagner un paquet de chips de cinq kilos à une loterie (on peut gagner de tout là bas, aussi bien des peluches que des DVD ou des plaques géantes de chocolat) mais il faut croire qu'il a manqué de chance puisqu'il est reparti les mains vides et le porte monnaie allégé de deux euros ! On a finalement quitté le parc après avoir eu notre dose de Tulireki caca, de Vuoristorata et de Vonkaputous pour regagner notre hôtel de charme, enfin auberge de jeunesse, c'est à peu près la même chose. Demain et après demain c'est week-end, donc pas de parc, un peu de tourisme culturel, si si, on sait aussi faire de la route pour autre chose que des grands huit ! Bon on sera bien obligé de faire un petit encart à la règle puisque nous découvrons par hasard que se trouve non loin de Helsinki le plus grand parc aquatique couvert d'Europe : Serena. C'est facile d'accès avec un bus, c'est pas trop cher, donc on n'a pas eu à hésiter trop longtemps. Donc voilà ce qui vous attend au prochain chapitre. Y a qu'à aller sur le lien juste en dessous … On se ballade à Helsinki et on se les gèle à Serena ... Voilà, c'est ça, clique dessus ! Bien ! A tout de suite (si tu lis ce « à tout de suite », c'est que tu n'as pas cliqué sur le lien, tu sais que t'es désespérant parfois !) |
Chapitre 4 : On se ballade à Helsinki et on se les gèle à Serena
Parc visité: -
Chose promise, chose due, voici le récit de notre week-end culturel. Helsinki : capitale de la Finlande, 686km² de superficie, 559.330 habitants dont 46.6% d'hommes et 53.4% de femmes, je pourrais continuer avec des stats du même style pendant trois jours mais je ne sais pas si ça vous passionnerait beaucoup ! Enfin pour les intéresses, voici de quoi vous satisfaire "Statistiques Helsinki" . Donc passons à notre journée. Temps : pas terrible, état des troupes : tout le monde est à peu près ok (sauf Miro qui ne s'est toujours pas remis de sa séparation avec le Foune Coaster). Programme : ben on va se balader et on verra bien où notre bonne fortune nous mène ! Donc la ville se sépare en deux grandes zones : la partie commerçante piétonne, datant des années 60, bien moche comme à peu près tout ce qui date de cette époque et la vieille ville situé près du port, bien plus belle avec de nombreuses maisons de maître. Je vais pas tout vous décrire, reportez vous au photos, c'est bien plus parlant. Pendant que nous nous promenons tranquillement, je remarque que Miro commence à sautiller bizarrement … Un reste des secousses de Tulireki ? Pas du tout, il a simplement repéré une église ! Parce que Miro adore les églises, tout autant que son Splash et les petits cochons ! A Helsinki, il a été bien servi puisque la ville ne possède pas une mais deux cathédrales, une orthodoxe et une luthérienne, une toute blanche, une toute rouge, mais toutes les deux très agréables à regarder. Bien sûr il a aussi fallu goûter aux spécialités culinaires du pays. Donc après avoir vérifié que le McDo avait exactement le même goût que chez nous, on a tenter un resto qui servait de l'élan … Ca se mange avec de la purée de pomme de terre et une confiture de je sais plus quoi …Mouais, ça manque un peu de subtilité ce plat, ça vaut pas ma choucroute nationale, même si j'aime pas trop ça non plus ! Mais bon, maintenant, je peux le crier sur les toits : j'ai bouffé de l'élan ! La nuit de samedi fut assez calme, rien à signaler si ce n'est quelques retour d'élan… Dimanche : il fait beau, les oiseaux gazouillent, c'est super et nous on va à Serena. Alors Serena ce n'est ni la sœur de Venus, ni la poufiasse qui a gagné je ne sais plus quelle émission de télé réalité. Non non non, Serena c'est un parc aquatique, et d'après le prospectus, c'est même le plus grand dôme tropical d'Europe ! Rien que ça ! Pour y aller, il faut prendre un bus pendant une petite heure. Le parc est situé je sais pas trop où au milieu d'une forêt à flanc de colline. Il fait partie d'un grand complexe de loisirs qui comporte aussi des bungalows, quelques pistes de ski, un étang, etc… Ce qui frappe dès qu'on arrive, c'est la taille du truc … c'est énorme et entièrement creusé dans la roche. Je n'ose imaginer combien ça a du coûter à construire un machin pareil ! D'ailleurs, si vous voulez voir à quoi ça ressemble (vu qu'on a pas fait de photo là bas) aller faire un petit tour sur le site du parc : www.serena.fi Alors qu'y a-t-il à faire de beau à Serena A l'intérieur on trouve tout d'abord une grande piscine à vague entourée par d'autres piscines plus petites pour les enfants situées sur différents niveaux. Partant de la plus élevée, il y a une petite rivière sauvage assez amusante si vous acceptez le fait de la prendre une dizaine de personnes sur la figure durant la descente. Oui parce que le courant est parfois assez fort et y a pas mal de peuple dedans ! En ce qui concerne les toboggans, on en trouve quatre dans la zone intérieure. Deux classiques dont un assez long mais pas plus renversant que ça, un Black Hole vraiment nul : presque aucun effet et un débit de chiotte puisqu'il ne peut y avoir qu'une seule personne à la fois dans la descente. Le quatrième est par contre bien plus étonnant. Il commence par une descente d'une dizaine de mètres, pas très raide et en ligne droite. On prend donc pas mal de vitesse et après cela on entre dans une spirale qui se referme de plus en plus sur elle-même. Je n'avais encore jamais autant senti les G dans un toboggan. Ca dure cinq seconde mais on a l'impression qu'on va transpercer le tube tellement on est pressé dessus ! L'arrivée se fait tout en finesse : le tube débouche directement dans un bassin où vous vous écraser bien brutalement ! Marrant mais je ne ferai pas trois tours d'affilée ! Passons ensuite à la zone extérieure. Vue qu'elle était ouverte on s'est dit que l'eau devait être chauffée … Ben non. Donc avec la température de l'air à 15°, je ne vous raconte pas comment ça pelait ! Donc c'est en quatrième vitesse qu'on a fait le tour des toboggans. Trois se trouvent directement sur le flanc de la colline et trois autres sont dans un bassin en contrebas. Sur la colline, on trouve deux descentes en bouées qui ne se font pas dans un tube mais dans un canal en béton directement coulé dans le sol. C'est assez marrant parce que l'on monte souvent bien sur les bords. Mais qu'est ce que l'eau est froide !!!! Le troisième toboggan est composé de trois descente en ligne l'une à côté de l'autre. On prend une carpette et zouh, c'est la course la tête la première. Détail amusant : vu que le bassin de réception est tout rikiki, il y a une sorte de rampe juste après pour éviter que quelqu'un parte dans le décors. Les toboggans de l'autre bassin (un peu chauffé, alleliua) sont plus classiques. Deux sont d'une lenteur inqualifiable, vraiment nul, on a fait le premier, on n'a même pas essayé le second. L'autre est bien plus funky. Il est tout court, en ligne droite mais possède une cassure un peu après le départ ! Un toboggan à airtime ! Excellent … Bon ça fait un peu mal aux fesses par contre ! Toujours dans la zone extérieure, il y a également un bassin appelé « Mer Morte » tellement salé qu'on flotte sans faire d'effort. Bon c'est rigolo mais l'eau est tellement froide que je n'ai pas tenu plus de 15 secondes ! Voilà, je crois qu'on a fait le tour. Donc Serena est un parc aquatique plutôt amusant, mais qui en même temps ne casse pas des briques. J'ai plus été impressionné je crois par la construction dans la falaise que par les toboggans, si ce n'est la descente à G. Bien sûr, avec l'eau bien froide, il y en a un qui a réussi à tomber malade : monsieur Harquel. Ca promet pour la traversée ce soir ! Enfin, c'est une autre histoire, ou plutôt non, un autre chapitre, le suivant |
Chapitre 5 : La croisière s'amuse
Parc visité : -
Voilà, Helsinki et la Finlande c'est fini. Nous sommes dimanche 11 juillet, il est 16h30 et nous allons embarquer à bord d'un énorme ferry de la Viking Line direction Stockholm. Enorme, c'est vraiment le mot : 13 ponts, plus de 2000 passagers, une véritable usine flottante en somme. Notre cabine de luxe est située au 2 ème pont, en gros à fond de cale. Elle est à peu près aussi grande qu'un compartiment de train, sans fenêtre, mais avec des rideaux sur le mur pour faire croire qu'il y en a une. La croisière commence paisiblement, il fait beau, on monte sur le pont pour voir le départ de Helsinki, le coucher de soleil tout ça, que c'est joli. Miro est un peu naze alors il fait sa sieste au grand air (voir photos). Il faut dire que vu qu'il a réservé à la dernière minute, il n'a pas de cabine et devra dormir sur la moquette dans la salle commune … Le rêve ! Après l'avoir réveillé comme il se doit, on redescend dans le ventre du monstre pour aller faire nos emplettes à la supérette du bateau qui ne vend pas grand-chose d'autres que de l'alcool et des clopes. En fait, ce qu'il faut expliquer, c'est qu'en Scandinavie, la bibine et les cigarettes coûtent la peau des roupettes. Or le sur le Ferry, et ce grâce à un arrêt de cinq minutes dans une île complètement paumée, tout est vendu en duty free. Donc les Finlandais et les Suédois se ramènent avec leurs caddies et fond le plein ! Mais quand je dis le plein, c'est vraiment le plein ! Y a même une quantité limite autorisée par personne (du style 2 packs de 24 bières, 2 ou 3 bouteilles d'alcool fort, etc …) pour pas qu'il n'y ait d'abus. Bref plutôt que d'appeler ce chapitre la croisière s'amuse, je crois que la croisière s'arrose aurait été plus approprié ! Bon nous, on se la joue soft : un packs de 16 bières danoises. On retourne ensuite à la cabine, on s'en descend quelques unes, on va manger, encore un peu de bière, ça y est, on commence à se sentir plus en forme. Donc, pourquoi ne pas aller faire un tour au casino ? Me méfiant un peu de me faire emporter par le tourbillon du jeu, je ne mets que 20€ dans ma poche et laisse le porte monnaie dans la cabine. Black Jack, puis roulette, c'est rigolo, mais impression étrange, l'argent part très vite ! En gros au bout de dix minutes, les 20€ étaient devenus ….0€, snif ! Scherzie lui était un peu plus en veine, mais bon, il a finalement tout perdu aussi, la banque gagne toujours, c'est bien connu. Pendant ce temps, monsieur Harquel commence à sentir son estomac faire du yoyo. Voilà ce qui arrive quand on fait le con en maillot de bain par 15° à Serena ! Bref, bonsoir tout le monde, il va se coucher. Direction le bar pour les quatre restants, encore deux petites bières, un petit tarot pépère … Et c'est à ce moment que les choses se corsent ! La mer, jusque là très gentille, décide soudain de nous la jouer vague et roulis ! L'alcool aidant, je commence à me sentir un peu mal et rapidement je prends congé de Scherzie, Didier et Miro pour aller rejoindre Harquel dans la cabine. En passant, petit arrêt à la reception : « Do you have something against seeseak ? voila voila, merci madaaaame ! En descendant à la cabine je raccompagne encore un suédois qui avait l'air encore moins frais que moi (il arrivait même pas à mettre la carte dans la fente de la poignée). Finalement je me jette sur le lit espérant trouver le sommeil le plus vite possible. Ben non ça va pas … Saloperie de roulis. Et tout à coup : patatra y a le père Harquel qui tombe de sa couchette du haut, rampe par terre et va nous déposer un symphonie en vo mineur dans les toilettes … Tout ce dont j'avais besoin ! Heureusement mon ventre a fini par me foutre la paix et Morphée a donc pu m'accueillir à bras ouverts. Demain Gröna Lund ! |
Chapitre 6 : Verte Lune et capitale sur l'eau
Parc visité : Gröna Lund
Lundi 12 juillet, troisième parc de notre expédition : Gröna Lund. Inutile de préciser que la nuit n'a pas été facile pour tout le monde, si vous avez lu le chapitre précédent, vous savez pourquoi. Enfin, tout le monde est quand même plus ou moins ok, pas forcément frais, mais ok, sauf monsieur Harquel qui ne se sent toujours pas au mieux de sa forme. Donc il veut bien nous accompagner au parc pour faire les deux grands huit, mais après, il faudra qu'on se passe de lui et de sa sociabilité vu qu'il préfère rentrer à la maison pour se reposer. C'est donc à quatre que nous passerons la majeure partie de la journée dont voici, ça tombe bien, le compte rendu ! Gröna Lund se trouve à Stockholm, capitale de la Suède, non loin du centre ville, sur un petit bout de terre au bord de l'eau. Le parc est extrêmement petit mais possède tout de même un nombre assez important d'attractions qui sont du coup souvent construites les unes au dessus des autres. Niveau thématisation, c'est déjà bien plus charmant que les autres parcs que nous avions visité précédemment. Il règne à Gröna Lund une atmosphère vraiment chaleureuse due à la compacité des allées et aussi à la très mignonne déco dans tout le parc. Pour accéder au parc sans voiture, il y a plusieurs options : soit le tramway, soit la voie fluviale, une option assez intéressante puisque tout d'abord on a une très belle vue sur la ville de Stockholm et bien entendu, sur le parc avant d'y arriver, et ensuite, quel autre parc propose ça ? Comme ailleurs en Scandinavie, à Gröna Lund, le Pay per Ride règne en maître. On paie d'abord l'entrée au parc, puis il faut soit acheter des tickets, soit prendre un bracelet pour essayer les attractions, dont voici justement un petit descriptif : Jetline Un bon grand huit Schwarzkopf comme on les aime … Le parcours commence par un truc très rare : un lift à chaîne en virage. En soi, c'est vrai que ça n'a rien d'impressionnant mais vu que c'est original, je tenais à le signaler. Bref après cela viens la grande descente, vraiment pas raide du tout, pas du tout du tout, mais étrangement très intense dans le creux. Grand demi-tour puis on revient dans la structure principale du circuit et voici la descente la plus raide du parcours : 80° en plongée entre les poteaux, du grand art ! On termine avec plusieurs spirales bien serrées et un enchaînement de changements de direction assez semblable à celui que l'on trouve à la fin d'Olympa Looping. Niveau « plaisir », c'est au top ! La machine date de 1988 et pourtant elle paraît toute neuve ! C'est aussi doux que du B&M, on a l'impression que le train glisse sur les rails sans les toucher, sensations renforcées par le fait que le grand huit est totalement silencieux ! Du grand Schwarzkopf (mais existe-t-il des Schwarzkopf qui ne soient pas grand ?). Vilda Musen Une Wild Mouse Gerstlauer qui possède sûrement un des parcours les plus tordus qui soit en matière de montagne russe. Et pour cause, il est entièrement construit dans la structure du Jetline et zigzague entre les poteaux et les rails de ce dernier. Tout n'est donc que changements de directions, virages ultra serrés et un élément que je trouve assez amusant, une spirale à 360° suspendue au-dessus d'une allée. Hélas, si le parcours est vraiment intelligemment conçu, le problème, c'est que les wagonnets ont un peu de mal à suivre et du coup, certains passages manquent de fluidité. Toujours en restant dans la catégorie grosses attractions qui déchirent sa race, Gröna Lund propose non pas une mais deux tours de chute libre, une Intamin : Fritt Fall et une S&S : Katapulten. Alors pourquoi deux tours, c'est assez stupide me direz-vous … Et bien en fait la Fritt Fall était à l'origine une tour panoramique toute calme qui a été transformée à la fin des années 90. Bon ça n'explique pas pourquoi ils ont fait ça, d'accord ! Mais franchement, qu'est ce que ça peut bien nous faire ??? Moi, deux free fall dans un même parc, ça ne me gène pas du tout, bien au contraire !! Alors Katapulten : comme dit plus haut, c'est une tour S&S qui, comble du bon goût, nous offre le programme Space Shot suivi du mode Turbo Drop. Fritt Fall, c'est la tour Intamin classique, mais quand même la plus haute d'Europe (80 mètres) avec trois nacelles dont une tilt qui s'incline de 15° vers l'avant. Un grand moment de frayeur mais à la fois tellement jouissif ! Toujours pour vous remuer l'estomac, Gröna Lund propose aussi quelques Flat Rides : un Top Scan très mal intégré au parc, un tapis volant, un Brake Dance, un Music Express, le traditionnel bateau pirate qui avec son mode balancement libre vous assure de bonnes nausées, un Polyp et un Wave Swinger très joliment situés sur des pontons au-dessus de l'eau. En matière d'attraction à thème, il y a un train fantôme très moisi et plusieurs attractions à faire à pied : un palais des miroirs, sans plus, un petit Dark Ride en bûche qui ne casse pas des briques, une Fun House (qui date des années 20), la meilleure que j'ai jamais faite, très belle, très longue et avec un toboggan à effet tilt à la fin et aussi un manoir hanté avec acteurs planqués partout à l'intérieur assurant un bon cotât de sueurs froides pour tous les aventureux visiteurs qui osent y pénétrer ! Pour les enfants, le choix est tout aussi vaste : mini coaster Zierer, mini Free Fall, tacots et autres parcours en voitures du même style, petits manèges, etc … Le parc possède également de scène en plein air pour les concerts. Paraît que le record d'affluence pour l'un d'eux (Steevie Wonder si mes souvenirs sont bon) est de 60.000 personnes. Imaginer … 60.000 personnes dans un parc aussi grand qu'un quartier de Disneyland … Ca fait peur ! Pour se restaurer à midi, nous avons choisi la pizzeria du parc. Bon ce n'était pas à la hauteur des restos de Särkänniemi et de Linnanmäki, mais ce n'était pas dégueu pour autant. Le petit truc amusant, c'est qu'au lieu de vous faire poireauter pendant trois plombes pour votre pizza, on vous remet un petit biper qui sonne lorsque votre plat est près. Très astucieux ! Par contre, il faudrait penser à mettre une serveuse qui ne parle pas que suédois à la caisse parce qu'on a vraiment galérer pour comprendre ses explications ! Et puis le temps passant, il nous faut bientôt quitter le parc. En effet, on n'est pas encore arriver à la maison, puisqu'il faut aller chez Harquel à Uppsala, à une heure en bus de Stockholm. On a fait très fort puisqu'on a réussi à ne pas se perdre malgré l'heure tardive et la fatigue accumulée par le ferry et le parc. Pour la nuit, Harquel nous avait réservé le 4* supérieur. Sa chambre d'étudiant de 10m² … Et encore plus inadmissible, sans clim' ni mini bar ! Le lendemain c'est la journée culturelle n°2. Enfin pas pour tout le monde puisqu'un petit groupe récuse à se remplir la cervelle et préfère aller faire du mini golf (Harquel et Didier pour ne pas les nommer). Donc il ne reste plus que Scherzie, Miro et moi pour aller à Stockholm sous la pluie. La ville peut se décrire un peu comme Helsinki : une partie commerciale très moche et un quartier historique vraiment magnifique, construit en grande partie au bord de l'eau, avec des bâtiments aux couleurs chaudes qui font plus penser à l'Italie qu'à un pays du Nord. Bien sûr il y a plein d'églises alors Miro est tout fou ! Ensuite, retour à Uppsala et deuxième nuit dans notre cagibi. Enfin le confort disons …précaire est vite oublié ! Dans un peu plus de 12 heures nous serons à Liseberg. Et qui dit Liseberg dit Balder et Lisebergbanan. Alors vite, fermons les yeux pour être en pleine forme demain. |
Chapitre 7 : On a gardé le meilleur pour la fin : Liseberg
Parc visité : Liseberg
Dernier jour de parc, sniff … La vie est dure, je sais. Mais bon, comme je suis un organisateur hors du commun, j’ai bien sûr gardé le meilleur pour la fin : Liseberg ! Donc levé tôt le matin à Uppsala, puis train pour rejoindre Göteborg sur la côte ouest de la Suède, occasion de finir la nuit tranquillement. Ensuite un petit tour en tramway et nous voici devant les portes du parc qui cache derrière ses grilles quelques attractions pas piquées des hannetons ! Le parc est divisé en deux parties. D’un coté, il y a la colline boisée (le berg de Lise) où l’on trouve le Lisebergbanan, les deux tours, les bûches, et de l’autre les jardins avec Balder, Kallerado, Hotel Gasten et bien d’autres. Comme toujours, il faut payer un petit droit d’entrée puis acheter un bracelet pour faire les attractions. Le tout revient en gros à 30€. Donc qu’avons-nous de beau au programme ? Balder C’est la star du parc, le monstre des monstres. Deuxième Wooden Coaster construit avec les rails magiques de Stengel qui font que ça ne secoue pas, Balder propose un circuit ultra compact avec une descente méga raide à 70° (un record pour une montagne russe en bois) et dix bosses plus fournies en G négatifs les uns que les autres. Certains passages relèvent de l’anthologie comme l’airtime surprise à l’entrée du deuxième tunnel ou la série de bosses dans les structures. D’autres sont plus décevants, notamment les virages qui manquent cruellement de puissance. Chose intéressante avec Balder, c’est que plus ça va, mieux ça va, entendez que plus on avance dans la journée, plus la bête est chaude et donc rapide. Et je ne vous parle même pas de notre dernier tour, by night … du petit lait !! Alors Balder n°1 en Europe … Pour moi non, je préfère Tonnerre de Zeus, plus authentique (Balder, c’est un grand huit en acier camouflé avec du bois). Didier et mon homonyme, eux sont acquis à la cause Balder ! Scherzie aussi mais le pauvre, il n’a pas fait Tonnerre alors il ne peut pas comparer. Miro ? Il préfère le Splash, bien entendu ! Lisebergbanan, alias la Banane La star du parc (bis). Un magnifique grand huit construit par Schwarzkopf sur les flancs de la colline qui longe le parc. Le parcours est très long et compte quatre spirales dont une absolument énorme qui longe le dénivelé trois tours durant. La sensation de vitesse est parfaite grâce à la présence de nombreux arbres et aussi par le fait que les rails sont rarement très hauts par rapport au sol (20 mètres au maximum alors que le grand huit fait 45 mètres de haut). Niveau confort, c’est le top ! Comme Jetline à Gröna Lund, le Lisebergbanan est parfaitement silencieux et les trains glissent sur les rails comme sur du beurre. Du très grand art, le meilleur Schwarzkopf qui soit ! Flume Ride Nom vachement original pour désigner les bûches. Le parcours est assez standard mais plutôt joli puisqu’il serpente entre les arbres le long de la colline. Le final comprend deux descentes d’une dizaine de mètres l’une à la suite de l’autre et pas particulièrement humides. Bien mais sans plus Kallerado Le River Rapids du parc, construit par Intamin. Comme à Linnanmäki, il est très compact, mais à Liseberg au moins, ils n’ont pas été radins sur la déco, si bien qu’on a l’impression que le parcours est beaucoup plus étendu qu’il ne l’est en réalité. Niveau éléments, c’est la surabondance ! Cascades, vagues, gouttière en plein milieu du passage, jets d’eau et chose que je n’avais jamais vu ailleurs, un passage où le canal se sépare en deux ! D’un côté, c’est le méga nuage de vapeur d’eau, de l’autre c’est les jets sauteurs, tirés à l’horizontal à qui atterrissent donc directement dans la figure des passagers (n’est-ce pas Didier). Conclusion c’est extrêmement fun et je pense que Kallerado mérite largement le titre de meilleur Rapids Ride Intamin d’Europe ! Uppskjutet et Höjdskräcken Euh c’est quoi ça ??? Ca se prononce comment ?? Pour ma part, j’ai mis toute la journée pour réussir à le dire correctement. En fait, derrière ces deux noms barbares se cachent les deux tours S&S du parc ! Uppskjutet c est le Space Shot (le 2è exemplaire au monde) et Hödjskräcken c’est la Turbo Drop, offert à Liseberg par Vekoma à l’époque revendeur en Europe pour S&S, pour se faire pardonner de toutes les pannes et autres merdouillages du Hang Over (un Invertigo, aujourd’hui disparu du parc). Niveau sensations, ben c’est la même chose que les autres. Petite préférence pour la Turbo Drop … Déjà à la base, je préfère ça aux Space Shot, et en plus, à Liseberg, la tour est construite au centre d’une des spirales de la Banane, donc voilà ! Hotel Gasten Mon coup de cœur à Liseberg. J’avais jamais fait un truc pareil … Oui mais c’est quoi ce truc ? Et bien Hotel Gasten c’est un immense parcours à pied au milieu d’un manoir hanté par des fantômes en chair et en os. La déco est à tomber par terre, l’ambiance est absolument fantastique, les acteurs sont parfaits, ça fout une trouille hors du commun, bref c’est vraiment un chef d’œuvre ! A ne surtout pas manquer, même si le tour n’est pas inclus dans le bracelet attractions illimitées ! Bon petit bémol : monsieur Harquel, vous serait-il possible de ne pas pousser des hurlements de gonzesses tout le long de l’attraction. De un, ça me détruit les oreilles et de deux, ça ne va pas du tout avec la théma !!! Merci ! Les restes du monde de Liseberg Toute une batterie de Flat Ride plus ou moins amusant … Un Discovery Zamperla, le premier, qui paraît-il coûte trois fois moins cher qu’un modèle Huss, Tornado, une centrifugeuse parfaite pour tout centrifuger dans votre estomac Egalement au programme des réjouissances un bateau pirate identique au Bounty de Walibi Belgium, mais qui ayant perdu son contrepoids a, par la même occasion, perdu sa capacité à faire des loopings, un Rainbow, un bon vieux Waltzer Schwarzkopf, un Top Spin, un Polyp, j’ai oublié personne ?? Non je crois que c’est bon. Pour ceux qui préfère les trucs un peu calme, Liseberg vous propose la grande roue ou dans le même genre la tour panoramique (énorme et rose), les petits tacots, le dark ride suspendu avec le thème de Droomvlucht, la musique de Droomvlucht et pas franchement les qualités de Droomvlucht (c’est tout moisi), des petites bouées au pays du lapin vert, mascotte du parc ou le ciné 4D de service qui diffuse Panda Vision, ben tiens, comme c’est original ! Enfin pour les petits zenfants, les petits zéléphants, il y a l’incontournable Junior Coaster Zierer, la petite free fall, les petits bateaux et encore pleins d’autres trucs avec petits devant et que de toute façon, nous on est trop grands pour monter dessus (et c’est pas faute d’avoir supplié la madame !). Comme Gröna Lund, Liseberg dispose aussi de deux scènes de concert, une intérieure et une en plein air. Mais ce n’est pas ça le plus amusant. Non, ce qu’il ne faut pas rater de voir à Liseberg, c’est la Polketten, un grand kiosque couvert où tout le monde peut venir danser au son de l’orchestre. Ca flirte entre mamies et papis, il y a vraiment une ambiance de fête de village, c’est très rigolo et vraiment inattendu dans un parc d’attractions ! Voilà voilà je crois qu’on a fait le tour … Vers 22 heures, Didier et Harquel nous quittent pour retourner prendre leur avion sur Stockholm, Miro, Scherzie et moi faisons encore un dernier tour de Balder de nuit, un must absolu, puis direction le camping de Liseberg pour passer la nuit. Comme il me faut encore un peu de matière pour mon dernier chapitre, il vous faudra patienter le temps que la page suivante charge pour connaître le dénouement de notre aventure car je vous promets encore un ou deux rebondissements ! |
Epilogue : Kiitos à tous
Parc visité : -
Dernier chapitre déjà, qu'est ce que le temps passe vite !
Equipe restante : Miro, Scherzie et moi-même
La nuit à Liseberg fut assez compliquée. Problème d'organisation ou je ne sais pas trop quoi, enfin bref, quand nous sommes arrivés au camping à minuit, il n'y avait plus une seule clé. Ah mais on a réservé, on nous l'a confirmé ce matin ! Ben non, a pu de place. Finalement, après une heure de pourparler, on nous enverra dans la salle de télé avec des lits pliants et un canapé. C'est toujours mieux qu'un pont !
Le lendemain, après avoir été réveillé par des mômes en furie qui n'avait rien trouvé de plus débile à faire que de venir hurler à côté de notre chambre – salle de télé, on s'est dit qu'un dernier petit tour de Balder, comme ça, vite fait, ça ne pourrait pas nous faire de mal. Puis, il a fallu se décider à rentrer. Retour en avion sur Frankfort avec notre partenaire Ryanair. Puis on dépose Miro à la gare. T'as qu'à rentrer en train, nous demain on se fait un extra à Holiday Park pour la première des Summer Nights !
Et puis voilà c'est tout. Ce qu'il restait de l'équipe initiale, c'est-à-dire Scherzie et moi s'est finalement séparée dans les cris et les larmes. Bon on remettra ça, promis juré !
Remerciements :
Harquel, Scherzie, Didier et Julien remercient tout d'abord Miro de les avoir supporté pendant une semaine. On sait que ça n'a pas été facile Miro, mais c'est ça que de vouloir partir avec des jeunes ! Ajoutons ensuite la merveilleuse Paivi, les employés de Särkänniemi et la cabane à sauna, Rafik Neuman, Asa Steen, Jenny Gustafsson, Lasse Zagai, Tiina Mörttinen, Anna et Laura.
Dernier chapitre déjà, qu'est ce que le temps passe vite !
Equipe restante : Miro, Scherzie et moi-même
La nuit à Liseberg fut assez compliquée. Problème d'organisation ou je ne sais pas trop quoi, enfin bref, quand nous sommes arrivés au camping à minuit, il n'y avait plus une seule clé. Ah mais on a réservé, on nous l'a confirmé ce matin ! Ben non, a pu de place. Finalement, après une heure de pourparler, on nous enverra dans la salle de télé avec des lits pliants et un canapé. C'est toujours mieux qu'un pont !
Le lendemain, après avoir été réveillé par des mômes en furie qui n'avait rien trouvé de plus débile à faire que de venir hurler à côté de notre chambre – salle de télé, on s'est dit qu'un dernier petit tour de Balder, comme ça, vite fait, ça ne pourrait pas nous faire de mal. Puis, il a fallu se décider à rentrer. Retour en avion sur Frankfort avec notre partenaire Ryanair. Puis on dépose Miro à la gare. T'as qu'à rentrer en train, nous demain on se fait un extra à Holiday Park pour la première des Summer Nights !
Et puis voilà c'est tout. Ce qu'il restait de l'équipe initiale, c'est-à-dire Scherzie et moi s'est finalement séparée dans les cris et les larmes. Bon on remettra ça, promis juré !
Remerciements :
Harquel, Scherzie, Didier et Julien remercient tout d'abord Miro de les avoir supporté pendant une semaine. On sait que ça n'a pas été facile Miro, mais c'est ça que de vouloir partir avec des jeunes ! Ajoutons ensuite la merveilleuse Paivi, les employés de Särkänniemi et la cabane à sauna, Rafik Neuman, Asa Steen, Jenny Gustafsson, Lasse Zagai, Tiina Mörttinen, Anna et Laura.